Prononcer "gatomino, gatemine"... canilha = chenille
En Médoc, sorte de polder protégé de la Gironde par une digue.
En moyenne vallée de Garonne, semble être le terrain artificiel qui protège de l’inondation les "bordes" de l’"arribère".
dérivé :
matar (écrit en français "mata" ou "matha", apparait dans la toponymie)
Un autre sens :
« matàs sm. – Hallier épais, gros buisson »
« matarâ sm. – Hallier. Augm. mataràs. N. de l. et de p. Matharan »
[Palay]
matada : taillis [Gaby]
Grans de sau
1. 15 novembre 2009, 13:40, par D.Séré
Dans les zones inondables de la vallée de la Garonne, en gros entre Toulouse et Bordeaux, la "mata" [’mato]/[’matë] désigne une levée de terre artificielle qui fait office de digue.
En toponymie on le retrouve sous les formes "matte" et "mathe".
L’origine gallo-romane "matta" est une variante de "motta" qui a donné en français médiéval "mothe/motte", butte artificielle ou naturelle sur laquelle était édifié un château-fort et qui se retrouve également en toponymie et en patronymie. Le mot est resté en français moderne sous la forme "motte" dans le sens de bloc de terre ou de beurre.
A Marmande-47 existent les "Quatre Mattes" tout au fond de La Filhole.
C’est une levée de terre artificielle en forme de quadrilatère qui fait office de digue lors des crues de la Garonne toute proche.
On trouve aussi "La Matte" et "Les Mattes" à L’Isle Saint Georges-33 en bordure de Garonne.
En Saintonge, la "matte" est le bord de la mer ou de la Gironde battu à chaque marée par les flots.
"Matta" et "motta" gallo-romans sont peut-être issus d’une racine pré-latine "mutt-" (éminence, tertre, promontoire).
2. 5 mai 2011, 10:28, par Gaby
D’après mon grand-père qui a vécu à Marmande dans les années 50, la mata c’est la digue.
3. mata, 16 décembre 2019, 23:07, par Francis MARSAN
En Chalosse les "matas" sont le produit de ce que l’on racle en bordure des champs (har matas) et que l’on porte sur le tas de fumier : une couche de fumier, une de "matas" et ainsi de suite...
4. mata, 17 décembre 2019, 07:54, par Danièl
Dans certains endroits dont le Gers et le Languedoc, un buisson, un hallier, un fourré, une cépée était une mata et un matet un terrain couvert de buissons. En Bigorre un matòt était un buisson, une masse touffue formée d’arbrisseaux de toutes sortes (réf. "Les noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux").
https://www.randomania.fr/wp-content/uploads/2008/Pegorier.pdf