Carta de Gasconha

- Halip Lartiga

Carta de Gasconha
"Les arreferéncias que sonn les deu mon liberòt, mei le carta d’ En de Tourtoulon et les d’En Auguste Longnon"
Halip Lartiga

Les criticas que serann bienvinudas.

Grans de sau

  • Bonjour les amis,

    Pour la carte, il y a quelques corrections que je vais réaliser et j’enverrai la nouvelle mouture à Tederic dès que possible. Vous pouvez l’utiliser comme bon vous semble, je n’ai l’intention d’en tirer aucun profit, comme tout ce que j’ai toujours fait depuis des années.
    Si vous avez des suggestions, j’en tiendrai peut-être compte. Si quelqu’un connaît un cartographe de qualité qu’une réalisation plus professionnelle intéresserait. Celle-ci est assez complète mais tout de même artisanale.
    Autre chose, plus pragmatique et réel. Pour ceux qui sont intéressés, un parti politique de sensibilité vasconiste vient d’être créé en Navarre/Vasconie ultérieure. Ceux qui veulent adhérer ou bien soutenir financièrement seront les bienvenus, pour la cause vasconne. Les cartes c’est bien mais c’est un peu juste pour faire vraiment bouger les choses.

    Voici le lien. http://www.libertate.eu/eu/ipar-baskoniari-buruzko-beste-gauza-batzuk/

    Une délégation occitaniste paloise, je crois, a cru bon de venir faire de la propagande au marché du livre de Durango. Donc, nous avons publié immédiatement deux articles dans le journal du parti que je vous mets en lien. Vous pouvez lire ce blog en basque ou en castillan. J’ai personnellement été interviewé par la radio de Gasteiz et le serai la semaine prochaine par une autre radio du Sud pour parler de l’occitanisme. Vous pensez bien que je vais les informer de la vraie nature de ce mouvement qui s’évertue à dénationaliser et aliéner les Vascons du Nord que nous sommes. Ici ils adorent qu’on leur dise que Bayonne c’est l’Occitanie. Je leur fournis d’ailleurs les articles occitanistes à ce sujet, notamment ceux de M. Sumien qui les traite d’impérialistes. Venant de la part d’un occitaniste de cet acabit c’est, presque, risible. Mais ici, les activités en faveur de l’identité et de sa défense sont décidément bien loin du folklore post-soixante-huitard occitan. Bref, un autre monde.
    Donc, nous n’allons pas laisser les occitanistes français venir répandre ici leur catéchisme dogmatique. L’accueil sera courtois, peut-être, mais on leur dira clairement qu’ils ne sont pas les bienvenus. Qu’ils ne croient pas qu’ils vont pouvoir faire comme en Catalogne. Mes amis et votre serviteur seront là. J’ai donc déjà écrit cet article, suis intervenu à la radio de Gasteiz et une autre radio basque navarraise veut que je leur parle des occitanistes et de leur projet quant à la Gascogne. je pense que ça va leur plaire énormément. Pour ceux qui veulent aller plus loin et qui en auront le courage et la volonté, je vous invite à apprendre quelques rudiments de basque. Je peux en témoigner, notre message passe vraiment bien de cette manière. Et puis l’avenir est ici, sûrement plus avec les occitanistes, mouvement moribond qui n’a rien apporté à la Gascogne en 70 ans, si ce n’est éloigner notre peuple de son identité profonde et véritable.
    Un petit message amical au occitanistes prédicateurs qui auraient l’idée saugrenue de vouloir venir faire du prosélytisme sous nos cieux euskalduns. KONTUZ IBIL ZAITEZTE LAGUN MAITEAK !

    Bien cordialement amis Gasconhautes.

