Rive droite gasconne Anneau gascon Gascogne médiane Tonneinquais

Tonneins / Tonens

- Tederic Merger


 

La Maison Dèche

en graphie alibertine :

Dèisha
D’Eisha ? Le patronyme Dèche est attesté anciennement en Albret-Armagnac (...)

La Maison Dèche sur le Musée de l’Histoire de Tonneins

Mise à jour décembre 2022 :
Le projet d’achat pour division en 17 studios a avorté.
Un projet d’achat pour en faire une "maison de famille" (ce qu’elle avait été) est annoncé. On échappera peut-être au danger d’une banalisation extrême de l’intérieur de la maison (dont les photos présentées ici ne rendent pas compte).

Mise à jour début 2023 :
Le projet d’achat pour une "maison de famille" a lui aussi avorté.
La famille réputée riche qui envisageait d’acheter a renoncé, dit-on à la suite d’un fait divers tragique qui a nui à l’image de Tonneins.
Dans la cronica ci-dessous, il est question de s’adresser à un public qui peut avoir les moyens et l’envie, tout en acceptant davantage l’aventure et le voisinage avec les plus modestes : les bobos gentrifieurs !

Tonneins - Maison Dèche - bloc du bas (où était une tannerie)
Tonneins - Maison Dèche - ouverture sur le quai de Garonne (condamnée)
Qui pourra imaginer le dispositif autour de cette ouverture, qui a dû servir à la tannerie ? Et son usage ?

 

Grans de sau

  • La Maison Dèche avait il y a quelques années aiguisé ma créativité.
    Le collage ci-dessous, qui en est résulté, montre encore deux cubes superposés* :
     celui du bas (3 ou 4 étages), donnant sur le quai de Garonne, hébergeait une tannerie, qui exploitait une de ces sources qui naissent de nappes d’eau souterraines quand elles arrivent au tap de Garonne,
     celui du haut, (3 ou 4 étages), au niveau de la rue qui surplombe le quai, hébergeait une famille bourgeoise et, à une époque récente, le cabinet médical du Docteur Dèche.
    La très spacieuse et panoramique terrasse de la Maison Dèche était donc sur le plafond de la tannerie, si j’ai bien compris.
    Comment la réalisation de 17 studios pourrait-elle tirer parti de tout ça ?
    *Suivez le lien vers un précédent article de Sud-Ouest, pour voir des photos, si vous y avez accès !

  • « 17 studios meublés destinés aux jeunes »
    (Le Républicain) Tonneins : ce que vont devenir la maison Dèche et le cours de l’Yser
    Les plans de la maison proprement dite (pas les niveaux inférieurs qui vont jusqu’au quai de Garonne), montrent déjà 4 chambres au niveau R+1 et 5 au niveau R+2.
    Il ne devrait pas être difficile d’arriver à environ 17 studios, en transformant encore d’autres pièces, et sans tout casser à l’intérieur de la maison.
     Si ce sont des jeunes qui y habitent, auront-ils vraiment besoin du magnifique ascenseur transparent qui est prévu à l’extérieur, mais ne peut que renchérir beaucoup le projet ?
     La photo ci-dessous montre qu’ils pourraient disposer d’un garage à vélo... Cela pour répondre à un conseiller municipal qui soulevait le problème des places de parking...
     Il resterait encore des pièces pour faire des espaces communs, et la terrasse sur Garonne...

    Sinon, l’idée d’habitat partagé pour séniors est aussi dans l’air du temps :
    « à l’instar des étudiants, de plus en plus de seniors vivent en colocation avec des personnes de leur âge, chacun ayant sa chambre et partageant les espaces communs : cuisine, salle de bains, séjour, salle à manger, etc. »
    Dans ce cas, il faudra l’ascenseur !

  •  Le projet de division en 17 studios a avorté parce que l’investisseur n’a pas obtenu le financement nécessaire.
     Un projet d’achat pour habiter la maison en famille sans division (après restauration, on peut le supposer) a ensuite avorté parce que l’acquéreur intéressé aurait craint une mauvaise situation sécuritaire à Tonneins, à la suite d’un fait divers qui s’y est produit (l’enlèvement et l’assassinat d’une fillette).
     Une annonce aurait été mise sur "Le Bon Coin"...

    Entre la restauration sans division pour habitation et la division en 17 studios, n’y aurait-il pas un moyen terme raisonnable : partage en 3 ou 4 lots dans le cadre d’un habitat coopératif qui préserverait le patrimoine tout en aménageant des lieux d’habitation d’une surface compatible avec des moyens financiers qui ne seraient pas hors du commun ?
    Il paraitrait plus réaliste d’y aboutir avec des acquéreurs gentrifieurs de type "bobo" qui accepteraient de vivre dans une ville qui accueille aussi de nombreux travailleurs modestes de toutes origines.
    Mais pour attirer ces bobos, il faudrait que Tonneins crée le déclic par un environnement propice à un mode de vie non exclusivement automobile, et le faire savoir loin à la ronde... donc, entre autres, faire des zones de rencontre qui n’imposent pas inutilement des sens interdits au vélo*, parole de cycliste tonneinquais habitant le vieux Tonneins !
    Bref, amener à Tonneins un peu d’esprit métropolitain... La ville est à moins d’une heure de Bordeaux en TER...

    *Agen fait ce genre de choses dans son vieux centre.


Un gran de sau ?

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