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Biscarrosse

[Foto de Halip Lartiga damb l’aulom e la soa legenda, contada per ua placa au pè :
"Un maixant senhor, quan sabè quauqua gojata hadè mau parlar d’era, que la hadè méter tota nuda au pè de l’aulom.
N’i avot ua qu’estot punida maucí qu’èra inocenta.
Alavetz que morit percé de la vergonha que n’avot.
Dempús hens la hulharga qu’apareix, cada prima, ua corona de hulhas blancas au cròt on èra lo son cap."]

Le nom "Biscarrosse" est vascon (racine "biskar" = dos).

Duas estelas, entaus panèus bilingues, l’associacion gascona (dab los cors e lo tiatre gascon), e ... entau Halip !
Microtoponymie de Biscarrosse


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Biscarrosse :


 

Documents

Enregistrement ALG Biscarrosse

Enregistrement ALG Biscarrosse

 

 

 

Grans de sau

  • Dans l’article cité en références, et que j’écrivis pour le bulletin municipal "Le lien biscarrossais", je notais que le suffixe basque est -OTZ(E), OZ(E).
    Je crois que la graphie logique devrait être Biscarròsse et pas Biscarròssa, qu’on peut cependant garder en variante du fait de ses attestations médiévales. cf. BISCARROSSA IN BORNO. Et même, logiquement, dans la mesure où nous avons affaire à un radical BIZKAR + suffixe -OSSE, il faudrait préférer Biscaròsse, avec un seul R.
    Mais le nom de ma cité est écrit avec deux R depuis ses premières attestations.

  • Je ne crois pas Philippe : la variante -osse du suffixe -os est toujours attestée -ossa dans les textes anciens ; de plus, son seul exemple de l’autre côté des Pyrénées, Sangüesa (sangossa en 1095) se dit bien encore aujourd’hui Zangoza en basque.

    La voyelle finale en e des toponymes aquitains en territoire aujourd’hui bascophone (ex : Succos, en basque Zokoz(e), anciennement Sokuez(e)) est une adjonction récente.

  • NB : En parlant de Sangüesa/Zangoza, il y a un Sangosse à Samazan, qui s’inscrit dans cette liste des toponymes aquitains en bordure de Garonne.

    [Sangosse existait aussi à Jusix ; vu dans le Cadastre napoléonien.
    Tederic M.]

  • Très cher Tederic,

    Merci pour les étoiles.

    Réponse de Gasconha.com :
    Que’m pòdes parlar en gascon !
    [Tederic]

  • Tedric aimat,

    Chis entà les estelas. (tyiss eunta loez eustoeleuss).

    Réponse de Gasconha.com :
    chis voulant dire "merci" sur le bord de "le mar"...

    E adara, que’ns caleré ua beròia foto entà illustrar Biscarròsse.


  • Que’t harèi passar aquò talèu qui posqui. E vòles un paisatge per exemple ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Ua vista qui simbolize la comuna, per exemple qui muishe lo còr de vila, un punt emblematic, o ua vista generau.
    Sovent, dinc adara, qu’estot la gleisa, mès pòt estar auta causa.
    D’avança chis !-)

  • Belèu uue foto de l’auloum dap le sou couroune de petites hulhes blanques ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Boune irèie !

  • Que vau sajar d’ic har autalèu qui pusqui.

  • Qu’èi la glèisa en fotografia mes per çò qui ei bèra ... (e’s ditz en gascon ?).

  • Qu’as arrason Vicènç, la nòste glísia n’es pas briga beròia, sonque lo dehentz.
    Q’èi hèit un sarròt de fotografias.
    Lo "castèth", l’aulom e la soa corona de huelhas blancas, maison deus vaquèrs deu Comte, cabanas d’arrosinèrs, vistas de l’estanh deu mijorn.
    Que manderèi aquò talèu qui posqui e Tederic qu’eslegerà la(s) qui lh’agràdinn.

  • Bonjour Vincent,

    Je ne pense pas que Zangoza/Sangüesa soit un toponyme -OZ(E)/-OTZ(E). Ces derniers, traduits en espagnol, donnent -UES et pas UEZA. On peut citer l’exemple du doublon aragonais de Biscarrosse, Biscarrués et pas Biscarrueza. Je pense que la graphie médiévale en -A est une influence du latin sur les scribes, une espèce de cultisme en quelque sorte. Il faudrait en fait savoir comment se serait prononcé Biscarrosse en gascon oriental : Biscarrosso ou Biscarrossé ?