    Philippe Lartigue

  • Désolé de contredire une nouvelle fois , au sujet des relations basco-gasconnes,Philippe Lartigue que j’estime par ailleurs beaucoup :
    Il y eut dans l’histoire de la Gascogne un « moment navarrais « entre 1512 (année de la conquête de la Navarre du sud par Ferdinand d’Aragon et ses troupes castillano-aragonaises ) et 1568 ,année qui vit les troupes de la reine Jeanne de Navarre (Albret) sous le commandement d’abord théorique puis effectif d’Henri de Navarre,son fils, lancer la première « guerre de religion « française à la tête du parti protestant du royaume .Dès ce moment,il fut bien clair que l’enjeu et le terrain des affrontements serait la France elle-même et qu’une possible indépendance gasconne,sous le sceptre de la maison d’Albret-Bourbon à partir des souverainetés de Navarre et Béarn,n’était plus un enjeu . Elle ne le fut plus jamais ensuite. Aujourd’hui le navarro-vasconisme n’est plus que l’application d’un complexe de gribouille collectif (enfin,si peu collectif …) : pour échapper au mythe d’une Occitanie inventée et à construire,créer une grande Navarre tout aussi aussi mythique , derrière laquelle avance plus réellement ,quoique avec une faible probabilité de réussite effective, me semble-t-il , un basquisme cherchant à récupérer au nord quelques territoires supplémentaires,tant démographiquement que par une recréation culturelle artificielle . La Gascogne est-elle pour ce mouvement l’équivalent du pays gallo pour la Bretagne ? Qui voudrait donc chez nous d’une position si subalterne et contraire à tout notre vécu ? Ce qui n’empêche en aucune façon,d’ailleurs,des liens d’amitié et un désir de coopération forte avec nos voisins du sud,évidemment .
    Par ailleurs,je ne comprends pas bien la nature de cette carte qui associe Gascogne ,Labourd,Soule et Basse-Navarre (pourquoi pas ? ) mais aussi apparemment un gros morceau de Guipuzcoa avec Saint-Sébastien/Donostia si je déchiffre correctement .

  • Bonjour à tous,

    Comme c’est le cas depuis bientôt trois ans, je ne souhaite plus participer aux polémiques concernant notre pauvre et moribonde Gascogne. Chacun fait son chemin du mieux qu’il peut et selon ses convictions. Les seules fois où je sortirai de mon silence ce sera quand je verrai les occitanistes venir nous enquiquiner au Sud, comme en ce moment. Pour ce qui est du Nord, à Dieu vat. J’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire et ne souhaite pas y revenir. J’ai fait ce que j’avais à faire en Gascogne mais maintenant je n’y crois plus. Les Gascons n’existent plus en tant que peuple un point c’est tout. J’ai transmis à Tederic un petit document pour aider à la lecture de cette carte et éviter les possibles mélectures.

    Bien cordialement.

    Philippe Lartigue

  • Bonjour Halip/Philippe,
    Une seule phrase,si vous le permettez:la Gascogne et les gasconhautes de toute opinion vous regrettent ;peut-être nous reviendrez-vous un jour.
    Adixatz e siatz hardit !
    GSG

  • Bonsoir M Lartigue,
    Y a-t-il une derrière le choix des villages figurant sur la carte ou bien est-ce aléatoire ?

