choca

français : chouette

Prononcer "tchiouco", mais Fauché, dans son "gascon tonneinquais", explique que le son qu’il transcrit "tchi" n’existe pas en français.
Il donne toute une série de mots qui ont ce son, qu’on pourrait peut-être aussi apparenter au "t" mouillé, et qui semble assez gascon, voire vascon. Parfois des mots empruntés au français ou peut-être au limousin ?
Ex : "tchiabrot" pour "chabrot"

voir aussi :

 

Grans de sau

  • A noste les tchoques que soun les aoulhes.

    Réponse de Gasconha.com :
    Attention !
    chòca (prononcé à peu près "tchoque") qui veut bien dire en Haute Lande (et ailleurs ?) "aoulhe" (brebis) n’est pas le même mot que choca (prononcé à peu près "tchouque" ou "tchouco"), qui veut dire "chouette" en Tonneinquais (et ailleurs ?).

  • "choca" [thyouke] se dit aussi à Marmande pour désigner la chouette.
    Rien à voir avec la "chòca" landaise [thyoke] qui désigne la brebis comme le précise Tédéric.

  • Et rien à voir avec [tyouk] que vòu díser ua chora, hòrt de ploja.

  • Moi, ma maman, paix à son âme, native de Brugnac en 1907, disait : la tioque. Nous savons que le 47, linguistiquement, est bien séparé entre Est de Garonne et Ouest de Garonne, même s’il y a interpénétration entre les deux dialectes de base, et je ne vous parle pas des expressions typiquement locales, d’où la richesse de notre occitan.
    Adessias ! O, adichat !

  • Dans la Grande Lande, la chòca (pron. thyoke) que Roger écrit tioque , désignait la brebis. Dans la vallée de la moyenne Garonne, la chouette était appelée choca (pron. thyouke) alors que brebis se disait agolha (pron. agouye). Simple petite anecdote sur un passé linguistique bel et bien révolu et qu’aucune volonté "prospectiviste" ne ressuscitera qu’elle émane du microcosme occitaniste ou du microcosme gasconiste. Pardon pour cette petite digression frisant le politiquement incorrect.


Un gran de sau ?

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