"BayouNA ! BayouNA ! BayouNA !"

- Tederic Merger

Si vous voulez entendre massacrer publiquement devant des milliers de personnes du gascon ...

A 07:50. "BayouNA ! BayouNA ! BayouNA !"

Un grand merci à l’occitanisme pour ce succès formidable, dans la Bayoune de Rectoran. Merci pour ces 50 années.

[Vincent P.]

Voir en ligne : Cérémonie d’ouverture des Fêtes de Bayonne 2015

Grans de sau

  • Le texte de Javaloyès n’est pas très bon, sonne très bizarre à mon oreille, drôle de structure et d’usage des termes (le "parçan" de la fête ?) mais s’il faut le prononcer, voici comment il faudrait, à la bayonnaise, du moins je m’y efforce (sachant que le vocabulaire n’est pas du tout du gascon bayonnais) :

    https://soundcloud.com/iluro64/timpona

  • Pourquoi tu prononces ’’-aras’ ? Je crois bien qu’en gascon occidental et septentrional c’est ’’-ëras’’.
    Et ’’kwa-" (quauques) ? Trait méridional ?

  • J’ai bien précisé que ni les conjugaisons, ni le vocabulaire ne sont bayonnais : c’est un effort de prononciation à la bayonnaise d’un texte très manifestement gascon béarnais.

    Je n’ai donc pas adapté le vocabulaire aux formes bayonnaises (sauf les articles), pour la simple et bonne raison que je ne les connais pas précisément. C’est en somme un Béarnais qui contrefait le gascon neugue en lisant un texte béarnais.

    On peut se poser la question de savoir si l’occitanisme institutionnel n’avait pas la capacité de pondre un vrai texte en gascon landais ... Il doit bien y avoir encore quelques poètes ou fins locuteurs, si ce n’est de Bayonne, au moins du Seignanx ou du Bas-Adour.

  • Quand on est chargé d’écrire un tout petit texte pour l’ouverture des fêtes de Bayonne, on fait l’effort minimum de le rédiger en neugue bayonnais.
    On a donc demandé à Javaloyès ce petit travail ? Ils savent se pousser et se rendre indispensables ces occitanistes ! Ils sont donc devenus les seuls référents et on ne demande même plus aux autochtones qui, eux, le feraient en plus gratuitement. Ils sont quand même très forts malgré leur incompétence pour produire du gascon de qualité.
    Pourquoi tolérer ce mauvais béarnais ampoulé quand on est en droit d’attendre et même d’exiger du bayonnais. Grande responsabilité des gascons de Bayonne, Ací Gasconha qui, par haine du basque, a préféré pactiser avec les occitanistes. Erreur stratégique majeure. Une de plus. La Gascogne est bien mal défendue et a ce qu’elle mérite.
    Confirmation que les occitanistes sont, dans leur immense majorité, incapables de produire un texte en gascon landais. Mais c’est pourtant toujours à eux qu’on fait appel, ce qui mène à ce genre d’aberration.
    Ils me font souvent penser à BHL, le cuistre pseudo-philosophe qui se fait régulièrement entarter. Si Monsieur Noël Godin, alias Georges Le Gloupier, pouvait venir un peu par chez nous.
    Bref, il vaut mieux ouvrir les fêtes de Bayonne en basque. Ce serait moins pire que de ridiculiser ainsi notre langue gasconne, qui n’en a décidément pas besoin. N’en jetez plus par pitié !

  • Ço de sourdesh, e que passi sus aqueth praube incounegut que hèn parlar au mounde coum estoússi ua "star", qu’es que n’i a pas digun entà li díser coum cau prounounciar aqueth tèxte... Pas digun entà li escríver aquò en grafia founetica...
    Après, lou tèxte biarnés... Qu’es tarrible tabè. Nou, en fèyt, tout qu’es tarrible, aquí.

    Aunestement, que’m doumandi ço qu’es melhe : d’at díser atau en ua hourrèra qui, segú, de coumpren pas arré, ou alavetz, de’s carar.
    Qu’es hort delicat... E vòlen estar arrepresentats (pr’estar coum se vulhi), o prefèran s’estujar...
    E aqueth artifici, que’m fout mauadayse tabè ; de har coum s’èra ua lenga viva quèn ni lou praube peliu doun legís lou papè, ni toute le gènt devath, ne couprenen qué que sii... Aquò qu’es tarrible.

