Bazadais Fiertat gascoune/gascona Gascogne médiane Marmandais

Cocumont


 
en graphie alibertine :

Cocuthmont
Prononcer "Coucuthmoun, Coucumoun"

Lo noste amic Bernat lo Bèth nous rapporte que "deux excellents locuteurs" enquêtés prononçaient "COCUMOUN". Il préfère quant à lui "COUCUMOUN qui [lui] semble être l’écriture d’une prononciation plus correcte du gascon".

Il est vrai que le gascon comme l’oc en général prononce "ou" les "o" qui n’ont pas l’accent tonique, et c’est bien le cas de "Co" dans "Cocumoun".

Il estime aussi que "si la graphie COCUTHMONT est acceptable pour les érudits occitanistes, elle [lui] semble beaucoup trop abstraite et déstabilisante pour la population locale analphabète en gascon et qui le restera, mise à part une petite pincée d’aficionados courageux."

Pour être complet, il faut préciser que la graphie alibertine correspondant à Coucumoun serait tout simplement Cocumont comme en français ; c’est ce que veut dire la page Wikipédia :
« La graphie du nom de la commune est identique en gascon. »

Je décerne de toute façon à Coucumoun une estéle de fiertat gascoune, puisque la municipalité semble à l’écoute de ces aficionados !

Pour que les communes gasconnes adhérentes quittent cette association. Vincent.P

« L’accent sur l’essentiel »


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Cocumont :


 

 

 

Grans de sau

  • L’écriture Cocuthmont n’est-elle pas due à une étymologie populaire (attraction de cocuth ’’coucou’’) ? Il me semble avoir lu qu’il s’agit en réalité d’un redoublement cuc-mont (cf Montcuq).

  • Pro escadut, lo panèth d’entrada gascon de Cocuthmont, non ? (véder ça-sus)

  • Personnellement, même si j’aime la référence à "Pays d’Oc", je la trouve superfétatoire. C’est la Gascogne, cela suffit.

  • Le coucou est une fleur. ce village est donc le village des fleurs comme il existe à Moncrabeau une rue cocu saute ( qui fait beaucoup rire, c’est dans cette rue que se toruve l’académie des menteurs et un monument au cocu inconnu) mais il s’agissait de la rue conduisant aux fossés entourant le village, les quels fossés étaient fleuris de coucous.

  • Deux choses à rappeler :

    1. ’’Cocu-’’ précède ’’-mont’’, ce qui indique que le mot est d’origine antique, sauf erreur. Si le mot avait été formé avec le mot gascon ’’coucut’’, on aurait eu p. ex. *Mondecoucut, ou *Montdescoucuts...

    2. Mais le plus important, c’est de rechercher les formes anciennes du nom de la commune (cf Boyrie-Fénié). Elles n’auront probablement rien à voir avec ’’coucut’’, que ce soit un oiseau, une fleur ou un cocu.

    Autres étymologies fantaisistes et ornithologiques :
     Béguey ’’coq’’
     Pellegrue ’’pèle grue’’

    Ou pas ornithologiques :
     Sendets ’’cent dix’’
     Bieujac ’’vives eaux’’
     Verdelais ’’verte forêt’’
     Escaudes ’’les chaudes (eaux)’’
     Uzeste ’’petit Uzès’’
    ...

  • Quant à Pellegrue, j’avais eu la même réaction de doute la première fois qu’on a émis devant moi l’explication "pèle grue".
    Mais devant l’abondance des noms formé avec pèle + nom d’oiseau ou d’animal (Pèleperdrix, Pèlebisoc, Pèlegaüs, Pèlegarie, peut-être Pèlauque, Pèlehaut aussi selon moi..., Pèlegat, Pèleporc, Pèlemouton, Pèlecan - tous y passent !...) j’ai changé d’avis.

    Tiens, l’IGN donne aussi « Pèle grue, 17400 Asnières-la-Giraud » (donc Saintonge).


Un gran de sau ?

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