Rive droite gasconne Gascogne médiane Tonneinquais

Fauillet / Haulhet

- Tederic Merger


 

Ménaut

en graphie alibertine :

Menaut

Menaut

Prononcer "Ménaout" ("aou" étant une diphtongue). La forme "Manaut" existe (...)

Merci au mèste pour son accueil !
Il a confirmé qu’on dit "balet" pour la partie avant de cette maison, qui ressemble par exemple à Meynot de Longueville. A Menaut, la partie arrière a été surélevée ; peut-être arrivait-elle jadis à même hauteur que le balet ?
(Longueville)
Meynot

FANTOIR : Ménau, Ménaud


 

Grans de sau

  • Je remarque surtout que les enduits sont blancs, avec seulement les pierres d’angle apparentes. Belles tuiles romanes d’origine sur le bâtiment au premier-plan. Les volets sont couleur bois, guère de fantaisie dans la vallée de la Garonne en la matière.

    Dans tous les cas, je crois urgent de ne pas nous éloigner de trop de cette gamme chromatique et de ces choix esthétiques subtils, qui rendent le bâti beau. Je vise évidemment la mode tendant à colorer démesurément les façades : le jaune pétard ou le rose flashy, ne conviennent pas aux paysages, surtout par temps maussade.

  • Cette photo date de mon exploration d’hier (à vélo) , où j’ai eu le plaisir de rencontrer deux autres mèstes* en plus de celui de Menaut.
    Les lòcs seront publiés prochainement ; j’ai hélas loupé certaines photos.

    * Ne voyez pas dans cette utilisation de mèste une trace d’élitisme ni de sexisme : je peux aussi bien tomber sur des daunes, au cours de mes explorations...
    Ces termes ne me paraissent pas déplacés dans cette campagne d’entre Tonneins et Marmande (Fauillet, Fauguerolles, Gontaud...) où dans les bordes de type vascon, qui sont ma première cible, vivent souvent encore des personnes enracinées, qui y ont pratiqué, ou y pratiquent encore, l’agriculture.

    Sur les cinq personnes qui m’ont accueilli aimablement lors de mes deux dernières explorations, toutes à l’âge de la retraite, quatre étaient capables de s’exprimer plus ou moins en gascon local, et l’ont fait assez volontiers.
    Cela confirme qu’ici la langue locale était encore assez vivante dans l’immédiat après-guerre.

  • Pour être plus précis :
    Les bòrdes étaient en général habitées par des métayers (meitadèrs, bourdilèrs...) jadis.
    bòrda = ferme, métairie, grange
    Leurs habitants n’étaient donc pas exactement des mèstes é daunes.
    Mais ça a dû changer du tout au tout au 20e siècle, ici comme ailleurs : beaucoup de bòrdes ont dû être rachetées par des agriculteurs propriétaires. Assez souvent, ces derniers, ou leurs descendants, y habitent toujours.


Un gran de sau ?

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