Espiau
en graphie alibertine :
(l’,er’) Espiau
Prononcer "Espiau" où "aou" est une diphtongue.
Nous retenons l’explication de J. Tosti (www.jtosti.com/noms/) :
"désigne celui qui habite un lieu-dit Espiau ou en est originaire. Sens du toponyme : lieu où poussent des arbustes épineux, notamment l’aubépine (gascon "espia" après chute du n intervocalique de "espina")."
Cette explication concerne aussi bien "Espiau" que "Despiau".
Grans de sau
1. 7 avril 2006, 18:13, par William HEMARDINQUER
Espiau : Famille originaire de Lavardens et possedait au XVIII le fief noble de Lamaestre aujourd’hui "La Manestre".
La généalogie de la famille Espiau remonte environ à 1390 avec Arnault Guillem Espiau époux de Peyrone Deu-Cos (Ducos).
Jehan ESPIAU portait les armes suivantes : d’or au coeur de gueules percé de 2 flèches d’argent en sautoir surmonté d’un st Esprit d’azur accosté de 2 S de même.
En 1699, Jean François Espiau de Lamaestre était Capitoul de Toulouse.
2. 16 juin 2006, 11:37, par Diane
Bonjour,
une amie utilise mon ordinateur pour chercher des prénoms gascons, et par hasard je tape mon nom pour en savoir un peu plus "espiau de lamaestre".
Voilà ici rassemblé en quelques mots des détails que l’on m’avait peut être appris. Je trouve ça assez fou !
Si vous aviez d’autres pistes ou renseignements, ils sont les bienvenus !
Merci
3. 5 mars 2007, 16:17, par Paulette Picot
Bonjour,
Mon nom de jeune fille est ESPIAU, je suis née à Lavardens, j’habite à Lavardens, mais pas à La Manestre.
4. 9 octobre 2007, 17:29, par Martine Espiau
Je croyais que le nom avait à voir soit avec "épieu" soit avec "espion".
Un arbuste épineux... Pourquoi pas.
5. 13 janvier 2009, 11:59, par William Hemardinquer
Un des blasons de la famille Espiau porte 3 épis de blé.
Epi se dit en provençal "espigau" et en espagnol "espiga".
Je pense donc qu’il serait plus logique de rapprocher le nom de la céréale que de l’épineux.
6. 30 mars 2010, 10:02, par Despiau
À Luchon il y a la montagne d’Espiau, en français "guetteur", vérifié par érudit du Gers qui confirme, il s’agit du guetteur à l’époque médiévale ; la transmission populaire est plus simple que les idées d’intellectuels et on ne voit pas comment auraient poussé autant d’épineux dans des zones à à hêtres, chênes et châtaigners.