La « hesta » en Comminges et Magnoac vers 1960 Guy Pierre Souverville

A chacun son époque sans doute... j’observe avec curiosité le comportement de nos juniors dans leurs ébats.
Peu ou presque pas de musique dansante, en revanche consommation sans retenue. A relever que la « hesta », obsolète pour leur grande majorité, les entasse dans diverses boites, des établissements qui auraient été hors de prix pour nos générations indigentes.

Vers 1960, dans nos villages, rares étaient les salles de fêtes dignes de ce nom.
On y suppléait par un terrain au sol de terre battue, un « support » qui demandait à être longuement préparé les jours précédents. Installation électrique sommaire, suppression des racines verruqueuses des platanes, mise en place d’une haie de genévriers devant l’estrade, le tout sous la menace des orages qui pouvaient mettre la manifestation à mal, voire l’annuler.

La « hesta » en Comminges et Magnoac vers 1960
Guy Pierre Souverville

Constat aujourd’hui inversé, il y avait deux fois plus de garçons que de filles, leur horde se ruait vers elles avec l’humiliante veste en fin de course ! Qu’importe, d’autres « hestas » suivraient et il en aurait fallu davantage pour éroder l’optimisme chronique de nos vingt ans.

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