  • Monsieur, ou Madame,

    Au début, quand je réalisai la première carte de 1998, j’avais choisi la plupart des lieux en fonction de l’intérêt, historique notamment, afin d’y porter des mentions qui me semblaient intéressantes pour l’Histoire de notre Gascogne. Celle que vous avez sous les yeux a été enrichie d’autres communes, pas tout à fait prises au hasard mais afin d’avoir un maillage régulier et suffisamment dense pour donner à voir un maximum de noms en gascon normé et avoir suffisamment de points de repères pour pouvoir, par la suite, situer n’importe quelle commune, même celles qui ne sont pas indiquées. Je me suis attaché à rendre bien visibles et intelligibles les limites. Celle du duché de Gascogne et celle des dialectes de la langue gasconne, qu’on peut suivre pratiquement village par village. Donc, c’est à la fois quelque peu aléatoire sans l’être totalement. Mon souhait serait de réaliser une grande carte touristico-historique, qui présenterait les reliefs, la végétation, les noms de tous les pays gascons et toutes les communes. Les routes, les fleuves et rivières etc... Bref, une carte exhaustive tout en gascon. C’est une travail énorme et il faudrait ensuite trouver un cartographe professionnel pour la réaliser. Celle qui a été publiée il y a 16 ans chez Princi Negue comportait pas mal d’erreurs. Celle publiée chez Per Noste était quasiment corrigée mais en graphie occitane normée, comme le souhaitait l’éditeur. Celle-ci, que je viens de réaliser, est presque exempte d’erreurs, sauf celles qui sont passées au travers de mes lectures et relectures et qui seront corrigées et signalées par les utilisateurs. Les choix graphiques sont ceux que préconisaient Jean Lafitte et qui, encore aujourd’hui, me semble être la réflexion la plus aboutie sur la standardisation du gascon écrit.
    Bref, mon but est de forger des outils pratiques car, si je pense que dans les circonstances actuelles il n’y a aucune chance de restaurer notre langue, il faut que nous laissions ces outils pour qu’un jour, peut-être, les générations futures puissent avoir des bases et surtout des bases alternatives face au projet occitaniste qui se dévoile de plus en plus clairement, sauf à ceux qui sont et seront toujours dans le déni. Je ne participe plus aux débats stériles, je me contente d’oeuvrer modestement et positivement, j’espère, en dehors de toute polémique. Le mieux pour nous, Gascons, est de faire notre chemin sans essayer de ferrailler contre les occitanistes. Ce n’est que du temps perdu et de l’énergie gaspillée en vain. C’est improductif. Qu’ils fassent ce qui leur semble bon et ne nous occupons pas d’eux, tout simplement. Les occitanistes occitanisent et la caravane gasconne passe.
    Donc, je ne réagis plus ni ne lutte plus contre l’occitanisme, je ne discute plus et évite consciencieusement tout contact, sauf quand il essaye de faire de la propagande chez nos frères basques, comme récemment à Durango. Oui, après être aller évangéliser en Catalogne, ils tentent en Vasconie du sud. Je me suis fendu d’un article sur le site d’un parti politique récemment créé et répondu à des interviews radiophoniques pour avertir les abertzales qui voudront bien lire, écouter et comprendre. Ces interventions ont été relayées et ont provoqué des réaction plutôt positives de la part d’un monde qui ignore à peu près totalement ce qu’est l’occitanisme véritable, celui qui veut en finir avec le particularisme gascon, celui qui aliène. Bref, celui qui nie la spécificité de la nation vasco-aquitaine. En gros, il ne faut pas leur expliquer longtemps pour qu’ils voient assez vite à quel genre de néo-jacobins à la sauce méridionale ils ont affaire.
    Je continuerai donc à envoyer des petits articles mais, comme je le fais depuis maintenant 3 ans, je ne répondrai à aucune tentative, même modeste, de polémique occitano-gasconne, ou gasco-basque. Les Gascons doivent choisir les bons alliés et ceux qui veulent voir voient bien que les Occitans ne sont pas les meilleurs partenaires.
    D’ici quelques jours, j’enverrai une nouvelle version un peu augmentée et corrigée de cette première mouture.

    Avec mes meilleures salutations.

    P. Lartigue

  • Grand plaisir de vous revoir sur ce site !

    Faire des cartes est réalisable avec du temps et de l’application. La diffusion fait problème : si la carte est grande, il faut user de cartons de présentation dans les papeteries, comme on fait pour les dessins ou planches, et diffuser sous plastique sinon ça s’abîme. Pour l’expédition individuelle, on se sert de tubes. Bref, tout ce qu’il y a de plus malcommode pour qui n’est pas de la partie à 100 %. Pourtant les carte sont l’un des supports essentiels au réveil gascon.