  • C’est le destin des perdants de l’Histoire, de ceux qui n’ont cessé de faire les mauvais choix tactiques ET stratégiques et reprochent à d’autres la situation dans laquelle ils se trouvent. Les "gascons" bayonnais, par exemple, vomissant du basque mais pactisant avec l’occitanisme par pure haine anti euskaldun.
    Toutes ces incohérences dues à beaucoup d’irrationalité quasi hystérique et qui achèvent de recouvrir d’une terre très malodorante le trou que nous avons nous-même creusé depuis bien longtemps.
    Aujourd’hui, où on est presque au bout du bout, on cherche des responsables aux maux dont nous sommes les seuls coupables et on s’attaque à ceux qui, bien qu’extrêmement agaçants, sont notre patrimoine génétique et auraient pu être nos meilleurs alliés. Mais là, par la faute des faux Gascons et des faux Béarnais (lesquels ne sont que des réactionnaires ultra-français), on a tellement creusé le fossé entre le monde basque et le monde gascon, ce qui est tout de même une aberration historique, ethnique et même linguistique, qu’il est devenu très difficile, voire impossible, de recoller les morceaux. On préfère, à une alliance naturelle, celle de la carpe et du lapin avec des importeurs et des escrocs sans talent qui se réclament d’une idéologie gasconocide, l’occitanisme. L’occitanisme a dans son patrimoine génétique la destruction de la Gascogne. D’autres que moi, silencieux aujourd’hui parce qu’écoeurés, l’ont dit ici avec plus de talent.
    Je ne verserai pas une seule larme sur la mort du gascon et de la Gascogne parce que trop c’est décidément trop.

  • Il est à craindre que quand le public entonne "BayouNA !", il pense dire le nom basque de la ville.

    Le plus pathétique est la réaction officielle de l’Institut d’Occitan d’Aquitaine, sur sa page Facebook.

    Il y a quelque chose dans cette vidéo qui fait très mal, c’est un acte de décès en direct devant des milliers de personnes, avec la complicité d’un occitanisme institutionnel qui a perdu les pédales.

  • Un article du Jornalet sur la question :

    Martial inaugura en occitan las Fèstas de Baiona

    "Bayonne, la ville occitane du Bas-Adour où les cultures gasconne et basque se développent (sic) en harmonie."

    "Le prosei, écrit par Serge Javaloyès à la demande de l’InOc, a été lu par le chanteur bayonnais Martial et tout le monde qui s’était rassemblé devant l’hôtel de ville l’a repris en cœur."

  • Un peu de psychologisme à deux balles. Je me demande même si les vraies têtes pensantes de l’occitanisme profond ne se réjouissent pas, secrètement, de ce genre d’humiliations, infligées aux quelques Gascons conscients, par les BHL locaux, avec la complicité de gentils imbéciles et le niais assentiment de la populace "festayre" qui est, véritablement, l’aboutissement le plus hideux de la déliquescence de notre pauvre nation.

  • Je pense que les têtes pensantes de l’occitanisme sont moins perverses que cela et se réjouissent seulement, benoîtement, que leur langue "occitane" ait droit de citer lors d’un événement festif massif dont ils pressentent, non sans raison, qu’il est le lieu idoine pour exprimer l’idée d’une culture locale (nous avons tous, depuis longtemps, compris que le désir d’identification au fait basco-ibérique lors des fêtes estivales étaient un élément culturel important).

    Les occitanistes ne veulent pas jouer aux pisse-vinaigre qui iront détecter, dans la bouche des néo-locuteurs, surtout occasionnels tel ce jeune Martial, des défauts de prononciation. Dans l’hypothèse où leurs propres capacités linguistiques les autoriseraient à déceler lesdits défauts, qui en l’espèce sont effroyables ... Sans oublier la volonté normative présente dans tout occitaniste, qui peut, pour le coup, applaudir que le gascon noir bayonnais ne soit pas utilisé.

    Le reproche à faire à l’occitanisme, à mon sens, ne doit pas être celui de la perversité (ce serait excitant que cela soit le cas, car la perversité est créatrice), mais vraiment celui de la niaiserie. C’est un mouvement de pensée dont la sociologie médiane est celle de gentils profs de collège, complètement à l’ouest (trop à l’ouest nous concernant depuis qu’ils ont débordé la Garonne à Toulouse !), et dont les successeurs, leurs propres enfants, finissent intermittents du spectacle ou journalistes pigistes (c’est que l’État central n’embauche pas pour enseigner l’occitan, alors, il faut faire autre chose ...).

    C’est l’échec des idéaux d’une communauté née dans le foisonnement idéologique des années 60-70. Et pour paraphraser De Gaulle, pour que rien ne nous fût épargné, la déliquescence du mouvement occitaniste allait s’identifier avec le naufrage de la Gascogne ...

    NB :

    J’ai pensé un temps que certaines personnes dans l’occitanisme devaient se réjouir que les néo-locuteurs malhabiles prononcent la finale féminine atone comme un [a]. Après tout, de la sorte, la graphie deviendra vraiment phonétique ! : )

    Mais dans les faits, tout est bien plus grave : avec la perte de l’accent, c’est la perte de toute possibilité d’accent tonique correcte en "occitan". Les occitanistes jouent aux autistes sur cette question mais ils la savent centrale. Le souci, c’est que s’ils perdent une génération de locuteurs, il n’y aura plus de transmission possible. Il faut donc se taire, dans leur optique.

  • Bien sûr que non qu’ils ne sont pas pervers ! C’était pour rigoler un peu. La perversité n’est généralement pas le fait des niais mais des êtres dangereusement intelligents et psychologiquement instables.
    Mais bon, le spectacle de l’agonie gasconne est décidément trop pénible. Je suis favorable à l’euthanasie.
    Ici, sur ce site je veux dire, vous faites de l’acharnement thérapeutique et ce n’est pas sain.
    Laissez donc la nature faire, c’est plus digne.

