Queyran Gascogne médiane

Leyritz-Moncassin

- Tederic Merger


 

La Téoulère

en graphie alibertine :

Lateulèra + (la) Teulèra
Prononcer "La Téwlère", "La Téwlèro"... La Tuilerie.

teula, teule / tuile

teula (prononcer "téwle", "téwlo"...) : féminin teule (prononcer "téwle*", (...)


Le panneau actuel sur la route indique "La Tuilerie".
L’IGN indique "La Téoulère", et les cartes anciennes, rien, parce que cette téoulère ne devait pas exister avant la deuxième moitié du 19e siècle.
On était simplement sur le domaine du Péré (lo Perèr / Lou Pérè, le poirier ?).
On remarque au passage que bien en avant dans le 19e siècle, se créaient des toponymes gascons.

Je remercie le mèste et sa famille pour leur accueil et leurs informations. Ils n’étaient pas surpris de mon intérêt pour les piles rondes en brique (normal !) de la téoulère : je n’étais pas le premier.

Par contre, je devais être le premier à m’intéresser aussi au nom gascon du lieu, et à tendre une perche pour engager une conversation dans cette langue... mais "Je comprends le patois mais je ne le parle pas"...
Le mèste est d’ailleurs le fils d’un vendéen. Encore un poitevin (au sens large) dans le Queyran ! Ces migrations, que nous avons remarquées sur Gasconha.com vers le 17e siècle (Majeau, Mimaud...), duraient donc encore au 20e !

On est ici dans la vallée de l’Ourbise, et aussi sur le passage de l’éphémère voie ferrée Tonneins-Sos (années 20 principalement). Elle suivait la route où se trouve la téoulère, et on a chargé les tuiles de celle-ci sur les trains de celle-là.
Il y avait aussi des moulins sur l’Ourbise (Moulins de la Loubère, d’Ardouin...), et des scieries.
Donc une vallée industrieuse il y a seulement un siècle ! Tout qu’a cambiat !


 

Un gran de sau ?

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