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Capbreton


 
en graphie alibertine :

Capberton
Prononcer "Capbeurtoung" en neugue...

cap / tête, bout

Aussi bout ou extrémité de quelque chose. Ex : cap deu bòs = bout (fin ou (...)

"Voici ce qu’un ami m’a dit pour CAPBRETON :
Le vrai nom est CapVerton en occitan de Gascogne (en gascon) et signifie le cap au requin bleu (prononcer capbertou ou capertou).
(verton/verdon requin ou martin-pecheur suivant les endroits)"
[Tchoo]


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Capbreton :


 

 

 

Grans de sau

  • Vraiment, je me demande si le très savant IFREMER n’a rien de plus sérieux à faire ! Le Gouf de Capbreton a bien déjà un nom, qui a de la gueule, je trouve ! Va-t-on le renommer Pif le Chien ?
    Typique ,sous prétexte de toponymie, que de ne pas la respecter ...

  • En lisant la règle du jeu (mais je ne suis pas allé jusqu’à cliquer sur le bouton "Participer"), je crois comprendre qu’ils demandent des noms (mais un par participant) pour nommer différents lieux du Gouf de Capbreton, sans vouloir renommer le Gouf lui-même.
    Espérons que c’est ça ! comme ils utilisent volontiers le terme de "Canyon" dans leur titre et dans leur texte, plutôt que de "Gouf", nous pourrions avoir une crainte...

    « l’Ifremer et le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) proposent au public un échange participatif visant à inventer des noms suffisamment pertinents pour le Gouf, de façon à ce qu’ils puissent devenir pérennes, voire inscrits sur les cartes marines. »

    « jouer et proposer un ou plusieurs noms en accord avec chaque lieu »

  • Lo Bocau de Diu (Lou Boucaou de Diou) (L’embouchure de Dieu) N’est-ce pas déjà magnifique ? Comment faire mieux ? Mais çà n’est pas touristique.
    En gascon on ne prononce pas le p de Capbreton : Caberton. Déjà il n’y a pas de cap, la côte est une ligne droite. Quand au Gouf il se suffit à lui-même.

  • "jouer et proposer un ou plusieurs noms en accord avec chaque lieu » :
    Voilà qui est bien étrange ;peut-on nommer des lieux sous-marins ?

  • Quiò, l’idea qu’es de nomar lòcs jos-marins (sous-marins), s’èi bien comprés.
    N’ei pas pèc, endeus qui son passionats per "le ma" e los sons hons pregons.

    Jo que soi dejà pro coentat per la transmission deus noms de lòc terrians, quan son gascons...

  • Une communication de notre ami, Vincent Bedat, sur cette question : je suis partisan de parvenir à remettre en scelle ces noms, sous une version gasconne, qu’en pensez-vous ?

    "Ce petit message au sujet des noms donnés ancestralement à diverses zones du gouf de Capbreton, suite à notre échange d’il y a quelques semaines.

    Thore au début du XIXe siècle en compte un certain nombre qui pour la plupart sont encore nommés par les pêcheurs actuels : les cants [kãn] (appelés fautivement champs actuellement en raison d’une confusion entre cant et camp [kãm], mais qui désigne à l’origine un chant, un rebord, mais aussi une plage), plages de pêche appelées ainsi par les pêcheurs de Capbreton et de Biarritz qui fréquentaient les lieux, et où le poisson abonde.

    Ces plages sont disposées « pour ainsi dire sous le même méridien, ou tout au moins dans la direction de Cordouan au Cap-Méchaco, à l’ouest de St-Jean-de-Luz », et situées « beaucoup plus près du Cap-Breton que de La Teste où en ce début de XIXe siècle, pêcheurs d’Arcachon, de Vieux-Boucau, de Capbreton, de Biarritz et de Saint-Jean-de-Luz allaient pêcher, « à des hauteurs à peu près les mêmes », plages que l’on trouve jusqu’à 120 kilomètres au large, où « la mer a moins de profondeur que partout ailleurs » (de 200 à 400 mètres).

    Elles ont pour noms, du nord au sud de la Barrière (180 brasses de profondeur), de Carrescarix (240 brasses), du Tambour (180 brasses, qui « abonde en coraux de différentes espèces et de toutes les grandeurs »), de Plassote (138 brasses, plaçòta [pla’sɔtǝ] signifiant la petite place), de Francesic (180 brasses, [frãŋsǝ’zik] étant le diminutif de François), de Larrecout (200 brasses, arrecot [arrǝ’kut] désignant un recoin) et de les Baques (130 brasses, toujours connue sous le nom de « champ des Vaches », du gascon vacas [’bakǝs]).

    Ces cants ont un sol « rocailleux, brisé, et se trouve quelques fois à 60 brasses de profondeur. C’est là où croissent les grands Varechs que la mer jette à la côte à la suite du mauvais temps : on n’en peut douter, puisque les pêcheurs les arrachent avec leurs filets » (Thore, Promenade sur les côtes du Golfe de Gascogne, réédition PyréMon,de, Monein, 2007, p. 28. Isidore Lagarde, Une saison d’été à Biarritz, 1859, réédition éd. Lavielle, Anglet, 1992, p. 149).

    C’est la raison pour laquelle ces cants ont très souvent associés à des zones rocheuses, et les pêcheurs les désignent toujours sous les noms parfois pittoresques de Roches du Doigt-Mordu, de Duprat et du champ de Talère (noms que l’on retrouve d’ailleurs sur la carte de promenade IGN n° 62, Bayonne-Mont-de-Marsan).

    Les fonds de pêche que l’on y trouve sont d’ailleurs toujours appelés arròcas [a’rrɔkǝs] à Capbreton. Face au Boudigau, existe également à l’extrémité du Gouf des noms comme la Mougne (monha [’muɲǝ], désignant une souche d’arbre), la Fosse de Cantillon, la Vallée dite (ou les roches) du Moulin et la Vallée dite (ou des roches) des Liches (lisha [liʃǝ], squale liche).

    Une bonne base de noms à perpétuer afin d’éviter les horribles "vallées des dauphins" ou "des goélands" à venir…"

  • Je souscris totalement à la suggestion de Mr Bedat.


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