Aran Pyrénées

Vielha e Mijaran


 

Dortoirs (et non pas dromadaires !) en Val d’Aran / Dromidèrs en Vath d'Aran / Droumidès en Bath d'Aran


Voilà la photo.
On ne voit pas trop, mais c’est tout ce que j’ai.
Au début ça ne choque pas trop, puis quand on voit que la quasi totalité des "bòrdes" ont disparu pour laisser la place à ce genre d’habitations (vide la plupart du temps), ça fait mal au coeur.
Parfois certains villages n’ont plus du tout de bòrda, et le seul témoignage du passé architectural du Val d’Aran sont les églises qui, elles, ont été conservées telles quelles.

[Hlo]


 

Grans de sau

  • C’est vraiment pas si mal même si la photo fait bien ressentir le fait qu’on se trouve en Espagne (serait-ce ces pierres collées sur les façades qui donnent l’illusion d’une vraie maison en pierre ?
    Très fréquent en Espagne dans les constructions nouvelles.
    La sensation est souvent celle d’une totale artificialité.
    Mais bon, quand on a vu Artouste ou La Mongie ...

    Réponse de Gasconha.com :
    Ah, en plus, c’est du placage de pierre !
    On était encore naïf, à Gasconha.com...

  • En gascon, puishque som en Aran !
    Aqueths dromidèrs qui imitan bordassas pirenencas que’m hèn pensar a las "basco-landesas" qui imitavan las bòrdas labordinas tradicionaus, en ne cambiar totalament l’escala, la fonccion, lo biais de construiser...
    Aquò qu’estot hòrt criticat.
    Cau legir la responsa d’Henri Godbarge (paragrafe "Mascarade ou signifiant ?" de la paja deu Gaskòi suu "basco-landés".

    E sus la disparicion de las bòrdas tradicionaus :
    Que hè dòu, mès que har ?
    Un "modèle économique" que’ns hè hrèita, qui nse permeteré de guardà’las.
    Arrehusar los permés de demolicion, o de construccion ?
    Mès si vasen arroinas...

  • Dire qu’elles imitent les bordes traditionnelles est un peu fort, car à part les pierres collées sur la façade (pourtant ces pierres n’ont rien à voir avec celles utilisées pour la construction des bordes mais bon) et le toit en ardoises, il n’y a pas de grande ressemblance avec nos bordes.

    Parfois quand je regardais certains villages vu d’en bas, ça me faisait plus penser à des villages d’Autriche (si si, ne me demandez pas pourquoi !) qu’à un village gascon !

  • Et les pentes des toits, d’ardoise, la plupart du temps ? et les matériaux dont le bois quasi-omniprésent ? etc. etc. ? vous en faites quoi ?

    On va les loger où, les skieurs, curistes et autres touristes ? dans des bordes (en français par chez moi on disait des "écuries" même si elles abritaient des vaches ou des brebis) à pièce unique avec cagaders au fond du jardin à droite ? il faut être sérieux tout de même !...

    ET ces immeubles n’imitent rien du tout ; on peut même dire que l’inspiration est moderne.
    Allez donc voir à quoi ressemble les autres stations de ski pyrénéennes l’été et comparez avec ce que vous allez trouver tout au long de la Garonne aranaise !
    On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre...
    ET qui dit que les bordes d’Aran tombent toutes ne ruine ?
    Avec le nombre de vieilles maisons, immeubles et autres écuries que j’ai vu encore hier en rénovation, il faut vraiment avoir le jugement biaisé pour annoncer qu’elles tombent en ruine !
    Quand aux pierres collées on a le même problème dans les villages de Luchon qui obligent à avoir 50% de pierres en façade : la plupart sont "collées"...
    C’est au final moins moche que des crêpis roses, verts, ou des imitations de colombages labourdins ou du bois à la châlet suisse...

  • Je n’ai jamais dit qu’on pouvait loger des skieurs dans des bordes, j’ai juste dit que je trouvais dommage qu’un tel développement économique éradique l’architecture traditionnelle aranaise.
    Après, biaisé ou pas, pense ce que tu veux de mon jugement... c’est pas ça qui me fera changer d’avis !

  • Je pense que ce que ressent Flo, c’est bêtement le passage de la France à l’Espagne et donc d’autres manières de construire et un territoire moins sacralisé.
    On a la même sensation en passant de Bourg-Madame à Puigcerda, de Béhobie à Behobia ou d’Urdos à Canfranc. L’affaire d’Espelunciecha est caractéristique.

    Pour ma part, je comprends la volonté de Txatti de défendre le Val d’Aran, mais ce faisant, il défend également une politique qui profite essentiellement à de riches barcelonais.

  • Mais également aux commerçants aranais.

  • Que vaut-il mieux ? enrichir certains locaux, qui font travailler beaucoup de monde, certains investisseurs catalans, dont beaucoup ont contribué à conserver et redorer le catalan, ou continuer à enrichir les fonds d’investissements suisses ou de retraites américains ?

  • Pardon une question décalée, mais Vincent pourrait-il préciser ce qu’il voulait dire par "l’affaire d’Espelunciecha" ?
    S’il s’en rappelle bien sûr, ça fait... plus de six ans (cette mémoire informatique donne parfois le tournis).

  • Vincent n’a toujours pas répondu, pourtant il se souvient surement de cette "affaire d’Espelunciecha" qu’il a évoquée en 2008 comme si nous la connaissions tous...

  • Je trouve ceci , à ce propos : si je comprend bien il s’agit des problèmes de l’extension de la station de ski de Formigal dans cette vallée d’Espelunciega,préservée jusqu’alors ( vers l’année 2003 ).
    http://desnivel.com/cultura/ecologia/perdon-para-espelunciecha
    http://desnivel.com/cultura/ecologia/por-que-conservar-espelunciecha


Un gran de sau ?

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