bruc

français : bruyère

Viendrait du mot gaulois "bruca", qui a le même sens.
forme féminine : bruga (prononcer "brugue"...)
dérivé :
brucar, brugar (prononcer "brucà") : endroit où il y a du "bruc".

voir aussi :

 

Grans de sau

  • "bruc" ou "touge" en patois ou gascoun.

  • "bruc" est la bruyère d’été, "caluna" la bruyère d’automne.

  • Alain Bordessoules présente les mots "bruc" et "touge" comme synonymes.
    Le mot "touge" ("tuje" en gasc.bazadais) reste à mes yeux ambigu.
    Il désignait l’ensemble des plantes diverses (fougères, mousses, bruyères, ajoncs, genêts, brandes, etc.) destinées à constituter la litière d’hiver des animaux.
    Ces végétaux, ou dominaient certes les bruyères, entassés en "pilot" (tas qui tenait plus de la meule) près des étables étaient alors coupés en tranches avec un "coupe-tuje" dit encore "pique-tuje", sorte de scie à grosses dents tenue par deux poignées.
    Par ailleurs un autre outil, le "trunc-tuje", énorme bêche crochue à deux dents (poids 2-2,5 kg) servait à dessoucher les mêmes brandes, genêts, ajoncs etc.dans les défrichages.
    Il me paraît donc difficile d’assimiler "bruc" et "tuje".

  • D’une feuille d’un vieux dictionnaire que j’allais utiliser pour allumer le feu - mais à chaque fois, c’est un arrache-coeur, et je vais cesser d’utiliser ces vieux dictionnaires si instructifs et bien illustrés - je lis que bruyère vient du celtique brug, buisson ; ça confirme le "Viendrait du mot gaulois "bruca"" de la fiche ci-dessus.

    Sachant que le gascon ne peut prononcer brug que "bruc", je suis frappé par son aptitude, et peut-être plus largement celle de l’occitan, à garder exactement la forme celte, tout en lui donnant un sens apparemment plus précis.


Un gran de sau ?

(identification facultative)

  • [Se connecter]
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document