(de haricot...)
Prononcer entre "téque" et "téco".
Noms damb "hasan" :
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Los Hasans
allée des Faisans (Pessac)
-
Lo Hasan
Bos du Hazan (Boussès)
Le Hazan (Marions)
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Mocahajan
Le bas de la rue Moucohajan (Condom)
Mouquehajan (Lannes)
Mei :
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teca / cosse -
caucera / crêpe Prononcer entre "caoucéro" et "caoucére". Se dit au moins en Albret, aussi en Armagnac peut-être (...) -
metau / marmite de fonte Le métaou : marmite de fonte où l’on donnait à manger au cochon [Filou] -
pastis bourit / ? pastis bourit... la vraie recette ? Le Pastis (...) -
pau tripèir / bâton tripier Prononcer "pàw tripeÿ". « Le « bâton tripier » garni de saucisses, de boudins, de lard est suspendu (...)
hasan
français : coq
Dans le Bordelais, le mot pour "coq" est plutôt veguèir (prononcer "béguey").
Variante de "hasan" : hajan

Grans de sau
1. 24 février 2006, 14:07, par F.deuBedoth
Le toponyme Hasa, très fréquent en Chalosse (et ailleurs sans doute aussi), ne vient pas de "hasan" (le "n" final ne tombe pas en Chalosse), il vient de "Hasar", comme les noms de famille Dufaza(r).
La finale "-ar" est un suffixe collectif (souvent végétal).
Quant au radical ???. Tosti propose le hêtre (latin fagus) qui a donné en gascon "hac/hau/hai".
Mais "haz-" demande confirmation.
2. 27 avril 2010, 23:34, par Vincent.P
"le coq chante"
Béarn-Landes-Bayonne-Buch-Armagnac noir-Bazadais landais :
Bigorre-Comminges-Gers (sauf Armagnac noir)-Lomagne-Gascogne
Gironde et pays septentrionaux :
Les formes tirées du latin gallu sont inconnues en vrai gascon (voir guelho qui pourrait être un emprunt à l’espagnol).
La Gascogne de l’Ouest (Béarn inclus) préfère les dérivés du latin
La Gascogne de l’Est préfère les dérivés de pullu.
lo/eth hasan (que) canta
NB : Albret (47) : lo hajan canta
toulousaine :
lo/eth poth (que) canta
NB : Bigorre montagnarde : eth poret que canta
Existence à Aulus d’une forme étrange "por", qui s’explique par le
voisinage du fuxéen "polh"*. En effet, la forme polh fuxéenne déborde
sur le Couserans (qui ne connait ailleurs que poth), dans une zone qui
ne vocalise plus (le Massatois). Cette forme "polh" étant sentie comme
étrangère, un masculin a été refait sur le féminin "pora" : "por".
* : en fait, en Vicdessos, -ll final donne l interdental. Il n’est pas
possible de graphier ce son. "polh" est la forme de Foix.
Médoc/Haut-EDM-Bazadais garonnais : lo beguèir canta
Bordeaux/Bas-EDM/Libournais : lo biguèir canta
Confluent Lot-Garonne (47) : lo biguèr canta
Remarque : /jo/ en Petite Gavacherie, qui est jho en saitongeais gabay
avec aspiration
Pénétration d’une forme jau aux abords du Marmandais en provenance de
Seyches (dont on sait que c’est là que débute le "pré-limousin" à
savoir le guyennais)
Face à la forme /dzaw/ du côté d’Eglisottes et Chalaure (Gironde
limousinophone) existe une forme /gaw/ unique et localisée à
Puynormand, forme fascinante illustrant le syncrétisme du mini-
dialecte de ce village, aux confluences de 4 grandes zones
linguistiques : poitevin-saintongeais, gascon, limousin, guyennais.
Dans tous les cas, on remarque que :
phasianu (=faisan) ou de vicariu.
3. 4 janvier 2012, 22:08, par D.Séré
A Marmande, il y avait deux mots en concurrence : l’un d’origine bazadaise "veguèir" [bégèy] et l’autre d’origine limousine "jau" [jaw].