  • Bon,je partage l’irritation de tous entendant "BayounA"(quoiqu’à deux ou trois reprises,le jeune Martial ait correctement prononcé ,presque à voix basse,"Bayoune"(donc il savait qu’en gascon c’est "Bayoune" et pas "bayounA" !)."Counèchè" n’est pas mal non plus dans le registre dans une région "negue" où l’on dit "counèche"...Mais je n’irais pas aussi loin que l’inconnu de 9h33 et 11h40 :la politique du pire n’a jamais servi à rien ,nulle part !
    Tout de même , ce qui est pire encore que "bayounA" , c’est que Javaloyès n’ait pas cru bon d’adapter si peu que ce soit son béarnais en le rendant bayonno-compatible (ce que donne à l’oral la prononciation "negue" retranscrite par Vincent). A l’écrit la première phrase aurait pu donner ceci :

    Haut !Vivòste !( encore que "vivòste" me paraisse bien béarnais...) Dobla ban !
    Baiona,Baiona,
    Qu’es lo ton jorn sacrat,las claus geteràn !
    Hens quauques momentòts
    Que cabusheràs hens l’inconegut parçan de hesta , (timpona :qu’es aquò ? lo petit hrair de la tinda, benlèu ?)
    Deu Bascoat vienuts,d’Iparralde cossirats,
    Las cantas,las flabutas,los txistus,
    Que tringlan ja hens lo ton còr de pòrt e de vila viteca !

    Franchement ce n’aurait pas été de sa part une concession si terrible,non ?

    En tous cas, conseil à nos amis d’Aci Gasconha,Academie Gasconer,Gascon Lanas et autres qui doivent bien avoir leurs entrées à la mairie de Bayonne:l’an prochain, faites donc votre "prosèi" tous seuls,comme des grands et ne passez pas par l’INOC ou autres officines brevetées.

  • Le prosei de Javaloyès est prononcé depuis quelques années, en fait. L’an dernier, en 2014, il s’agissait de "Sent Pançard", de feu le Carnaval Biarnés.

    A 12:00.

    http://www.dailymotion.com/video/x21idly_la-soiree-d-ouverture-des-fetes-de-bayonne-en-live-video_news

    NB : Je n’en peux plus de Vino Griego, un schlager autrichien, à toutes les sauces ... Cette chanson est devenue en France, l’hymne de l’Aviron Bayonnais ...

  • Lou "prousey" (prounouciat "prosèy" au coumencement de le videò, j’dis ça, j’dis rien...) n’es pas sounque un pleytey per un carnaval, qu’es entà díser coum l’a anat cercar lunh aqueth praube Javaloyès...

    Après, entà "l’occitanisme", que suy un chic hart de legir aqueth mot coum s’èra ua força ouculta, ordes de francs-maçons ou d’illuminati qui gabiderén lou mounde en secret. De vray, n’an pas ajudat arré, belèu poussat le carcassa au bèth houns de le hòcha, mes les gènts s’èran estadas interessadas, bèra pausa que haré que seré saubat lou nos gascoûn... L’escola Gastoûn Febus e tout aquo, qu’avè tout lou public que calè encoèra entà saubar lou dequò, e n’a pas cambiat arré... lavetz...

    Qu’èm coum los èlfes en lou Senhoú dous Anèths (!!), lou noste tèms qu’es acabat, que vam préner le ma, e l’atge dous omis que va començar...

  • Après, entà çò dou judjement sous hestayres, que ves trobi trop sevères tabè. Qu’i van entà s’ahartar ? Entà búver e se desfoular ? E be, òc, e qu’es pramoun de’quò qu’i anirèy jou tabè dissabte (e qu’i suy anat un bèth "ramat" de cops, ací e a les autas) !

  • A Monsieur ou Madame GSG :

    En gascon bayonnais, région neugue comme le reste du Bas-Adour, on ne dit pas counèche mais couneuche, par exemple.

    Donc, le texte de l’occitan professionnel qu’est Monsieur Javaloyès est une belle bouse, de l’ün cap a l’aoute. Bouse linguistique, bouse phonétique, bouse tout court. Moi, en tant que Charnégou, ça me met très en colère. Quèn lou saye amuche le libe, lou pèc euspiye lou dit. Pourquoi on écarte systématiquement les indigènes, ils puent de la gueule ou quoi ? On n’est pas assez bien ?

    Quant à la politique du pire, même pas besoin, le pire est déjà arrivé. Il faut quand même être bien naïf ou bien aveugle pour ne pas le voir. Bayonne est perdue pour le gascon par la faute des Gascons eux-mêmes.

    Je peux en parler avec une certaine science pour savoir qui sont ces fameux "Gascons" de Bayonne (Académie, Aci Gasconha) que j’ai fréquenté de très près et qui ne sont pas des aigles, loin, très loin de là. Le moindre bascouray de bas étage (et c’est le cas de la plupart des idiotes à frange et imbéciles à boucle d’oreille) les dépasse de la tête et des épaules, ne serait que par sa force identitaire, même si elle me fait profondément chier en tant que gascon, tant leur inculture et leur mauvaise foi sont autant d’appels à la baffe.

