Attention, l’accent tonique est sur le "a". Le "i" ne doit pas beaucoup s’entendre.
Noms damb "bròc" :
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Brocars
Brocas
Broucas
Brocas (Saint-Selve)
BROUCAS (Aussos)
Brocas
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Deubrocar
Dubroqua
Dubroca
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(lo) Brocar
Broqua
BROCA (Vergoignan)
BROCA (Vic-Fezensac)
LE BROQUA (Sémézies-Cachan)
BROQUA (Termes-d’Armagnac)
BROQUA (Tieste-Uragnoux)
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Labroquèra + Era Broquèra
Labrouquère
La Broquère (Saint-André)
Labroquère
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Broquèira
Brouqueyre
Brouqueyre (Noaillan)
-
Broquèra
Brouquère
BROQUERE (Seysses-Savès)
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Mei :
-
barri / rempart, faubourg -
barragana / poireau ou oignon sauvage Prononcer entre "barragane" et "barragano". piment (prononcer "pimén") existe aussi. Poussait (...) -
companh / compagnon Prononcer "coumpagn". -
urós / heureux Prononcer "urous". Féminin urosa (prononcer entre "urouse" et "urouso") -
holh / fenouil Prononcer "houil". henolh (prononcer "hénouil") existe aussi. Cranh las torradas*. Las (...)
bròc
français : buisson épineux
Pourrait bien être d’origine celtique.
bròc blanc : aubépine
"Arbuste pouvant dépasser les 10 m, épineux, pouvant vivre plus de 500 ans ; utilisé comme haie défensive (bétail), mais aussi comme porte-greffe. Fruits (cenelles) comestibles (excellentes confitures) et plante médicinale connue (cœur, antispasmodique, insomnies…)."
[Gilles Granereau]
bròc negre : prunellier
dérivés :
brocar (prononcer "brouca"),
broquèira (prononcer "brouquèÿre"), broquèra (prononcer "brouquère") : endret plantat de bròc (donc, taillis épineux).

Grans de sau
1. 1er janvier 2006, 23:35, par Bernat
= épine.
Me souy plantat un broc den lou dit.
2. 13 février 2007, 22:08, par Christophe
En Haute Lande, l’aubépine se dit "bre" et il me semble que les prunelles sont appelées "pruues de can".
3. 6 février 2008, 23:27, par LAFONT
broc : c’est la bruyère
Vous êtes sûr que ce n’est pas plutôt "bruc" ?
4. 17 mars 2008, 09:58, par David Escarpit
En béarnais, "bròc" désigne bien l’aubépine.
5. 18 mars 2008, 10:54, par Philippe Lartigue
Bruc est la forme girondine.
On dit bròc à Biscarrosse et Bruc à La Teste. Cabane de Maubruc, sur la carte IGN série bleue, à l’ouest de l’étang, près de Cure Pipe et Peyroutas.
6. 31 octobre 2008, 15:25, par Daniel Séré
Aux confins du Bazadais et de l’Agenais "bròc" signifie "épine".
En graphie classique, la phrase citée par Bernat s’écrira "me soi plantat un bròc dens lo dit".
Bien que je me demande si, lorsqu’il n’y a pas le sens d’appartenance personnelle comme dans "me soi lavat les mans", il n’est pas plus correct d’employer le verbe "àuger" au lieu du verbe "èster". La phrase de Bernat devenant alors "m’èi plantat un bròc dens lo dit".
7. Bruch, 2 février 2010, 18:38, par servente
Voir article ci-contre :
Bruch
8. 19 février 2012, 11:50, par G P SOUVERVILLE
En Nébouzan, le broc, ne désigne pas des "buissons épineux" :
Le manque de paille nécessaire aux litières des animaux obligeait naguère nos grands-pères à "pelar broc" l’hiver, c’est à dire à faucher de la bruyère dans les landes et les bois, bruyère à laquelle pouvaient se mélanger des genêts et aussi les feuilles tombées des arbres.
On ne saurait faire des litière composées d’épines !
9. 19 février 2012, 11:50, par Guy Pierre Souverville
Bruc n’est pas broc..
En Nébouzan, nos grands parents partaient l’hiver faucher de la bruyère "pelar broc" dans les bois et landes. "pelar" s’appliquait au geste du faucheur qui tirait sa faux très courte vers lui, un peu comme si elle avait été un rateau.
En aucun cas la litière n’aurait pu se composer d’épines et encore moins d’aubépine !