Carte des frontons de pelote basque hors pays basque, Béarn et dépt des Landes

- Tederic Merger

Carte en construction.
Il manque encore beaucoup de frontons.

Si vous en connaissez qui n’y sont pas, soumettez-les nous, même s’ils sont hors Gascogne !

Le but est de cerner la diffusion de ce sport d’origine basque en dehors du Pays basque.
Pour l’instant, les départements 64 et 40 sont considérés comme fortement pourvus de frontons, sans faire de détail.
En cliquant sur les repères, vous pouvez obtenir du texte d’information.

Voir en ligne : Frontons.net

Grans de sau

  • Je connais un fronton à Savigny sur Orge (Essonne), au stade, un à Massy (Essonne), un à la Croix de Berny (Essonne, stade de l’Us Métro) ; Je ne connais pas precisément les adresses.

  • Un fronton à La Tèsta de Buc, plaine Bonneva, ainsi qu’à Gujan, au complexe de Chante-Cigale. Le club des Pilotari Gujanais y évolue.

    Réponse de Gasconha.com :
    Une remarque lingüistique sur la graphie et la prononciation de "Buch" :
    "Buc" ne peut pas convenir, ne correspondant ni à la prononciation ni à l’étymologie. Il n’y a pas de solution satisfaisante pour graphier en gascon, ce qui est très gênant.

  • Lo Pèir
    sur ce site tu as tous les clubs d’Ile de France de Pelote Basque avec sûrement les Frontons qui vont bien :
    trinquetdeparis.free.fr

  • A priori pour répertorier les frontons dans le reste de l’hexagone, on peut en trouver :
    dans le département du Nord, en Ile de France, le département du Rhône, Alpes maritimes, les Bouches du Rhône, tout le Midi-Pyrénées, dans la Vienne, la Charente et la Corrèze.

  • On peut ajouter Saint-Léger-de-Balson et Tournay, je fournirai des photos.

  • Un petit point sur ce chantier titanesque :
    J’essaye de recenser les frontons, trinquets, etc. à partir de recherches méthodiques sur le web, plus ou moins par département.
    A ce stade de la recherche, j’ai l’impression que la carte des frontons et trinquets ne recoupe pas celle de la Gascogne.
    Quand on sort de la zone de haute fréquence qu’est le groupe Pays basque + hyperGascogne (en gros - le Bazadais fait un peu exception, qui n’est pas hyper-gascon de langue mais a des frontons), on tombe dans une zone de basse fréquence qui comporte aussi bien des zones gasconnes que des zones du Sud-Ouest non gascon (Agenais, Saintonge...).

    Mon interprétation est que l’extension de la pelote basque au cours du 20e siècle s’est faite quand la Gascogne n’était plus une réalité active.
    Il n’y avait donc pas de raison que les frontons poussent comme des champignons en Gascogne, et se fassent rares dès qu’on en sort.

    Au fil de ma recherche, je trouve des sites web de clubs de pelote qui donnent parfois l’historique, les motivations et l’ambiance culturel du club. J’essaye d’en garder quelque chose dans les commentaires clicables de la carte.
    Par exemple, un club dans le département du Tarn semble développer une sorte de culture "basque" qui dépasse la pratique de la pelote : groupe de chanteurs en rouge et blanc...

  • Il me semble que le phénomène de la pelote est à mettre en parallèle avec les politiques "hygiénistes" et sportives des années 20-30 genre Léo Lagrange (un Gascon), politique reprise sous Vichy plus précisément autour de la pelote (Ybarnegaray, Borotra, ...).
    Ce phénomène est indissociable de l’éclosion du rugby à XV, du thermalisme, bref de tout un monde sportif de l’entre-deux-guerres, que l’on ne peut pas dire "gascon" dans sa variante régionale, mais assurément "Sud-Ouest" (en Bretagne ou dans les Flandres ce sera le cyclisme, le foot dans une grande partie de la France).
    Si on ne peut pas expliquer l’implosion de la pelote dans ces années-là par le seul fait gascon, c’est au moins largement un phénomène vascon étendu au grand Sud-Ouest dont l’un des marqueurs est par exemple l’Art-Déco. C’est Royan, le Ramier à Toulouse, ...

    Au fond, on retrouve le schéma classique du rayonnement de la vasconnité : le foyer basque "authentique" et idéalisé, la première couronne béarno-landaise acculturée au fait basque puis une seconde couronne très large que l’on peut dire "Sud-Ouest" - qui va de La Rochelle à Toulouse (le monde méditerranéen concurrence vite à l’Est cet esprit SO) - et qui est directement le produit de la France en voie d’urbanisation sous la IIIème République.

    Par contre, le phénomène contemporain de construction de frontons semble assez étrangement concerner fortement les régions gasconnes plus périphériques.

  • Seré benlèu temps de s’esmagar das leçons balhadas per resultas aquèras.
    Per jo, quò hèi necèra de mei qu’un simple comentari.
    I a evidentament mantuns factors, mantuns corrents, mantunas dinamicas segon las tempsadas e los endrets de prénder en compte entà pusquessim analisar seriosament aquèra realitat de Gasconha modèrna.
    Vincent, a la problematica de l’urbanizacion au cap dau sègle XIX, ajustaréi jo - çò dont es ligat - lo desvolopament das vias de comunicacion menant a l’espelida de "bassins" o zònas d’influença urbanas, çò dont contribuèt a restacar artificiaument l’Aunis e la Sentonja a la dinamica bordalésa (a maugrat l’abséncia de tradicion per aquò) e donc a n’en har un biais de "darrèir-pais" gascon, o pulèu de "darrèir-pais" dau Sud-Oèst.
    Aqueth Sud-Oèst mitificat a l’eliom es tanben lo fruit d’un tresau fenomène totjamèi ligat aus dus autes, lo desvolopament dau torisme (l’invencion de la "Côte d’Argent") que hit passar un ventolin d’exotisme de Baiona aus Sables d’Olonne : cancha, fandango, chistera, chipirons, encierro, bandas, Chiberta... e lo fronton de Royan !

  • Il y en a même jusqu’à l’île de la Réunion !
    www.reunionpelotebasque.com

  • Celui de Libourne a même un nom basque : "Mahastien Erdian".

    www.sudouest.fr—c-est-au-pied-du-mur-que-l-on-voit-les-pelotaris

    Par contre, elle a un drôle de nom cette ligue de la côte d’argent : le littoral charentais n’est pas la côte d’argent, pas plus le Périgord !
    Et Libourne n’est pas "bien loin" du berceau natal de la pelote !

  • On nous a volé l’idée ! Mais nous sommes dans l’air du temps, j’en suis persuadé, il y a des pointes de renouveau vascon.

    Frontons : variations sur les murs de pelote basque

    Cette publication rassemble près de 220 images réalisées en 2013 dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes et Gironde ainsi qu’en Espagne, dans le Pays basque et en Navarre et sont accompagnées de textes de Jean-Paul Callède, historien et sociologue spécialiste des pratiques sportives, et Iñigo de Satrustegui, écrivain et d’un entretien entre Claire Jacquet, directrice du Frac Aquitaine, et le photographe Frédéric Lefever.


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