    Je ne sais pas d’où vous êtes mais moi je suis d’ici et j’ai ça sous les yeux en permanence. Les Basques sont très pénibles, je le vois et le vis tous les jours, mais les Gascons sont pitoyables. Venez donc voir ici si vous ne me croyez pas.

    ***

    A Monsieur Renaud :

    Pour se saoûler et boire et se défouler on peut aussi le faire entre amis, pas besoin de s’incorporer au troupeau bêlant pour ça. C’est bien pour les ados et ados attardés mais au delà d’un certain âge c’est pathétique. Ceci dit je ne connais pas votre âge et, si vous êtes sous trente ans, c’est encore concevable.

    Allez plutôt dans les fêtes des petits villages, c’est plus authentique et plus sain. Bayonne, Dax, la Madeleine ou Pampelune sont à fuir de toute urgence. D’ailleurs, les autochtones s’enferment dans des peñas ou des simili casetas pour ne pas être confrontés ni se mélanger à la populace avinée. On se bourre la gueule, certes, mais avec élégance. Et surtout, jamais au grand jamais on ne se donne en spectacle.

    Allez donc en Espagne voir si les locaux se vautrent dans leur vomi.

  • Je me suis résolu à aller visionner et écouter le truc sur dailymotion. Je n’avais pas encore osé de peur d’en avoir des aigreurs d’estomac.
    Quand on compare la dignité et la retenue du jeune basque et le show du pseudo gascon de pacotille, on hallucine. Pauvre Martial, même quand il parle français il a l’accent pointu.
    Mieux vaut rien que ça !
    Et la populace en bas. Quelle tristesse ! J’ai honte d’être gascon, quelle image nous donnons !
    Allez, je vais aller vomir et ingurgiter une boite de Maalox. Et puis je vous laisse tranquilles.

  • Les fêtes de Dax ne sont pas à fuir, bien au contraire.

    J’y vais tous les ans et j’aime l’ambiance bon enfant (si si !), même si il y a beaucoup à dire (par exemple j’aime pas les vitrines de magasin barricadées contre les casseurs). Mais les fêtes sont à l’image du pays.

    Quant aux "fêtes des petits villages", j’ai essayé une fois cette année.
    "Fiestas" en Gascogne profonde Tederic M.
    Il y a beaucoup à dire aussi, et finalement c’était Dax en modèle réduit, en bien comme en mal, à ce que j’ai vu. Seulement un rayonnement plus local...
    Mais que des hordes de jeunes viennent de loin jusqu’à Dax, ça me touche et ça m’intéresse. En plus, je sais que certains cherchent quelque chose qui pourrait s’appeler Gascogne, et c’est dommage si les gascons du cru s’enferment au lieu de leur offrir...

  • Il est toujours possible d’écrire aux organisateurs et de leur proposer une autre solution concrète.

    Le plus grave défaut du texte lu, dans quelque langue que ce soit, c’est qu’il n’indique pas :

     la raison de ce rassemblement
     le lien avec une culture
     le sens de la participation.

    Mais cela forcerait à revoir les fondements...

  • Martial que hica lo huec a Baiona... en gascon !

    "Las hèstas de Baiona de 2015 que s’avièn lo dimèrcs 29 de julhet. Ad aqueth parat, arron 40 000 festaires que vedón e qu’entenón, deu balcon de la Mairetat enlà, a Martial Betirac (miei-finalista de La Nouvelle Star) a clamar lo Prosei en occitan."

    http://www.in-oc.org/index.php/oc/actualites-83/actualitats-generaus/1786-martial-que-hica-lo-huec-a-baiona-en-gascon

  • Avec deux a et un x, maalox est vraiment très gascon. Ca doit se dire /mãlosh/. Drin de maalox ?

  • Toute cette histoire est invraisemblable !
    Si on lit le texte ci-dessous de l’INOC :
     c’est eux qui organisent la partie gasconne de l’évènement depuis 2003 (pourquoi eux, en vertu de quel contrat, avec l’accord de quelles organisations gasconnes de Bayonne ?) ;
     ils semblent recycler éternellement le même texte : j’ai écouté sans tout entendre ni comprendre, certes, le "prosèi" lu par Natasha Saint Piers en 2013 et il m’a semblé que c’était exactement le même texte. Donc depuis le temps on aurait pu en ôter 12 fois les éléments non bayonno-compatibles et vérifier la prononciation (tiens, d’ailleurs, Natasha dit bien "Bayoune" et pas "BayounA" !)
    J’espère que nos amis bayonnais vont se réveiller et écrire à la Mairie.

    Hèstas de Baiona

    De 2003 enlà, l’InÒc Aquitània que participa au debanar oficiau de las Hèstas de Baiona en acompanhar la Comission de las Hèstas, gavidada per Henri Lauqué. L’InÒc Aquitània qu’assegura oficiaument la preséncia gascona pendent las hèstas dab cantas, danças e proseis.

