Triangle rouge comme un fanion (avec une croix des mousquetaires) Ec.Domnowall (identifiant Wikipedia)

Triangle rouge comme un fanion (avec une croix des mousquetaires)
Ec.Domnowall (identifiant Wikipedia)

Grans de sau

  • Je ne vois pas comment la Gascogne pourrait choisir ces armes qui sont celles choisies par le Roi pour sa garde personnelle.
    Même si plusieurs Gascons furent Mousquetaires, mais du Roi de France pas de La Gascogne.

  • Les mousquetaires étaient des traitres collabos !

  • Éliminer tous les symboles qui seraient taxés de trop français, trop anglais ou autre, c’est possible, mais ça ne laisse que la Dauna de Brassempoi ou d’autres motifs antiques.
    Et il faudrait aussi écarter la croix occitane qui serait trop toulousaine !
    Tout cela signifierait qu’on tiendrait pour nulle toute l’histoire de la Gascogne des derniers siècles.
    D’autre part, l’unité des Mousquetaires a été formée à l’origine par Henri IV, donc elle était le témoignage de cette époque où c’est un Gascon (Béarnais) qui a conquis la couronne et la France, et non l’inverse.
    La croix fleurdelysée a même été proposée — avec deux graphismes différents — par le Conservatoire du Patrimoine de Gascogne comme emblème de la province (voir l’actuelle page 13 de cette rubrique).

  • Le lion est l’un des emblèmes médiévaux les plus répandus.
    Il est attesté en pays gascons depuis si longtemps que je ne vois aucune raison de ne pas l’intégrer dans le "logiciel gascon".

    Il a le mérite de rappeler la participation gasconne à cette quasi-confédération de peuples qu’on qualifie justement d’"Empire plantagenêt". Les Bordelais et Guyennais en général n’ont pas eu à s’en plaindre.

    Traiter les mousquetaires de "collabos" est évidemment un anachronisme et n’a aucun sens.
    Les différents modèles de croix fleuronnées, bourgeonnées, flamboyantes, etc., sont très communs dans nos arts populaires.
    Le désir bien compréhensible de se démarquer face à l’envahissant "voisin" français ne doit pas conduire à refuser des propositions harmonieuses et bien conçues.
    Il ne tient qu’aux municipalités, institutions, commerçants, clubs sportifs, etc., de reprendre les signes disponibles, au lieu de dépenser des fortunes en logos.

    P-S : Les interventions anonymes sont-elles compatibles avec l’esprit d’un site convivial, honnête, où l’on a le loisir de se disputer sans pour autant s’agresser bêtement ?

    Même au deuxième ou au cinquantième degré, il y a des mots qui sont faits pour discréditer.

  • Il faudrait scruter de près le rôle et l’importance numérique des Gascons dans l’entourage d’Henri de Navarre, à la cour, dans l’administration et certains corps militaires, et mesurer leur évolution sous le règne suivant, en analysant aussi la thématique de la mort du roi dans les oeuvres gasconnes de cette époque (élégies, déplorations).
    N’identifierait-on pas le regret d’un âge d’or auquel aurait succédé une période de rejet dont les ’Gasconnismes corrigés’ viendront souligner pour la bonne société le caractère définitif ?

    Une étude du recrutement du corps des Mousquetaires du roi (et non de tous les servants de la même arme) montrerait sans doute la fluctuation des Gascons dans ces milieux, et leurs espérances, dans un jeu social encore ouvert pour un temps.

    Ces études existent sûrement (je ne les ai pas lues). Un regard historique serait intéressant.


Un gran de sau ?

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