Lavedan Aÿgues caudes / stations thermales Pyrénées

Luz-Saint-Sauveur
| 23 lòcs - liste rapide des lòcs | 7

 
en graphie alibertine :

Sent Sauvaire
Prononcer "Sén Sàwbaÿre".

Probablement réduction du basque lohitz, comme l’homonyme labourdin.


 

Articles

  • 10 octobre 2012
    | 3

    Rue dets Barats Tederic M.

    Bizarre ces noms de rues moitié français ("rue") moitié (...)


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Luz-Saint-Sauveur :


 

 
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Grans de sau

  • Aco que’m hèy pou, toutes aquires mountagnes, ta haoutes. A noste, n’y a pa sounque tucoulèyres sabludes é pedassades de sarpout, de broc, de yaougue é de brane.

  • Alabeuts, ne suy pa tout soulét ! Ne m’eus pa coumode puja aquires mountagnes dab le beyture ...

  • Mon neugue est déficient : on dit beuyture.

  • Plus que déficient : on doit dire également "souleut".

    [e] > [oe]

    Réponse de Gasconha.com :
    E ò... n’ei pas negue qui vòu...

  • Qu’at resoun, que diden beuyture é souleut. Mé que diden tabeuy auto, coum eun franceus.

  • Vincent a clairement résumé la prononciation du "negue". A tout é fermé tonique du clair correspond un OE ou EU "negue".
    Quand ce E tonique fermé n’est pas entravé, comme c’est le cas en finale, PODER/VOLER/AVER, il se prononce EU, comme dans le français PEU, MIEUX.
    Quand il est entravé, la grande majorité des cas, comme dans la variante littorale de AVER, c’est à dire AVéDER/AVéIXER, il se prononce OE, comme dans le français OEUF, BOEUF, PEUR.
    Les E atones (prétoniques ou posttoniques) et souvent les A atones, mais pas toujours (on peut dire AMASSA ou AMESSA pour AMASSAR), se prononcent comme le E final ou prétonique français prononcé avec l’accent méridional, comme dans PETITE FILLE (attention, pas PTIT FILL, à la française).
    Cependant, le schwa existe bel et bien en "negue", comme en français ou E prétonique disparaît souvent LE CH’VAL. Par exemple : AP’RA, NET’YA, QUE CANT’RA etc... en diction rapide.
    Tout è ouvert du gascon "clar" reste ouvert en gascon "negue". Hèsta reste Hèsta [hèste] et on fait bien la distinction entre SET (soif) et Sèt (sept).
    Pour certaines diphtongues, notamment EU, le gascon "noir", selon la zone, utilise une des solutions suivantes : UU [uw], OU [ow], IU [iw] ou EU [oew]. Ainsi, HEUTZ/HUUTZ, PEU/PUU, SEU/SUU, HEURèR/HIURèR/HAURèR/HòURèR/HORèR (amis là ce n’est pas tonique, ce qui provoque un plus grand nombre de réalisations).
    Toutes ces réalisations sont réparties de manière assez cohérente sur l’aire dialectale.
    J’explique tout ça en long en large et en travers dans mon DEA mais il est vrai que c’est un peu ésotérique quand on n’a pas étudié la phonétique et la phonologie, la linguistique en général.
    Je ne sais pas trop comment vulgariser mais j’aimerais tellement que les chanteurs et conteurs qui empruntent à Arnaudin et s’essaient au "negue" le prononcent correctement, ce qui n’est quasiment jamais le cas.

  • Pendant de décennies, je n’ai juré que par Luz.
    J’y passais mes courtes vacances, émerveillé par son patrimoine, ses églises romanes, par les magnifiques promenades qu’offre cette vallée. J’y avais des amis comme Lucienne Glère, les Porthé de Gèdre et tous ceux que j’oublie ici.
    Je retrouve une cité dortoir pour skieurs, une pavillonite effrénée, pour ne pas dire des villes secondaires.
    Ou sont les guides du parc, les soirées à la maison de la vallée ? Qui présente les monuments ? le pays Toy ?
    L’an dernier, j’avais organisé une sortie à Luz, personne n’a répondu, aucun programme, alors qu’ailleurs on se précipite.
    Les offices de Tourisme existent-ils encore ?
    Je suis vraiment déçu comme si cette ville qui m’a autant donné m’avait ignoblement trompé !
    Je sais qu’il est de mauvais ton d’ajouter aux malheurs survenus, mais ils n’ont rien à voir avec la situation que je décris, avec une perte d’identité qui grignote Luz comme la lèpre.
    Peut-être que Gasconha, avec quelques fouilles de sauvetage, pourra me rassurer, c’est tout ce que je souhaite en présentant mon inconditionnelle sympathie aux véritables Toys, s’il en reste !

Un gran de sau ?

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