    Un centenat de cantaires que s’amassan deavant la maison comuna entà cantar cantas gasconas en aviada de las hèstas. La ceremonia de l’aviada qu’ei tanben lo moment d’enténer a parlar occitan suu balet de la maison comuna de Baiona. Atau, de 2004 enlà, mantua personalitat qu’an proclamat lo prosei de la ceremonia oficiau de l’aviada de las hèstas de Baiona.

    Qu’an lejut lo prosei :
     2004 : Laurent Cassouret & Cédric Pardeilhan (Aviron Bayonnais football)
     2005 : Jan de Nadau (cantaire deu grop fòlc gascon)
     2006 : Frédéric Fauthoux (Miaire de l’Élan Béarnais)
     2007 : Richard Dourthe (Capitani de l’Aviron Bayonnais rugby)
     2008 : Jean-Michel Larqué (jornalista esportiu)
     2009 : Nicolas Vergonzeanne (Escartur landés de toros de combat)
     2010 : Jean-Claude Coudouy (contaire bearnés)
     2011 : Julien Lescarret (torero gascon)
     2012 : André Minvielle (Jazzman)
     2013 : Natasha St-Pier (cantaira francofòna, acadiana)
     2014 : Sent Pançard (Rei deu Carnaval Bearnés)
     2015 : Martial Betirac (candidat Nouvelle Star 2015)

  • C’est un avant-goût de ce que sera l’Office public de la langue occitane, à savoir un organisme qui centralise toutes les initiatives en langue d’oc.

    Ensuite, il est vraisemblable que l’InOc se trouve, de facto, dans le désert identitaire actuel, le seul interlocuteur. Qui sont les "amis bayonnais" qui iront écrire à la Mairie ? Ils n’existent quasi plus.

    Je remarque par ailleurs dans la liste des lecteurs du "prosei", nombre de Béarnais ou assimilés : Jan de Nadau, Jean-Michel Larqué, Jean-Claude Coudouy, André Minvielle, Sent Pançard. Presque une année sur deux, un Béarnais.

    C’est trop, à mon sens, à proportion de l’importance du Béarn pour Bayonne historiquement, et cela illustre la difficulté qu’il y a à ce que l’occitanisme soit autre chose qu’une affaire béarnaise dans le "64". Si les choses avaient pris une autre tournure historique, le foyer bayonnais autour du Bas-Adour aurait dû au moins être aussi fort pourvoyeur de figures locales que le Béarn, ainsi qu’il le fut toujours.

    Mais il est clair que l’occitanisme béarnais, face à la vigueur identitaire basque, s’est couché, d’autant qu’il a toujours méprisé, héritage du félibrige, le gascon noir de la lande. Le BAB a été abandonné.

    La disparition du sentiment gascon à Bayonne en un demi-siècle est un phénomène impressionnant, elle qui le fit essaimer, le long de l’Adour, sur la côte du Guipuzcoa, elle qui fut la capitale des Landais méridionaux, des gens des barthes, des Charnégous.

  • adishatz Monde !

    Be quina misèra ! Vrai que lo prosèi declamat n’es pas iva causa hòrt escaduda mes entà tornar díser la vertat sonque los Gascons e son los fautius dens aqueth ahar. Ne’n voler taus bascos e taus occitanistes, açò ne pòt pas estar un jutjament correct permor que hèn çò que pòden sus un parçan on pòden manejar juste las brigalhas ! Tant que los Gascons a l’imatge deu rèi Leon ne se desvelha pas ! Atau que serà ! E benlèu lo trin qu’es déjà passat peus Gascons ! E a perpaus deu Martial a plan dit per un còp qu’èra en Gascon e vrai que la soa prononciacion ne convien pas tostemps qu’a balhat un chic d’arsec ! Qui sus Gasconha.com e devisa en un autentic e natre gascon ! Donc l’estat de la nòsta lenga de pertot qu’a perdut de la soa hòrça ! Perqué Gsg n’escriu pas a aci Gasconha e la mairetat de Baiona e los occitanistes de Pau ! Perqué pas ?

  • Si los gascons e son "fautius", qu’es bien segon jo de s’estar adromits e d’aver deishat comandar a occitanistas jacobins "hors sol" qui a l’òra d’ara profieitan d’un chic d’audiéncia auprèps de quauques elejuts locaus o regionaus ende produíser causas qui ne son pas compresas peu pòble pregon e apareishen de còps monstruosas au monde un chic mei assabentat de gascon.

    A prepaus de la lenga parlada sus Gasconha.com, donc deus enregistraments vocaus deu sit, qu’asseguri que nat ne bota l’accent tonic sus l’a finau atonic. Jamei n’i ei estat dit quauquarren com "BaioNA" ! Estosse lo cas, que valeré mei barrar la rubrica "lengue nouste".

  • Le milieu occitan est discret sur cette affaire de Bayonne. Mais il est possible, dans le Jornalet sous la plume d’Emmanuel Ripolls (inconnu au bataillon), de lire cette critique, qui est fréquente :

    "E òc, com ac sabem tots, de l’aviada prumèra deu noste monde, tots los ciutadans de Gasconha qu’an popat la lenga au brèç. Totun, quan los nostes "amics", ahiscats de la prononciacion, e deisharàn d’arcastar monde qui temptan, essajan, de parlar la lenga qui n’an pas aprés malaja dab pair e mair o a l’escòla. Quan ?"

