bròc

français : buisson épineux

Pourrait bien être d’origine celtique.
bròc blanc : aubépine
"Arbuste pouvant dépasser les 10 m, épineux, pouvant vivre plus de 500 ans ; utilisé comme haie défensive (bétail), mais aussi comme porte-greffe. Fruits (cenelles) comestibles (excellentes confitures) et plante médicinale connue (cœur, antispasmodique, insomnies…)."
[Gilles Granereau]
bròc negre : prunellier
dérivés :
brocar (prononcer "brouca"),
broquèira (prononcer "brouquèÿre"), broquèra (prononcer "brouquère") : endret plantat de bròc (donc, taillis épineux).
broquissa, broquisha :
« brouquisse sf. – Hallier, fourré. Palay »


 

Grans de sau

  • = épine.
    Me souy plantat un broc den lou dit.

  • En Haute Lande, l’aubépine se dit "bre" et il me semble que les prunelles sont appelées "pruues de can".

  • broc : c’est la bruyère

    Réponse de Gasconha.com :
    Vous êtes sûr que ce n’est pas plutôt "bruc" ?

  • En béarnais, "bròc" désigne bien l’aubépine.

  • Bruc est la forme girondine.
    On dit bròc à Biscarrosse et Bruc à La Teste. Cabane de Maubruc, sur la carte IGN série bleue, à l’ouest de l’étang, près de Cure Pipe et Peyroutas.

  • Aux confins du Bazadais et de l’Agenais "bròc" signifie "épine".
    En graphie classique, la phrase citée par Bernat s’écrira "me soi plantat un bròc dens lo dit".
    Bien que je me demande si, lorsqu’il n’y a pas le sens d’appartenance personnelle comme dans "me soi lavat les mans", il n’est pas plus correct d’employer le verbe "àuger" au lieu du verbe "èster". La phrase de Bernat devenant alors "m’èi plantat un bròc dens lo dit".

  • En Nébouzan, le broc, ne désigne pas des "buissons épineux" :
    Le manque de paille nécessaire aux litières des animaux obligeait naguère nos grands-pères à "pelar broc" l’hiver, c’est à dire à faucher de la bruyère dans les landes et les bois, bruyère à laquelle pouvaient se mélanger des genêts et aussi les feuilles tombées des arbres.

    On ne saurait faire des litière composées d’épines !

  • Bruc n’est pas broc..
    En Nébouzan, nos grands parents partaient l’hiver faucher de la bruyère "pelar broc" dans les bois et landes. "pelar" s’appliquait au geste du faucheur qui tirait sa faux très courte vers lui, un peu comme si elle avait été un rateau.
    En aucun cas la litière n’aurait pu se composer d’épines et encore moins d’aubépine !


Un gran de sau ?

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