Le Site Bio Sud-Ouest

- Tederic Merger

"Le site des opérateurs bio d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées.
Découvrez la bio dans le Sud-Ouest, la gamme de produits, les entreprises de la région, les points de vente..."
Une bannière gourmande jmcasa

Grans de sau

  • Site très complet sur la bio dans le Sud Ouest.
    Présentation d’une démarche très intéressante : regrouper les entreprises bio de la région autour de valeurs communes.

  • Bio-Sud-Ouest est le site de quelques opérateurs bio dans le Sud-Ouest, pas de tous (heureusement !).
    Je recommande plutôt Bio-aquitaine, qui est plus axée sur la vente directe, et la production "à taille humaine", c’est-à-dire non-productiviste, fût-elle bio (Maïsadour acteur du bio ! Cette entreprise fait toujours sur son site la promotion du Gaucho et du Régent !)

  • A quand un "Bio-Gasconha" ? :D

  • L’entente des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées ne semble pas s’être poursuivie après l’élargissement de chacune d’elles.
    LA MARQUE BIO SUD OUEST FRANCE en est issue, mais elle est « soutenue par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine » (seulement).
    Mais elle garde un périmètre trans-régional :
    « Sud-Ouest : Aveyron, Charente, Charente-Maritime, Creuse, Corrèze, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Haute-Vienne, Landes, Lot, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Tarn, Tarn-et-Garonne, Vienne. »

  • La démarche :

    « Pour chaque kilo de fromage et litre de lait vendus, ce sont respectivement 0,30€ et 0,05€ qui alimentent notre cagnotte.
    Nous nous engageons à utiliser cette cagnotte pour financer des projets d’amélioration du bien-être éleveur, du bien-être animal ou de l’impact environnemental des élevages. »

    Le périmètre, très grand, puisqu’il inclut même les départements 34 (Hérault) et 48 (Lozère) :
    Départements 09, 11, 12, 16, 17, 19, 24, 31, 32, 33, 34, 40, 46, 47, 48, 64, 65, 81, 82

    Les éleveurs (et éleveuses) :
    Tous portent un béret rouge sur la photo !

  • @ 4 et 5
    Je trouve encore chez sobio des boites d’œufs avec le logo bio Sud Ouest France sans précisions sur l’origine départementale de ces œufs.

  • Bio Sud Ouest France est bien une marque moribonde. Peut-être verrons nous un jour une déclinaison bio de la marque Produit en Gascogne /Hèit en Gasconha !

  • La Biscuiterie des Landes propose des gourmandises innovantes

    « Au travers de ses marques Vivèna et Nòstabio, cette entreprise fondée en 2021 à Seignosse cherche à se démarquer par un positionnement nutritionnel pour la première, et local pour la seconde... »

  • Cette entreprise est une des premières adhérentes de notre Cercle Gascon de Negocis, le CGN, fondé à Capbreton il y a moins de trois ans. Ses produits sont de belle qualité.

  • Le débat ci-dessus tournait surtout sur le devenir d’un label bio "sud-ouest" quand le sud-ouest de la France est écartelé, comme la Gascogne, entre deux régions.

    Mais l’actualité de 2024, c’est qu’un label bio quel qu’il soit n’est plus porteur.
    Le journal Sud-Ouest rapporte la mise en liquidation d’une coopérative bio installée depuis peu dans la zone industrielle de Damazan (dans des locaux qui ont dû coûter cher, vu leur touche "traditionnelle") :

    « Tout le monde a cru que le bio était la poule aux œufs d’or. C’est fini. Il faut maintenant se poser les bonnes questions », lâche Irène Carrasco (...) la présidente d’Agrobio »
    Sud-ouest

    Sur la photo qui illustre l’article, un "cresson de fontaine" bio sous plastique* labellisé aussi "couleur midi"...

    *Ce bio là fait bon ménage avec le plastique, et on devine qu’il s’inscrit pleinement dans la civilisation du camion et du pétrole... posons-nous les bonnes questions...

  • Le désamour actuel pour le bio semble être le fruit, selon mon analyse, de 3 facteurs :

     Un effet prix évident en période d’inflation, même si cette dernière se modère ces derniers mois ;

     Un effet de retournement de tendance : assez clairement, selon le principe "On lèche, on lâche, on lynche", le bio est devenu un sujet à la mode pour en dire du mal, au vu de ses contradictions, auxquelles Tederic fait allusion ;

     Un effet idéologique : le bio et le "farm to fork", ce n’est pas le public-cible du monde pavillonnaire ; ils restent un ghetto des classes métropolitaines d’hyper-centre, qui y voient un marqueur identitaire (cf La Recharge à Bordeaux), tout comme parallèlement leurs semblables périurbains consommeront chez Lidl, Aldi et autres enseignes discount, certes compte tenu d’un effet prix mentionné plus haut, mais en large partie aussi par adhésion, selon moi, à un mode de consommation, voire une esthétique (réductions fréquentes, attachement à des marques, le goût).

