Còr de Bigòrra Anneau gascon Pyrénées

Tarbes / Tarba


 

Galets de l’Adour / Arrebòts de l'Ador / Arrebòts de l'Adou

en graphie alibertine :

L’Ador
Prononcer "L’Adou".


En tot passejar dab era canhòta sus eth "CaminAdor".

Malgré les prélèvements intensifs de galets, l’Adour en charrie encore et toujours, comme toutes les nestes et tous gaves des Pyrénées gasconnes.

[Txatti]


 

Grans de sau

  • Un galet = un arrebòt
    Un caillou = un calhau

  • Arrés n’a emetut quauques arremarques que sian sus aquera aperacion navera de "CaminAdor" : que la trobi hèra plan trobada mes e vosauti ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Gasconha.com que l’aima plan.

  • Quand venaient les premiers frimas ma grand mère se faisait entendre en demandant de fermer les portes. Elle disait
    "cau barra la porta y a un galet"
    J’habitais alors à Nérac et on m’a dit que le Gascon parlé à Nérac était très différent du Gascon des Landes et je le crois (pour avoir entendu parler des Béarnais) plus proche du Béarnais ...? Mes connaissances sont purement orales. Modeste contribution pour sauver un courant d’air....

    • Curieusement, moi qui ai reçu des bribes de gascon par mon côté d’Albret néracais, ce n’est pas par là que j’ai entendu galét, mais par un ami medoquin qui l’emploie tout en parlant français.
      Rien à voir avec le mot français "galet" dont Txatti nous disait ci-dessus qu’il se traduisait en gascon par arrebòt.

      Francette, n’est-ce pas surtout la prononciation "o" des voyelles finales ("l’escòlo") qui a rapproché à vos oreilles le béarnais que vous avez entendu du gascon du Néracais ? Le gascon des Landes prononce majoritairement "e" ("l’escòle"), et cette différence me parait très preignante.
      Sinon, il me parait difficile de comparer les distances Néracais-Béarn et Néracais-Landes. Ni le Béarn ni les Landes géographiques ne sont monolithiques quant au gascon qui y est parlé.
      La Haute Lande (Marsan, Armagnac...), relativement proche en km du Néracais, n’en est pas aussi éloignée que le Lanegran (Grande lande), ni probablement que le Béarn, quant au gascon qui y est parlé.

  • 3.Curieux:tant le Mora(Tot en gascon) que le dictionnaire (pan-landais) de l’abbé Foix ignorent ce sens de "courant d’air" au bénéfice du seul "goulot"(bever a (o de ) galet). Quid du Palay ?

  • Le Palay donne bien le sens de courant d’air parmi les autres sens. Pour ce sens de courant d’air il l’atteste en Médoc (ce qui veut dire qu’un de ces informateurs du Médoc lui a donné ce mot, mais ça ne veut pas dire qu’il ne se trouve qu’en Médoc).
    Le galet désignait aussi le tube dont on se servait pour souffler le feu, c’est peut-être là l’origine du sens courant d’air.

  • Le Mora (tot en gascon) donne "la porte fait du courant d’air"= "la pòrta que hè galet" à la page 231 courant.. Donc Mora n’ignore pas ce sens, pas si curieux que cela...

  • 5.galet serait-il alors synonyme de "bohader" ou à la rigueur de "bohet" ?Dans quelle zone dialectale ?
    6.A la page 231 de mon édition du Mora ,on trouve la lettre M de Mansuetud a Marganha...donc pas de porte (si l’on peut dire) et rien à galet.Pour quelle entrée trouve -t-on cette mention, SVP ? (à "porta’",rien de tel).
    Autre traduction possible (et plus générale ?) de "courant d’air ? Je cale ...

  • Pardon j’ai fait une grosse erreur, c’est dans le dico français-occitan(gascon) de per noste à la page 231.En effet Mora ne parle que de goulot, j’avais ouvert les deux dicos à suivre et j’ai écris le message un peu plus tard et je me suis planté. Toutes mes excuses.

  • En val de Garonne, nous disons ’’un fissot’’ pour un courant d’air.

  • Pour moi bohadé c’est le soufflet qu’on actionne avec les mains, lo galet c’est le bouffadou, le tube en bois dans lequel on souffle.


Un gran de sau ?

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