Rive droite gasconne Anneau gascon Gascogne médiane Tonneinquais

Tonneins / Tonens


 

Labouère / La Boèra o La Bohèra ? / La Bouèro ou La Bouhèro ?

en graphie alibertine :

La Boèra
Prononcer "La Bouère", "La Bouèro"... La racine boèr est plus probable que (...)

boèira / laboureuse ?

Féminin de boèir, mais cela désigne-t-il vraiment sa compagne ? boèir, boèr = (...)

C’est un tout nouveau - et charmant - gite, très proche de Tonneins-ville, dans les collines.

"Labouère" existe aussi à Houeillés.

On peut le voir comme le féminin de "Lo boèr" (le bouvier, le laboureur), ou comme une installation liée au labour avec des boeufs.
Donc, le même nom, au "i" près, qui a donné dans les Landes Labouheyre (la boèira).


 

Grans de sau

  • Oh la, je crois qu’il y a un gros contre sens !
    labouere = où souffle le vent.
    Enfin, je veux pas donner de leçons mais mon grand-père a toujours parlé de ce lieudit comme ça, et meme des fois il se trompe et le nomme "Boha ben".
    N’oubliez pas qu’en gascon tonnenquais, le h n’est pas aspiré !

    Réponse de Gasconha.com :
    C’est vrai que je n’avais pas pensé à "bohar".
    Je maintiens quand même mon hypothèse.
    L’IGN donne 25 lòcs "Le Boué" [Lo Boèr], et 55 lòcs "Boué" presque tous en Gascogne. C’est dire que cette racine est très prolifique. Et il ne s’agit pas d’un dérivé de "bohar", sauf exception.
    Il est fréquent qu’il y ait plusieurs hypothèses pour expliquer un nom, et il faut les exposer toutes.
    Pour Labouheyre aussi, il y a plusieurs hypothèses, parmi lesquelles, défendue, je crois, par Bénédicte Fénié, "la havoèira" (un endroit où il y a des fèves) !

    Et l’histoire des noms (et de leur interprétation) est aussi faite de confusions dues à des ressemblances à l’oreille.
    Ainsi, beaucoup doivent croire qu’à Grateloup, on a gratté un loup, ou un loup s’est gratté...
    [Tederic]


  • Labouheyre ne viendrait-il pas de borie ? un lieu pour prendre du repos et se restaurer ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Si "Labouheyre/Labouère" vient de "boèir" (bouvier, laboureur), l’origine est la même que celle de "borie" (sauf erreur). C’est toujours le mot "boeuf" en occitan.
    Mais "borie" est occitan n’est pas gascon, et on ne le trouve pas en Tonneinquais (sous réserve de vérification).
    Mais d’où tenez-vous l’explication "un lieu pour prendre du repos et se restaurer" ?

  • Pour tester la provenance de "boèr" ou de "bohar", on peut aussi chercher dans le domaine languedocien :
    "souffler" en languedocien se dit "bofar" et on aurait des formes "boufière" ou "bouffière".
    On a bien un "la bouffière à "Bioule (82).
    Du côté "boèr", on aurait "la Bouyère" ou "la Boyère".
    Curieusement, on a un "la Bouyère" à Monferran-Saves (32), donc dans le domaine gascon.
    En fait, les uns et les autres sont rares en domaine languedocien.
    Lavetz, cau contunhar a cercar.


Un gran de sau ?

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