Mei :
-
capítou / chapitre, capitoul L’accent aigu sur le i indique l’accent tonique. Il semble que les dictionnaires modernes de (...) -
l'arré-ne-botja / (voir explication ci-dessous) Explication de Nicole Laporte : les grands enfants disaient aux petits, la nuit : Regarde (...) -
estèir / estey Prononcer "estèÿ". Affluent de la Garonne, de la Gironde, et du bassin d’Arcachon (?), qui (...) -
petèr / hauteur, colline « petè (G.) Renverst de tepè, hauteur. » [Palay] Multidiccionari (...) -
? / brouillard Si les eskimos ont 36 mots pour nommer la neige, les gascons devraient en avoir pas mal pour (...)
viet d'ase !
français : bon sang !
["Bieth d’asé" dont le sens s’est terriblement décliné par rapport à son sens littéral, que tout le monde employait dans la conversation courante pour signifier "bon sang".
Enfant je me suis longtemps demandé ce qu’il pouvait bien vouloir dire à l’origine, (gascon du Cousérans-Comminge).
ARTIGAU Jean]
C’est donc difficilement traduisible en français. Littéralement, ce serait "bite d’âne", qui parait en français à la fois bizarre, grossier et sans saveur.
ase / âne
Prononcer "asé" en mettant l’accent tonique sur le "a".
âne |
oc : gascon : gascon : |
ase aso borro |
aso (prononcer "asou", également en mettant l’accent tonique sur "ou") existe aussi.

Grans de sau
1. 13 décembre 2006, 05:17, par Claude Margueritat
Le mot "vit" est entré dans la langue française vers 1200, issu du latin vectis = levier, barre et qui signifiait et signifie encore pénis (sous-entendu en érection donc avec l’idée de raideur).
"viet" ne serait donc que l’équivalent gascon de "vit".
Je pense que la bonne traduction de "Viet d’ase !" n’est pas "Bon sang !" mais "C’est raide !" qui signifie c’est dur à accepter, à croire.
En corollaire les vieux charretiers (gascons ou pas) pourraient vous parler du "vit de mulet", appellation de la béquille qui permettait de maintenir à l’horizontale "lo tombarèu" ou "lo bròç" quand il était dételé.
2. 1er décembre 2007, 18:34, par D. Séré
A Marmande cette expression se prononçait [byatazë] et devrait donc s’écrire "viat d’ase" dans ce parler.
3. 8 février 2010, 16:54, par P.lartigue
En basque, je crois qu’il y a l’équivalent, "asto pitoa" ou qque chose comme ça. Est-ce un emprunt au gascon ou bien un calque linguistique ?