    La critique est simple : cessez de critiquer la prononciation des néo-locuteurs, qui font des efforts, car vous venez de la sorte briser une dynamique.

    J’entends la critique, mais elle ne se comprend que dans une optique militante occitaniste. Ne pas désespérer Billancourt. Peut-être. Mais à mon sens, dans la vidéo en lien, le jeune Martial n’a tout simplement pas fait les efforts minimums, de telle sorte que le gascon, disons l’occitan, apparaît comme une langue sans prononciation fixe, sans syntaxe, propre à chaque locuteur.

    Je pense que cette indifférenciation est voulue par l’occitanisme. C’est la même qui concourt à enseigner aux pauvres gamins du lycée en 2 heures par semaine de cours d’occitan, pas moins de 5 grands macro-dialectes (languedocien, limousin, gascon, provençal, auvergnat). Nos élèves doivent être des génies capables de maîtriser 5 langues romanes en parallèle.

    Les occitanistes ne sont pas très à cheval sur la norme orale (en matière d’orthographe, en revanche, des ayatollahs). Pour la simple et bonne raison qu’une norme orale ou un vocabulaire typé, par exemple gasconne, empêchent l’émergence de l’oc standard, qui est une réalité du terrain, par élaboration naturelle : les jeunes néo-locuteurs rapprochent leur langue, en communiquant sur le net, en se rencontrant lors des festivals type Estivada, ...

    Dans le cas de Martial néanmoins, pas de paranoïa : je crois tout simplement qu’il n’a pas suffisamment travaillé le texte. Il y a eu un problème quelque part, personne ne l’a fait réciter ou ne l’a aidé à s’approprier le "prosei". Ou alors il a oublié ce qu’on lui a dit.

    J’aime bien Javaloyès, qui est un personnage sympathique, mais je dois dire que la qualité étrange de son texte joue pas mal. Ce texte ne respecte aucune forme poétique connue, il emploie du vocabulaire technique hors-propos, des mots sortis de nulle part (timpona ?) ... Face à ce "prosei", j’ai la même sensation qu’à la lecture de sa colonne dans la République des Pyrénées : je ne comprends pas ce qu’il me raconte. C’est mystique, religieux.

    Il doit être possible dans Rectoran ou Larrebat de trouver un texte sympa sur Bayonne. Je propose que dès maintenant, nous proposions quelque chose pour l’an prochain, que nous demandions à être associés à cette démarche. Quand je dis "nous", je dis ceux qui ont eu mal. Dans les faits, il faut contacter les associations locales et leur faire état du problème.

  • C’est cette prononciation du ’a’ final qui fait le plus bizarre.

    Car à ma connaissance même les languedociens le prononcent comme un ’o’ ouvert et le gascon de Bayonne entre le ’o’ ouvert et le ’e’ français.

    Jamais je ne l’ai entendu ’a’ !

    • Je crois qu’il suffit de prononcer tout simplement "Bayoune" en faisant entendre le "e" mais sans y mettre l’accent tonique, ce que toute personne qui a "l’accent du midi" fait naturellement. Comment n’a-t-on pas réussi à l’expliquer à Martial* ?

      Cette finale notée "a" en graphie alibertine peut se prononcer diversement dans le domaine d’oc, mais rarement "a" justement, et surtout pas à Bayonne.
      Mais ce qui est surtout fautif, c’est de mettre l’accent tonique sur cette finale qui est atonique !
      Si l’accent tonique est mis ailleurs comme il se doit, on entend peu la finale, et qu’elle soit prononcée o, a, e, ou entre ces voyelles, ça devient secondaire : la musique de la langue est préservée !

      * Martial, dont je n’ai pas encore écouté le prosei : après tout ce qui en a été dit ici, j’ai peur de l’entendre.

  • Que vourrí au mensh arremerciar aqueth brabe omi qui m’apren le vita (e lou peís), oun anar e oun ne pas anar, aquò que’m hèy plasè.
    Que hèci les hèstas depush l’atge de 17 ans e, oey, que n’èy lou double. E se ne les hèci pas mè tout an, que’m hèy toustèm hort de gay d’i tournar. Dounc... hèstas de vilatge e granas hèstas, aquò qu’at couneshi plân.

    1) Coum at a dit Tederic, le "petita" hèsta qu’es le medisha que le grana au moudèle inferioú.

    2) Le frequentacioûn noucturna que diu estar, en l’arrua, de cap a 18/23 ans. Que’m sentivi prou vielh engoan... mes qu’es atau. Que hadè 9 ans n’i èri pas estat. Qu’èy lejut de tout, e planprou ací tabè. Aunestament, n’èy pas vist nat cambiament de çò qu’aví couneshut. Medisha ambiança "bon enfant", tout lou mounde parla dab tout lou mounde, "perdoûn", man sus l’umbe se’t bousculan... Ua hartèyra, vertat, pisha dount chourreré quasi coum un arriu, goujats e goujatas hart negats... Bè, òc ! Pr’un moument de l’anada (e de le vita, percè ne’m bouti pas mè coum me boutèvi 10 ans a...), que pot anar.

