belle : bèra (prononcer entre "bère" et "bèro")
dérivés :
beròi ("beau" ; prononcer "béroÿ" - parfois (...)
Mei :
-
bèth, bèra / beau -
amistat / amitié Amistat Amitié. "Banèra" imaginaire dessinée à partir d’une banèra basco-landaise réelle : (...) -
pesèu / pois Prononcer "péséw". Traduction du mot en français (Lo Congrés) (...) -
acarat / associé (Proposition d’un gasconha-naute) -
pria / agrostis stolonifère Prononcer entre "prio" et "priÿe" ; Connue en Bazadais. Il s’agit de l’agrostis stolonifère (Cf. (...)
qu’es de nosta
français : elle,il,c'est de chez nous
"qu’es de nousto"

Grans de sau
1. A noste qu’em !, 25 avril 2014, 19:38, par GSG
Noste/a, de noste, a noste :prononcés avec un "o" à l’ouest du domaine gascon ( en ce cas,s’écrivent en graphie classique a vec un o accent grave que je ne retrouve décidemment pas !) ou avec un "ou" à l’est(écriture classique:o),ces adjectifs/pronoms possessifs ou locutions adverbiales(pour "a noste","de noste")sont aussi peu neutres que possible et renvoient à une bonne dose d’affectivité.
Sur beaucoup de maisons et villas gasconnes de l’après-guerre(celle de 1939/45,pas celles du Golfe)ils révélaient ,fièrement inscrits sur les façades de maisons de style fréquemment néo-basque ou néo-landais,tant la satisfaction d’un "home" ,de l’accès à la propriété et à la sécurité qu’elle procure que l’attachement profond à un pays,à une identité non précisés sinon par ce "noste" mais qui étaient/sont bel et bien gascons.
De façon plus musclée, pendant les années 70 ces mots revenaient parfois dans les cristallisations gasconnes de la "nova cançon occitana",elle même reflet de la "nova cançon catalana" de la même époque.La plus significative était la chanson de Peir Andreu Delbeau "Argent de costa" en défiance à l’aménagement de la côte aquitaine par la MIACA d’Emile Biasini,consciencieux et efficace technocrate gaulliste :
"Costa d’argent,argent de costa,damora nosta , a noste qu’em !"
Si l’incantation a fonctionné,cela reste à voir.En tous cas " a noste", "de noste" ont l’avantage de satisfaire les tenants des deux graphies concurrentes car ces locutions sont invariables(quant à la finale).