Baronnies Gascogne médiane

Bourg-de-Bigorre

Bourg-Bigorre n’est pas en Bigorre !


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Bourg-de-Bigorre :


 

 

 

Grans de sau

  • Bourg se situe en Nébouzan. Mais dans l’ancien diocèse de Tarbes ...
    Donc le lien avec Tarbes est réel somme toute, contrairement à la vallée d’Aure, pleinement dans la vallée de la Garonne.

  • N’ei dilhèu pas era Bigòrra istorica mès era lenca que i ei parlada qu’ei plan bigordana, era architctura e eras praticas culturaus tanben (era canta particularament) que’n hèn un lòc que’s pòt díser bigordan uei (çò de qui’s pòt díser tanben entà Aura e Loron ja qu’era loa lenca teng mes d’infléncias conmegesas).

    E puish eth ancian regim que presenta tanben quauques exemples d’entitats territoraus artificiau coma aqueth Nebosan o Ribèra Verdun e en ua mendra mesura eras Quate Vaths.

  • Ne parlez jamais de Barrère de Vieuzac aux commingeois, encore moins aux nébouzanais. Le Nébouzan possédait la viguerie de Mauvezin et une vingtaine de villages l’entourant.

    La capitale du Nébouzan était Saint-Gaudens (qui n’était plus en Comminges depuis le 14e siècle).

    Les 4 vallées, de leur côté, étaient en diocèse de Comminges depuis leur origine. Or, le rapporteur Barrère de Vieuzac mit à bas le projet d’un département Pyrénées Cenrales qui aurait aussi englobé le Couserans.

    Cela nous vaut de parcourir aujourd’hui plus de 100 KM pou nous rendre dans notre chef-lieu et cela vaut aux baroussais de revenir sur leurs pas, d’aller passer à Montréjeau pour se rendre à Tarbes, en raison des mêmes aberrations. Cela nous vaut encore d’avoir le département le plus mal fait de France avec la verrue qui prit sur le Tarn et Garonne afin de présenter une démographie convenable.

    Bigourdans et béarnais, réjouissez-vous, la configuration de vos "districts" est presque parfaite, ne mégotez pas avec certaines enclaves certainement dues à de malencontreuses seigneuries.

    Et comme je veux rendre à César ce qui est à César, Bourg et la Châtellenie de Mauvezin étaient en Bigorre, jusqu’à ce qu’un certain Fébus (foin du phi) ne mit la main dessus, après l’avoir "piqué" aux Armagnac à qui le roi l’avait offerte

  • Qu’en était-il d’un point de vue religieux, souvent héritier d’une situation plus ancienne ? Tarbes ou Saint-Bertrand ?

  • Le Comminges amputé par la perte du Nébouzan, avec un comte auparavant parti convoler avec une avantageuse Diaz de Muret, serait devenu une Arlésienne si le diocèse n’en avait pas dessiné les contours lesquels correspondent à l’antique "Convenae".
    Actuellement, les habitants de Saint-Gaudens se veulent tous commingeois, même si cela ne représente plus rien administrativement. On ne peut leur en vouloir.
    Côté Hautes Pyrénées, Mauvezin extrait de la Bigorre, il y a environ 600 ans, a tout oublié d’un demi millénaire d’appartenance au Nébouzan, même à la visite du château, vous n’en trouverez aucune trace !
    Reste Tarbes pour répondre à votre question. Certes dès l’Ancien Régime, l’église perd l’autorité qu’elle avait précédemment sur les gouvernements et leurs structures, il n’en reste pas moins que Tarbes et les Hautes Pyrénées (de ma grand-mère) capteront ce que j’ai énuméré plus haut et puisqu’il faut en rajouter, le diocèse absorba aussi le Magnoac qui relevait d’Auch.

    Pour revendiquer telle ou telle identité, on me dit "oui, mais aux origines ..." D’accord, mais alors que donnerait semblable raisonnement appliqué à l’Europe et pire, au Nouveau Monde ?

  • Pour ceux qui serait perdus, une carte des anciennes seigneuries (mais pas des diocèses) :

    http://www.guides-culturels-pyreneens.com/wp-content/uploads/2010/02/carte-hautes-pyrenees4.jpg

    Dans un monde imaginaire, d’une Gascogne autonome, il faudrait :


     Recréer la Rivière-Basse dans toute son étendue, sous la forme d’un pays : de préférence, je l’annexerais à une Bigorre avec capitale Tarbes.


     Je rendrais les parties démembrées de l’Astarac à un Astarac reconstitué, intégré à l’Auscitanie.


     Pour les Quatre-Vallées, clairement, tout le bassin de la Garonne doit revenir à un grand Comminges, capitale Muret (désolé pour Saint-Gaudens mais pour la gasconnité de la plaine de la Garonne, il vaut mieux mettre la capitale au plus près de Toulouse, à moins que nous ne cédions de larges parties de la rive gauche à la ville-libre de Toulouse qui s’administre seule).

    Le Magnoac, j’hésite : Auscitanie ou Comminges ?


     Le Nébouzan intégré aux HP, rattaché à la Bigorre de Tarbes. Le Nébouzan est une entité artificielle à mes yeux, une seigneurie qui s’est étendue au gré d’acquisitions.

    Voilà pour la politique fiction ! ; )
    Je devrais pondre des cartes.

  • Je n’ai jamais dit que le tout petit Nébouzan de 1290, dilaté par Fébus, fait en partie par les Foix Béarn pour passer en Bigorre sans avoir à traverser le Comminges, avait une représentation autre que seigneuriale.
    Il n’était (le vrai) aux origines composé que d’une partie des cantons de Boulogne et Montréjeau (avec villa de Nepos et Vénus de Lespugue, quand même). Je ne conteste rien de la légitimité du département des Hautes Pyrénées à l’exception des 4 vallées, encore d’accord pour un Astarac auscitain.
    Né près de Garaison, je suis bien plus auscitain et même bigourdan que commingeois (gd-mères ou arr -G-m nées à Tajan, Pinas, Monlong et Recurt). Donc pour toute une foule de raisons profondément ressenties, aucun lien ne me rattache au Comminges muretain qui est languedocien de fait. J’ai vécu pendant 35 ans à Toulouse, sans jamais me sentir toulousain.
    Ce n’est pas de ce qui semble nous diviser que vint le véritable problème. On voulut conserver son importance à Montauban, ville de tous temps "administratrice" et c’est de ce côté que Toulouse aurait du se tourner pour faire convenablement son "lit".
    Même en rognant un peu, Toulouse est loin d’avoir un espace de » ville libre », 200km séparent Luchon de Revel !
    Jusqu’à il y a une soixantaine d’années, cette ville qui avait raté sa révolution industrielle n’attirait personne et tout ce qui se situait à l’ouest de Saint-Gaudens s’en allait chercher de l’embauche à Bordeaux. Quand elle se tourna vers l’industrie, ce furent les Ariégeois qui accourrurent, y compris pour les emplois du secteur public. Toujours la géographie !

  • Il ne faut pas avoir deux langages, lorsque j’ai évoqué ce problème né des décisions de la Convention et du rapporteur B. de Vieuzac, je me suis fait sèchement rabrouer !


Un gran de sau ?

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