    3) Lavetz, vertat que pot estar problematic tout aquiths joens qu’arriban de pertout, percè que pot desnaturar l’esperit de le hèsta (le counvivialitat, qué). Bè, jou, que l’èy troubada intact... Qu’èy parlat dab jouens de París, de l’Isère, de Nourmandia, e bè qu’èran touts arrespectuoús, consciènts que n’èran pas a soucasi, etc...

    4) L’embarrament dou mounde dou crot (penas, clubs privats, etc...) qu’es tabè ço qui hèy pujar lous prètz e qui harà de’queth moument convibiau, un boûn petit moument enter gènts qu’an lous mejans, entà touta l’inteligentsia snoubinarda dou mounde "taurin"...

    5) Entà ço de le jouinessa dount vèn ací, qu’i a de tout : ne pòden pas díser que soun atau ou atau, que seré coum díser "les blondes sont comme ça, les rousses, comme-ci"...

    6) Belèu, un aut an, qu’i anirèy lou journ pramoun de’m sentir un chic vielhot, mes i estar au bèth co de le neyt, qu’es toutûn un sentit interessènt : lou d’estar plan hòra de le vita nourmau.

  • "Il doit être possible dans Rectoran ou Larrebat de trouver un texte sympa sur Bayonne. Je propose que dès maintenant, nous proposions quelque chose pour l’an prochain, que nous demandions à être associés à cette démarche. Quand je dis "nous", je dis ceux qui ont eu mal. Dans les faits, il faut contacter les associations locales et leur faire état du problème."

    Excellente idée Vincent ! Je vous souhaite bien du courage !

  • Que reste-t-il du gascon de Bayonne ?

    Il suffit de lire le magazine de la ville avec un édito trilingue !

    Le magazine de la ville de Bayonne, 183-mars/avril 2015-éditorial.

  • Cette version de l’éditorial du journal municipal en gascon standard et institutionnel (bref, peu savoureux !) est représentative de ce que les occitanistes ont obtenu ici et là ces dernières années.
    On sent ici que c’est une concession faite à "l’occitan" en symétrie aux concessions faites au basque.
    Je suis pour le principe d’une présence du gascon dans les journaux municipaux de l’aire gasconne, mais j’aimerais qu’elle soit plus spontanée, moins corsetée : un titre ou un sous-titre par ci par là, des articlets originaux très courts et non traduits en français (sinon 99% des lecteurs vont lire la version française), d’un esprit alerte et dans une graphie accessible à la population ordinaire, avec quelques explications de mots...

    Et bien sûr, il faudrait que le gascon utilisé soit celui de Bayonne (en tout cas du negue sud-landais), qui pourrait faire plaisir aux quelques vieux bayonnais et sud-landais qui restent.

  • Bonjour Tédéric,

    Pardon par avance mais je regrette d’avoir cédé à la colère et envoyé le message 26 alors que je m’étais promis de ne plus jamais participer à aucune polémique occitano bidule. Peux-tu le supprimer STP en expliquant succinctement pourquoi.
    Merci et pardon pour le dérangement.

    Philippe

    • Lo messatge 26 que serà donc remplaçat per un aute.
      Qu’ès perdonat, Halip, mès avisa’t : pensavi a tu entà diser lo prosei de les hèstas de Baiona de 2016, mès calerà un chic mei d’estabilitat entà héser lo jòb !-)

  • Que me’n sèi mau totun e, m’arrecastèssis quauqu’arré, qu’aurés arreson.
    Que m’aurí meilèu calut nhacar le lenga e trucar suus dits. Qu’es pramon de’quò ne serí pas jamèi podut estar un bon politic, d’estar tròp brèc e briga diplomata.
    Ta çò deu "prosei" de Baiona, se n’es pas un escarni de les toas parts (piltzar hori !), que carré qu’estossi un Baionés entau har. N’èi pas por de parlar davant monde mès n’èi pas nada legitimitat entà parlar deu balcon de le mairetat de Baiona avant.
    Tà çò deu Martial, ne’u cau pas excusar d’arré, que hèi çò qui pòt.
    Alavetz, que contunherèi de’vs har passar les maneitas qui hargui, pleitejar a l’entorn d’iras, e que serà lo tot.
    Ua vercion de le toponimia unqüèra arrelejuda que va arribar davant le fin deu mes.
    Tà çò de mèi, cho e xardit !

