Noms damb "hossat" :
-
(lo) Hossat
Fossat
Foussat
Houssat
Le Foussat (Castelviel)
Le Foussat (Latresne)
Houssat (Lamasquère)
- Los Hossats
Mei :
-
pipa / tonneau Prononcer entre "pipe" et "pipo". mots voisins : barrica (prononcer entre "barrique" et (...) -
pisha-viste / culotte fendue Pron. ’’piche-biste’’ , mot masculin. Culotte fendue utilisée par les femmes autrefois pour uriner (...) -
caujòla / cage Prononcer entre "caouyole" et "caoujolo". -
esmalida / en colère (au féminin) ? Prononcer entre "esmalide" et "esmalido". au masculin : esmalit -
rusca /
hossat
Prononcer "houssat".
varat / fossé
Prononcer "barat".
varadar, avaradar (baradà, abaradà) : entourer de fossés
A propos des "varats" ou "varadèus" landais, Gilles Granereau, de l’ONF, nous explique :
"en gros, pour limiter les problèmes d’humidité, mais aussi pour délimiter les propriétés, on creusait des fossés (barat, barradeau...) ;
les déblais étaient mis sur la bordure et constituaient la dougue (ou douve, ou tempe - mot que je ne connaissais pas), plus ou moins large.
C’est sur cette dougue que l’on pouvait établir une haie (les aubépines, par exemple étaient largement utilisées, car, outre leur rôle défensif (contre les bestiaux), elles étaient employées comme porte-greffes pour les fruitiers).
Cette haie protégeait par ailleurs les fruitiers (ou parfois la vigne) qui étaient placés parallèlement.
A l’intérieur de cette zone close et assainie par les fossés, et protégées par les fruitiers et haies, on pouvait établir des cultures céréalières en général."
Un contributeur géomètre nous dit :
"Les fameux baradeaux simples ou doubles entouraient bien les prés ou terres pour, d’une part, assainir, et, ensuite, couper les racines de la forêt qui auraient tendance à aller dans le sous sol des terres.
De ce fait les baradeaux dans leur ensemble appartenaient au propriétaire terrien et non au sylviculteur.
J’explique cela dans mes bornages, mais j’aurais aimé trouver des textes ou schémas pour leur mettre sous les yeux."
dérivé :
varadèr : creuseur de "varats"
minjar com un varadèr : manger... beaucoup
varada (prononcer entre "barade" et "barado") : féminin de "varat" ; correspond au mot français "vallée", mais le sens gascon était-il "vallée" ou "fossé", ou entre les deux ?
- Luz Saint Sauveur - Rue dets Barats
- Bizarre ces noms de rues moitié français ("rue") moitié gascons qu’on trouve à Luz.
Mais surtout ne touchez à rien si c’est pour uniformiser en français !
En gascon, on peut, sur le modèle de la rue voisine "Bio d’era Moulo" (tout en gascon, elle), imaginer "Bio dets Barats" (Via deths Varats).
La graphie alibertine passerait peut-être auprès des autochtones, mais les estrangèrs prononceraient les "V" "V"...
Je trouve aussi que le dessin de la plaque et des lettres rend bien. - Tederic M.

Grans de sau
1. 25 septembre 2008, 00:16, par Christophe
"houssat" que bou dide "frelon" en haute lane.
2. 21 avril 2010, 13:37, par Tederic
"L’écoulement des eaux à l’intérieur des digues est assuré par un réseau de fossés dont les collecteurs principaux s’appellent des vides, tandis que les petits canaux annexes se nomment des arrouios à Barie, des oussats à Flondès, des barates à Marmande. Ces ruisseaux se déversent en Garonne à travers les levées au moyen d’écluses busquées, qui se ferment automatiquement quand la poussée des eaux vient de Garonne.
[...]
On creusa de nombreux petits canaux d’écoulement ; [...] en Agenais, ce sont des baradasses, encadrées de petites mattes protectrices."
["La moyenne Garonne - Agenais Bas-Quercy" de Pierre Deffontaines (Librairie Quesseveur, Agen, 2000) p. 342 et 345]
"barates" pourrait bien être "varats", avec un "e" final de trop dans la graphie de Deffontaines, et "baradasse" l’augmentatif d’une forme féminine "varada" (prononcer "barade").