Anneau gascon Pyrénées

Lourdes / Lorda


 
en graphie alibertine :

Lorda
Prononcer "Lourdo"

Lourdes devrait s’écrire Lourde ; lire le fil de discussion.


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Lourdes / Lorda :


 

Documents

Enregistrement ALG Lourdes

Enregistrement ALG Lourdes

 

 

 

Grans de sau

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  • C’est une évidence... mais tout le monde s’en fout..!
    Voici ce qu’écrivait l’historien Jean Bourdette dans ses notes lors de la réimpression (1892) de "Mémoire du Pays et des Etats Bigorre par Louis de Froidour" :
    p. 371.
    Les trois noms Tarbes, Lourde et Barège doivent s’écrire sans S final.
    1. Pour Tarbes et Lourdes :
    Bigourdans, Béarnais, Gascons, Commingeois et Languedociens tant ceux du temps passé que du temps d’aujourd’hui, ont prononcé et prononcent : Tarba, Lourda, sans faire siffler un s au bout, en faisant brève la dernière syllabe et longue la précédente.
    Et parce que ces noms parlés sont dépourvus d’s final, nos pères les écrivaient aussi sans s final, savoir : Tarba, Lourda dans les documents écrits entre notre langue vulgaire de Bigorre, Tarbe, Lourde dans ceux de langue française. Et ces noms écrits étaient la parfaite représentation des noms parlés, ils en étaient donc la parfaite orthographe.
    remarquons tout spécialement que ces noms parlés manquant l’s final qui se trouvent dans d’autres comme partie constituante (dans Sèrs, Agos...) ou comme marque du pluriel (dans Bagnères, Sarrouilles...), il n’y a aucune raison de le mettre dans leur orthographe et d’écrire Tarbas et Lourdas en gascon et Tarbes, Lourdes en français.
    Cependant, à l’époque tristement fameuse de la Révolution, on s’avisa d’écrire Tarbes et Lourdes, et cette mauvaise orthographe de l’administration centrale siégeant à Paris se retrouve dans les documents de notre administration départementale de l’époque...
    Aucun changement n’étant survenu dans ces noms parlés, aucun changement n’était à faire dans ces noms écrits. Les Bigourdans, par amour de leur pays, de sa langue et de ses traditions, auraient du repousser cette inovation idiote... ils l’acceptèrent, et, en l’acceptant, lui donnèrent une sorte de consécration.
    Leur erreur, que je ne puis m’expliquer que par l’influence du mauvais exemple venu de hautes régions administratives, est actuellement séculaire, mais elle ne saurait prescrire contre la raison et l’antique usage, auquel, je veux l’espérer, on reviendra tôt ou tard.


Un gran de sau ?

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