  • Adiu Halip,

    A prepaus daus noms gascons en Gasconha septentrionala, sus la carta, èi quauquas remarcas.

     Austen => Ostens ? (cf. BBF)
     Sent Milion : tanben Sent Melion (pron. Semelion)
     Poi Seguin : labàs, disen pei
     Perqué Còguth Mont ?
     Granhòus => Granhòs ? (cf. BBF)
     Luc Mau => Luc Maur ? (cf. BBF)
     La Tèsta de Buix => La Tèsta ?
     Sent Bibian => Sent Vevian ? (pron. Semevian)
     Sent Dicenç => Sent Idenç ? (prononciacion locala)

  • A PJM et Gaby,

    La réalisation d’une carte est en effet problématique et l’objet fini serait assez cher à mon sens, peut-être trop pour un public somme toute restreint.
    Pour ce qui est de l’écriture des toponymes. Le problème est que les recherches en matière de toponymie avancent sans cesse et ce qui était supposé hier n’est plus d’actualité aujourd’hui avant que demain change encore la donne. Ainsi, pour certains noms de lieu, il y aura encore des changements.
    Austen est la dernière hypothèse de Bénédicte Fénié, que j’ai encore vue récemment. Sent Milion, Poi Seguin et Coguth Mont. J’ai conservé les premières hypothèses de Bénédicte et les ai croisées avec celles de Patrice Poujade.
    La Tèsta de Buix. C’est vrai que les autochtones, ce qu’il en reste, ne disent presque jamais "de Buch" (ils disent d’ailleurs Buc) mais je l’ai écrit pour faire référence au captalat. Granhòus pour respecter l’étymologie puisqu’il s’agit d’un faux toponyme en -os. Bénédicte pense d’ailleurs que c’est aussi le cas de Pissos que serail en fait Pissòus. Mais là c’est bien moins clair. Pour Luc Maur, l’hypothèse existe mais reste à vérifier, j’en ai très récemment parlé avec elle. Sent Bibian et Sent Dicens. J’ai conservé les graphies en cours, notamment chez Poujade dont je trouve le travail très intéressant. A comparer avec le Saint-Dizant-du-Gua, de l’autre côté de l’estuaire. J’ai parfois hésité entre la forme écrite et la prononciation locale, surtout quand elle est attestée par l’ALG. Pour Belhade, par exemple, j’ai choisi Velada et pas Vath Lada qui ne me convainc guère du fait d’une mutation phonétique assez improbable dans la mesure ou un A tonique, en gascon "noir", ne devient jamais un E atone ou prétonique.
    Mais, comme je l’ai dit en préambule, tout cela est par définition loin d’être intangible et c’est bien le problème de la fixation écrite des noms de lieux. Par contre, j’ai toujours trouvé intéressant le parti pris de BBF d’écrire les noms de lieu composés en séparant les composants, Castèth Nau, Mont Ardon etc...
    Bon Noël à tous

  • Au fait. J’ai envoyé la dernière mouture de la carte, un peu augmentée, à Tederic.

  • Je suis décidément très distrait.

    toponimiaoc.webs.com/

    maps.library.utoronto.ca/cgi-bin/files.pl ?idnum=1810

  • ERRATA

    Mau Vesin (32) qu’es a l’estrem deu ducat de Vasconia mès briga dehentz. Havars (31), arrèis, qu’i es.
    Perdonatz. Se ne védetz mèi, que les pòdetz corregir.
    Cf. les hitas deus vielhs abescats de Lombèrs et de Comenge. Les cartas deu tèmps estat que sonn de bon trobar suu hilat.

    Hartu itzazue nire akitano-baskoi agurrik beroenak. Arrecebetz les mias adixadas aquitano-vasconas mèi calurosas.

    GORA BASKONIA HANDIA, GARONATIK EBRORAINO ! GORA GURE HERRI MAITEA !
    BIZI LUZEA IZAN DEZAGUN !

    Filipe Arteaga, Bizkarrotzetik.


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