surrèr, surrèir

français : chêne liège

Prononcer "surrè", "surreÿ" pour la forme nord-gasconne écrite surrèir en graphie alibetine.
dérivé :
surreda (prononcer entre "surréde" et "surrédo"), surret : endroit planté de chênes liège

Toponymes Surret, Surrède, Surrey... dans l’est du massif landais

 

Grans de sau

  • "Ses noms occitans sont siurièr en languedocien et suvrier en provençal, dérivés du nom latin suber (liège), qui définit le nom d’espèce Quercus suber. Une "subéraie" se dit donc en occitan une siureda, ou une suvriera. [...]
    En catalan, cet arbre s’appelle surer, et une forêt sureda"
    [Josiane Ubaud - http://www.shhnh.com/index.php?option=com_content&view=article&id=24&Itemid=54&limitstart=3]

    Du coup, je ne sais pas s’il faut vraiment écrire "surrèr" avec deux "r".
    Je remarque aussi que le gascon est identique sur ce mot au catalan, et différent du languedocien.
    Mais Josiane Ubaud a vite fait d’escamoter les étiquettes "languedocien" ou "provençal" pour asséner que "Une "subéraie" se dit donc en occitan [mis en gras par moi] "une siureda, ou une suvriera".
    Comme souvent chez les occitanistes languedociens, le gascon est ignoré ; on ne le prend en compte que pour gonfler la carte de l’Occitanie.

    • C’est toi qui a mis la carte ci-dessus, Gaby (Toponymes Surret, Surrède, Surrey... dans l’est du massif landais) ? Je ne la vois qu’aujourd’hui.
      Elle me touche personnellement parce que ma grand-mère maternelle était née dans un de ces lieux qui s’appellent "Le Surret" (à Réaup). Je suis toujours désolé de ne pas avoir de photo de cette petite maison landaise, très modeste, qui a été démolie (par la veuve d’un cousin !). Le père de ma grand-mère cultivait des chênes-liège.

      Plus récemment :
      Quand Vincent m’a rendu visite à Réaup cet hiver, il s’est arrêté devant un majestueux chêne-liège, près de Sauton (la plupart des chênes-liège qu’on voit dans ce périmètre est-landais sont des "plantules" comme le dit le document ci-dessus).
      Il était étonné de voir un arbre aux feuilles persistantes et ne savait pas que c’était un chêne-liège.
      Du coup, j’ai remarqué qu’en hiver, dans ce périmètre du liège est-landais, quand on voit un arbre (souvent ce sont des arbustes) qui a ses feuilles, c’est un chêne-liège. Il n’y a guère d’autre arbre aux feuilles persistantes (mis à part les pins, qui ont des aiguilles !), c’est donc très facile de les repérer !
      Et lors de mon dernier retour à Tonneins, j’en ai vu jusqu’en descendant vers Damazan, conformément à l’implantation décrite par le document ci-dessus.
      J’ai vu dans ce même document qu’il est plus rare de trouver "de vrais boisements de chêne-liège"... je vais essayer d’avoir l’oeil...

  • Le voici le beau chêne-liège du lieu-dit Sauton.

    Chêne-liège près de Sauton (Réaup-Lisse)
    Vincent P.

Un gran de sau ?

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