Pays negue Landes de Gascogne Mar e còsta gascona / Ma é coste gascoune Pays charnégou

Anglet


 

[Julian]

Devant la Mairie d’Anglet.

Prononcer le "t" final de "Anglet".
"Angelu" en basque, mais, dans les derniers siècles, la langue populaire était plutôt le gascon que le basque.

Gentilé : Angloys, Angloyes (Bravo pour avoir gardé un gentilé qui sonne vascon, au contraire de ceux du Béarn, par exemple !)


 

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Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Anglet :


 

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Enreg ALG Anglet

Enreg ALG Anglet

 

 

 

Grans de sau

  • Oui j’ai pris cette photo sur la place qui se trouve devant la mairie.
    Le pin a été planté pour la MAIADA qui a lieu le 1er dimanche du mois de MAI.

  • Que rassegura, vèser gascon cap tau BAB !

  • La version gasconne et donc française du nom de la ville doit être la gasconnisation du nom basque suffixé avec -eta : angelu (terrain bas en basque) + eta qui donne anglouet réduit à anglet.

    La ville, autrefois village, a toujours appartenu à Labourd mais en effet, le village parlait gascon au moins depuis le XVIIème siècle, du fait de l’influence bayonnaise (je ne crois pas que nous ayons témoignage d’un dialecte basque angloy dans les temps modernes).

    crdo.risc.cnrs.fr

    La vieille toponymie était donc basco-aquitaine (Hausquette, Brindos, Urcos, Usutarren, Maharin, Haussegui, Hitce, Chabiague, ...) : schéma classique de gasconnisation en Bas-Adour par la double poussée landaise (migrations des métayers, travaux agricoles, infiltrations via Saint-Esprit, ...) et béarnaise (les Aspois faisaient paître leurs troupeaux à Anglet). Quelques toponymes gascons anciens : Capdebosc, Camiade, Ducassou, Treuil, Vignau aujourd’hui basquisé en Bignao, Saubadine, Canteplane, ... La toponymie moderne est cependant majoritairement gasconne.

    Source : Manex Goyhenetche "Histoire d’Anglet". Je cite l’auteur :

    "Le Pays Basque, y compris à Anglet, est une zone de passage qui a connu constamment à travers l’histoire le brassage des populations, donnant lieu par endroit, à une situation de "melting pot" d’avant la lettre, mais néanmoins sur un fond qui était majoritairement d’origine vasconne, qu’il s’agisse de Labourdins, Navarrais, Béarnais ou Landais. L’expansion des langues latino-romanes (il serait plus juste de parler ici de langues aquitano-romanes) a été suivie par la gasconnisation, étape précédant la francisation."

  • D’une conversation par e-mail à partir de la chronique "Parlam gascon" de JJ Fénié dans Sud-Ouest, j’apprends qu’on doit mettre un accent grave en gascon : Anglèt.
    Si c’était "Anglet", le gascon negue, qui était utilisé à Anglet, aurait prononcé "Angleut", et il semble que ce ne soit pas le cas.

  • Le fait que l’étymon de la version gasconne est vraisemblablement le basque Angelueta, qui donnera par la suite la forme gasconne ancienne Angloet, avec diphtongue, explique probablement que le e finale ne soit pas prononcé "eu", ainsi que cela aurait dû être le cas dans l’hypothèse du suffixe diminutif -et.

    NB : Le basque -oeta/ueta aboutit souvent en gascon à -auta. Cf Berraute qui vient du basque Berroeta. On aurait pu avoir Anglaute, mais j’ai remarqué assez souvent que la voyelle finale des étymons basques sautait.

    Ainsi, le patronyme labourdin "Mendiacq", localisé autour de Bidart, disparu de nos jours, ne peut qu’être la gasconnisation de Mendiaga "lieu de la montagne".

  • Un colatge men (véser la hont fotografica ça-sus).


Un gran de sau ?

(identification facultative)

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