  • Adichat,
    Lous qui-m counéchin que-m ban recounéchẹ, ya...
    Tout ço qui biéni de léyẹ sus « les héstes de Bayoune » que te-m fout ûe grane hounte. Quoan béy ûe crouts de Toulouse sus la porte de daban d’û lìbẹ de gascoû, qu’éy pariè. Quoan léyi lou mout « occitan » au loc de biarnés ou gascoû, la bergougne que se-m puye ta las machères y quoan béy û panèu escribut « SOEISH » au loc de « SOEIX » (quartiè d’Aulouroû) qu’èy hàmi de-u pe ha peta.
    Lous occitanìstẹs que s’y soun escaduts à destrusi la culture gascoune de Bayoune (e pas soùnquẹ malurousamén). Quin ? Qu’éy aysit, ya, per edzémplẹ en escrìbẹn « LA NIVA » au loc de « LE NIBE »... Qu’àymi méy de bédẹ ûe Bayoune basquéte que nou pas « occitane ». Esta bàscou qu’éy ûe identitat bertadère y méy pròchẹ de la noùstẹ que de la de Toulouse !
    Que soun engoère harts de subbencioûs, qu’an moùndẹ de pagats entad aquero, qu’an lou dequé, ya, enta-ns ha caga coum cau ! L’occitanìsmẹ que hè bàdẹ pèc à-de-bounes, qu’at bedém tout die dap éths : tè, que-ns hèn biougrafies sus Wikipedia, que-p pàrli de Moussu Javaloyès, més que-n y a d’àudẹs... :D !!!
    Au sudyèc deu noùstẹ gran escribâ, que-p hìqui debath lou ligàmi entau blogue de Marilis Orionaa ta que pe-n pouchquiat arrìdẹ drin, toutû...
    Hèt-pe-n de bounes y tad aquéstẹs tours !
    LOU LIGÀMI : http://hiquetysau.blogspot.fr/2011/01/badaboum-patatouf-la-realite-de-sergi.html

  • La culture de la ville de Toulouse ne nous est pas irrémédiablement étrangère tout de même ...

    Je comprends aisément que, malheureusement, Toulouse s’identifie au mouvement occitaniste, surtout dans le Sud-Ouest où il est puissant (alors qu’en fait, les têtes pensantes sont à Paul-Valéry à Montpellier). D’où la facilité rhétorique à recourir à l’équation entre Toulouse et un mouvement occitan que l’on veut éloigner de nous.

    Mais à la vérité, Toulouse est une ville qui est familière à l’ensemble des gens qui habitent la Gascogne défendue sur le site. C’est la grande ville d’une moitié de la Gascogne, y compris pour partie le Béarn, qui y envoie sa jeunesse.

    Toulouse, c’est une grosse ville à la confluence de la Garonne et de l’Ariège. Toulouse ce sont les Pyrénées, les coteaux gras de l’ancienne civilisation agricole de la Catinou.

    Bref, Toulouse, c’est notre Sud-Ouest, dans tout ce qu’est historiquement cette ville (je ne dis pas la Gascogne, outre le fait que Toulouse est bicéphale, car la Gascogne partage avec le reste des pays du bassin aquitain des points communs).

    Je ne conçois pas la Gascogne sans le coucher de soleil sur la vallée de la Garonne depuis Auvillar, sans l’église de briques de Simorre, sans la cathédrale de Saint-Lizier. Et bien, tout ça, c’est "Toulouse", une Gascogne toulousaine au sens large.

    On peut défendre la Gascogne sans détester Toulouse. On peut même aimer cette ville, du moins ce qu’elle a été (moi je l’aime). On peut défendre farouchement la différence gasconne et concéder que les pays gascons ne sont pas culturellement si différents que cela des autres pays du bassin de la Garonne, qui ne vocalisent pas le l et n’aspirent pas le h (Quercy, Périgord, Rouergue, Toulousain, Albigeois, Pays de Foix, ...).

    On peut même concéder, si l’on est honnête, que le gascon se fond, par continuum, avec les parlers romans non-gascons, de proche en proche, de village en village. Ce qui n’enlève rien au caractère distinctif des traits les plus saillants du gascon, par probable action substratique.

    Toulouse n’est pas responsable de la rage uniformisante de l’occitanisme. Cette ville nous a même donné, au contraire, à l’Université du Mirail, des passionnés de la diversité gasconne : Séguy, Allières, Ravier, ... Les pays comme le Quercy ou le Pays de Foix souffrent autant que les pays gascons des simplifications occitanes. Le langage toulousain lui-même est brimé, absent de la signalétique bilingue de la ville au profit d’un occitan standard que personne n’a jamais parlé.

    La lutte à mener est celle contre l’occitanisme jacobin. Pas contre cette pauvre ville de Toulouse.

    S’il y a un combat à mener contre Toulouse, ce n’est certainement pas contre sa culture autochtone évanouie mais contre ce qu’elle est devenue aujourd’hui, à savoir une métropole française qui bouffe chaque année encore plus de terres agricoles, absorbe la jeunesse dynamique des villes moyennes à 200 kilomètres aux alentours. L’occitanité de Toulouse dans ce cadre est sans objet.

  • Engoan, qu’ei l’umorista baionés Farid Amziane qui digot lo prosei.
    N’èra pas tròp mau : sustot Baiona qu’èra bien prononciat. Quauques mots mancats (accent tonic mau plaçat, diftonga escarraunhada) : dia (sacrat), flabutas, mèsclan... dens horra blanca e roja, horra n’anava pas, mès blanca e roja qu’anava... coma per exemple vila vitèca, horra blanca e roja, tostemps atau... qui èran dits haut e plan com cau.
    En esperar que quauque còp l’auram en gascon negue de Baiona...

    Enregistrament escotable sus l’article de la Rép, mès ça jos ua insercion Facebook en esperar que foncione...


Un gran de sau ?

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