  • A la suite d’Orpustan dans son article "L’onomastique basque dans le Liber Rubeus", je crois bien qu’il existe deux suffixes :


     Le suffixe -os qui est -oz en basque, réalisé parfois -otz avec l’affriquée, toujours écrit -os dans les textes médiévaux.
    L’addition d’un e final est moderne puisqu’elle n’entre pas en compte dans la formation des gentilés (addition du suffixe -tarr)


     Le suffixe -osse qui n’a pas été conservé dans les domaines de langues basques actuellement et qui aurait donné -oza s’il l’avait été (d’où la possibilité que Sangüesa/Zangoza, sangossa en 1055, en soit le seul témoignage ailleurs qu’en Gascogne).
    Ce suffixe est noté -osse ou -ossa dans les textes médiévaux. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un latinisme car l’on expliquerait pas la persistance parallèle des suffixes en -os. Et comme les e finaux des toponymes en -oz du Pays Basque n’ont pas 100 ans, il ne peut pas plus s’agir de celui-ci.
    La preuve : Gavossa et Navossa sont devenus Gousse et Nousse.

    Ainsi Biscarrosse et Biscarrués ne sont pas des homonymes parfaits, tout du moins quant au suffixe.

  • Bonjour Vincent,

    J’ai découvert qu’il existe un Bizkarrotze en Biscaye.
    Je n’ai pas connaissance de Bizkarroza.
    Je ne sais pas le localiser exactement. Peut-être est-ce un microtoponyme.

  • L’Espagne ne dispose pas de la fantastique base de données de l’IGN.
    Pour la toponymie de la Navarre, les ouvrages de Jimeno Jurio en voie de réédition sont indispensables (on les trouve chez Elkar à Saint-Sébastien).

    www.pamiela.org/JURIO

    Il y a cet outil cependant :
    www.idee.es/gazetteerIGN

  • Bonjour Vincent,

    Tout bien réfléchi, je pense que tu es dans le vrai pour -o(t)za. Il faudrait plus d’exemples mais ça semble logique.

  • Adixatz monde,
    Espiatz bienn com cau aquera fotografia, qu’es la darrèra prima deu noste aulom viu, ariuann.
    Engoann, n’a pas botat la huelharga, ni mei tapauc la corona blanca. Qu’es mort lo praube.

    Réponse de Gasconha.com :
    Ailàs, tot qu’a ua hin...

  • Tà çò pertocant a -OS/-OSSE.
    En Nabarra, qu’èi trobat Vidángoz, ortografiat Bidankoze en basco.

  • Voir article ci-contre :
    Graphie des suffixes vasco-aquitains -OSS/-OSSE P.Lartigue

    Réponse de Gasconha.com :
    Il y a déjà ici un petit espace de débat... Que vau véser...
    Je signale aussi que les derniers exemplaires de la carte de 1998 sont en vente à un prix intéressant. L’annonce sera en ligne d’ici peu.
    [Tederic M.]

  • J’ai récemment eu une conversation avec Bénédicte Fénié qui m’a fait part de ses doutes quant à Pissos.
    Il semblerait que ce soit un Pissols, attesté, quand Pissos n’apparaît pas dans les attestations anciennes.
    Donc, même écriture que pour Grignols = Pissòus/Granhòus.
    Il semble que l’anthroponyme Piscius n’est pas attesté non plus.

  • Personne ne l’a relevé dinc adare :
    Il y a plusieurs Biscar(r)osse en Gascogne.
    En voici trois autres, par l’IGN :
    BISCAROSSE [CAPTIEUX - 33] (noté Piscarosse sur la carte de Cassini)
    BISCAROSSE [SAINT-LAURENT-MÉDOC - 33]
    BISCAROSSE [MONT-DE-MARSAN - 40] (celui-ci est noté "Biarosse" sur les Minutes d’Etat-Major)

  • A noter que le Biscarosse médoquin se trouve non loin des lieux-dits Luc Bernos, Bernos, Pudos, Daubos, ... ce qui confirme une forte gasconnité ancienne du Médoc, entamée par la poussée oïlique.

  • Le Biscarosse sud-bazadais se trouve au hameau Lugayosse et s’intègre bien à la liste des toponymes aquitains des environs de Captieux (Cabardos, ...).

  • Voici, au sujet de ma commune, l’article qui lui est consacré dans le "Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France" (1762-1770, éditions de Paris, Desaint et Saillant) de Jean-Joseph Expilly :

    BISCARROSSE en Born, au pays des Landes, en Gascogne, Diocèse, Parlement, Intendance et élection de Bordeaux, jutridiction de Saint-Pol (sic)-en-Born. On y compte 135 feux. Cette paroisse est située dans une contrée marécageuse, à une bonne lieue de l’océan, et 11 et tiers S.O. de Bordeaux.


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