LGV Bordeaux-Toulouse et anneau gascon

- Tederic Merger

C’est la "Gasconha de doman" qui est en jeu, à coup de milliards d’euros....
Projets de LGV et anneau gascon Un argument pour : la synergie Bordeaux-Toulouse au service de la Gascogne et de la Guyenne

Alors que des villes gasconnes se disputent pour avoir l’accès rapide à Paris, et que nait un affrontement désastreux entre les deux régions qui se partagent la Gascogne, il est temps de...
penser G(V)asconha :
Améliorer la connexion des villes de l’anneau gascon (Toulouse, Bordeaux, Bayonne-Donostia-Euskadi (plusieurs millions d’habitants !), mais aussi Pau, Tarbes, Agen, Facture-Biganos-Pays-de-Buch (100 000 habitants !)...) pour constituer un ensemble économique et social solide.
Ligne TGV Bordeaux-Espagne Un tableau pour aider à se faire une opinion.

Dans l’immédiat, ça ne passe probablement pas par une ou deux lignes TGV posées sur un désert ferroviaire.

Grans de sau

  • Un pays qui peut joindre ses deux bouts en moins d’une heure peut-il assurer une identité nationale forte ?
    Je ne sais pas si faire de la Gascogne un simple lieu de passage, un pays où les deux grandes villes Toulouse et Bordeaux seraient dortoirs l’une de l’autre, est la meilleure façon de mettre en avant une culture, une histoire.
    La Gascogne ne sera qu’une région tampon, une sorte de Belgique entre Espagne et Europe du Nord, traversée d’autoroutes, que ses habitants seront les premiers à emprunter pour quitter le pays vers d’autres horizons.

    Et puis, cela pose le problème de l’identité :
    Je crains que la culture gasconne ne soit avant tout une culture rurale et à moins d’un brusque changement, se reposer sur Toulouse et Bordeaux pour un renouveau régional me semble illusoire.

    Réponse de Gasconha.com :
    Promouvoir l’anneau gascon, et donc exprimer des réserves sur les deux projets de TGV, c’est précisément ne pas miser que sur Bordeaux-Toulouse, ni même Bordeaux-Irun.

    L’idée est au contraire de faciliter la circulation des hommes et des matériaux sur cette chaîne de villes le plus souvent moyennes ou petites, qui peuvent créer toutes ensemble (à condition d’y croire) un renouveau "gascon".
    Mais dans "renouveau", il y a "nouveau"...
    Nous ne conserverons pas intacte la Gascogne rurale d’autes còps, c’est trop tard, c’est impossible, et même pas souhaitable.


  • Non ce n’est pas trop tard :
    Les campagnes gasconnes ont encore un semblant de vie.
    Le pari nouveau de la Gascogne, c’est la rurbanité : accompagner cette dernière identitairement est le défi.

    Bref, éviter par exemple que la vallée de la Garonne en amont de Toulouse ne perde totalement pied avec son environnement naturel en favorisant les anciens bourgs ruraux, encore très gascons, comme lieu où sont centralisées les activités humaines principales.

    Le Gers est à mon avis un exemple réjouissant :
    de petites coopératives qui marchent, des villes à taille moyenne agréables, un développement maîtrisé.
    Les grandes voies de communication sont une entrave à ce projet plus localiste.
    Par contre, effectivement, une liaison entre villes moyennes est à encourager mais il ne faut pas oublier les campagnes, car de l’autre côté des glissières de sécurité, il y a encore des hommes et des femmes qui s’accrochent.

    Réponse de Gasconha.com :
    Bravo, Vincent, pour la réactivité, et banco pour la "rurbanité" !
    Faute de place, le débat ne pourra pas continuer ici, mais dans l’espace Prospectiva de Gascogne-débat.


Un gran de sau ?

(connexion facultative)

  • [Se connecter]
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document

Dans la même rubrique :


 

Sommaire Noms & Lòcs