  • Sujet très important et vaste, qui devrait faire l’objet d’une de nos cronicas en gascon sur Ràdio Pais, à la rentrée !

    Pour revenir sur les labels :
    Je viens de lire dans un "Monde" qu’un étiquetage environnemental dans l’esprit du Nutriscore est toujours à l’étude, et même qu’une première mouture existe : le Planet-score.
    Il serait question de noter la présence plus ou moins grande de pesticides, l’effet sur la biodiversité, sur le climat, le mode d’élevage...
    Peut-être que des labels du genre AB n’ont pas actualisé leur cahier des charges sur tous ces points...

    Mais nos populations pavillonnaires que je commence à qualifier de "ex-gasconnes", qui parfois ont encore "l’accent" et certaines bribes de mode de vie traditionnel (il peut même y avoir des paloumayres parmi eux !), tiendront-elles compte d’un planet-score ?
    Il faut comprendre leur indifférence relative aux questions d’environnement et de santé...
    On sait que le "niveau d’études" joue ; l’environnement médiatique aussi... Justement, "ils" ne lisent pas "le Monde Week-end"... ni même, peut-être "Sud-Ouest Week-end" (qui remplace "le Mag")...
    Mais quand on est humaniste (qu’ac soi / qu’at souÿ), on peut parier aussi sur le bon sens, qui ne dépend pas du nombre d’années post-bac !

  • Au cœur de ce "minjar plan", se trouve la question des produits ultratransformés.

    Un vieil article sur la question :

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/16/les-aliments-ultra-transformes-favorisent-le-cancer_5257759_3244.html

    La Gascogne possède-t-elle des entreprises performantes en "ultratransformation" ?

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    • La Gascogne possède-t-elle des entreprises performantes en (...)

      demande Vincent...
      Rien qu’à l’Agropole d’Agen (situé rive gauche, donc clairement en Gascogne !), il doit y en avoir :

      « Agropole est la seule technopole européenne spécialisée en agroalimentaire. Elle représente 110 entreprises et environ 2 500 emplois. »

  • Quelqu’un pourrait lancer une campagne du style « 100 g de gras valent mieux que 100g de sucres ». Le reste - alimentation locale, voire bio - en découlerait naturellement.

    Perso je suis végétarien - cochon. De bonnes saucisses avec de bons légumes me vont parfaitement, sans oublier l’arraultze-ta-xingar (ueu e cambayon ?)

  • Paradoxalement on parle de prix un peu trop élévé pour le Bio, alors que les prix à la production ont baissé drastiquement et que la plus-value entre bio et conventionnel tend à disparaitre (à la production toujours)
    La filière à un réel problème à résoudre auprès des distributeurs
    Les déboires sociaux d’une certaine enseigne, ne rehausse pas l’image

    • « le différentiel entre bio et conventionnel se réduit, notamment si on s’oriente vers des produits bruts ou de saison. Si on ajoute à cela l’augmentation des charges liées aux engrais (multipliées par trois), aux produits phytosanitaires (issus du pétrole), on constate que les agriculteurs conventionnels font face à des augmentations bien plus fortes que les agriculteurs bios. Les écarts se réduisent et cette tendance va se poursuivre. »
      Dans la tourmente de l’inflation, le bio a-t-il perdu le cœur des consommateurs ?

      Les prix au consommateur de la bio pourraient donc se rapprocher des prix du non bio, mais ça ne suffit pas !
      L’abus de pesticides par la "non bio" n’est pas payé directement par le consommateur, mais indirectement en dépollution de l’eau par exemple.
      Une proposition de Michel-Edouard Leclerc pour instaurer un peu d’équité à ce sujet : « supprimer la TVA sur les produits de qualité comme le bio, pour le rendre plus accessible et permettre à la population la plus modeste d’y avoir, elle aussi, accès ».
      Agriculture : pourquoi la bio marque-t-elle le pas en France ?

      La Gascogne n’a pas le pouvoir de toucher à la TVA, ni aucun pouvoir législatif ou administratif d’ailleurs... mais elle a une image de bien vivre, de bonne chère, et de campagnes préservées.
      Nous devrions être pionniers !