Pays de Buch Landes de Gascogne

Marcheprime


 
en graphie alibertine :

Marchaprim
Prononcer "Marcheprim"

prim / mince

prima (prononcer entre "prime" et "primo") : mince, au féminin.

[Photo de Vincent.P]

Ce lieu-dit de la commune de Biganos avec quelques maisons et une auberge devient un village par la volonté des frères Pereire à partir de 1852 (arrêt sur la voie ferrée vers Arcachon, domaine forestier) et une commune à partir de 1946.

Le nom viendrait du surnom de l’aubergiste qui aurait donné le nom à son auberge qui aurait donné le nom au village devenu commune.

"prim" veut dire "mince" mais peut prendre un sens un peu différent (peut-être ironique) dans une expression.


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Marcheprime :


 

 

 

Grans de sau

  • Il existe un autre Marcheprime à Saint-Paul-les-Dax, somme toute situé géographiquement en un lieu comparable, à savoir sur une grande route tracée à date récente dans le désert landais, entre Dax et Magescq. La thèse du sobriquet en ressort plus forte.

    Réponse de Gasconha.com :
    "Marcheprim" était une chaîne d’auberges, comme maintenant les Flunch ou MacDo ?-)

  • Peut-être ! "Marche léger" pour signifier que l’on y mangeait chichement ou frugalement selon ses habitudes alimentaires, en tout cas que le repas n’allait pas peser alors que s’annonçait la traversée du désert ? Du slow food avant l’heure ?

  • Marcheprime, commune champignon qui a l’originalité d’être à mi-chemin entre la métropole bordelaise et la conurbation en cours de formation dans le Pays de Buch.
    Autre point intéressant qui peut excuser sa croissance démographique foudroyante : Marcheprime a un arrêt sur la voie ferrée Bordeaux-Facture, et la desserte voyageurs vers Bordeaux et le sud s’améliore cahin caha.
    Je viens de vérifier : le dimanche, liaison cadencée Bordeaux-StJean - Marcheprime toutes les heures jusqu’à 22:41. Duréee du trajet : 21 mn.
    Bravo au Conseil régional d’Aquitaine !

  • Le Guide du voyageur en France orthographie "Marcheprisme" mais cela semble une réfection française pédante.
    books.google.fr

    Notez que le vrai nom de Marcheprime, celui de la carte de Cassini, semble être "Teste Maure".

  • "Marchegay" existe à Pessac : inconnu par Cassini, également un domaine (forestier ?) d’implantation récente (19e siècle ?).
    Mais le nom de famille "Marchegay" semble gabach et non gascon.

  • Adixatz monde,

    A jo que m’agràdann los explics de BBF, valent a díder Marca Prima e Tòca-Tocant/Tocau.

  • "Marca Prima" est assez séduisant mais :

     l’explication ne tient pas compte du fait que le toponyme n’apparaît que tardivement en remplacement de l’ancien "Teste Maure".

     qu’à cet égard, c’est la Compagnie du Midi qui a développé le lieu en 1856. Il faut donc compléter les trous entre Cassini et 1856 : qu’est ce qui est le plus crédible toponymiquement parlant ?

     il existe un autre Marcheprime sur la grande route de Dax à Magescq.

     il faudrait expliquer pour quelle raison au XIXème siècle, il y aurait eu francisation correcte d’un toponyme gascon (l’équivalence marque/marche).

     en l’espèce, il n’existe pas de Marqueprime ailleurs, et en sus, les formations en Marque semblent rares dans la lande.

    Pour ma part, je crois assez intuitivement qu’il faut aller chercher du côté des chafres pour des toponymes créés au début du XIXème siècle sur les grandes voies nouvelles.

  • Titillé par ce "Marcheprim" et me rappelant d’une explication connexe d’un chafre moqueur "Picheprim" (je me demande si tout ça ne vient pas de l’hstorien de Buch J. Ragot), je viens de chercher à tout hasard "Picheprim" sur Géoportail, et voici ce que j’ai trouvé :
    EN PICHEPRIM [MANSEMPUY - 32]
    EN PICHEPRIM [MONFORT - 32]
    En général, "En" est suivi en Gascogne "toulousaine" d’un nom de personne. Là, ce serait un chafre.

  • "Picheprim" pourrait aussi, peut-être, désigner un ruisseau de faible débit.
    Mais la particule "En" qui est devant atteste normalement un nom de personne, sachant que ce nom de personne peut venir d’un nom de lieu.

  • Alavetz qu’as arrason Vicènç, Marca Prima qu’es tròp sedusent. N’aví pas jamèi hurgat aqueth toponime.

  • Je vous recopie ci-dessous le message "Marcheprime - Onomastique" envoyé au groupe Yahoo Histoire-Traditions-Bassin-Arcachon par Aimé Nouaillas, de la Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch (SHAAPB) :

    "Avant 1911, Marcheprime n’existait pas, nous étions dans la commune de Biganos, il n’y avait aucun habitant permanent en ces lieux hostiles et désertiques, arides en été et marécageux en hiver.

    Étienne RAMON achète en 1911 à la commune un terrain pour construire une auberge sur le bord du chemin qui allait de Bordeaux à La Teste, au lieu-dit Testemaure.

    L’auberge fut tenue par la suite par le fils cadet d’Étienne, Pierre RAYMOND (dont le patronyme avait été "francisé"). Ce Pierre marchait, paraît-il , à petits pas rapides, ce qui lui valut le surnom (ou chafre) de Marcheprim.

    Ce surnom devint le nom de l’auberge puis le nom du lieu.

    Voici une bien belle histoire que vous pouvez lire sous la plume de Jacques Ragot à cette adresse :

    shaapb.free.fr/articles.php ?lng=fr&pg=2284 "


Un gran de sau ?

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