Lòcs de Arrens-Marsous
Arrens-Marsous
Le drapeau de la Daune au Port de la Peyre Saint Martin
Lo drapèth de la Dauna au Pòrt de la Pèira Sent Martin / Lou drapèth de la Daune au Pòrt de la Peÿre Sent Martin
« à la frontière entre la Gascogne et l’Aragon » (au dessus d’Arrens)
[JE]
Le drapeau de la Daune, par son ancrage dans le temps long, est peut-être spécialement adapté pour signifier qu’une Gascogne forte doit soigner sa relation transpyrénéenne, à rebrousse-poil du deuxième millénaire qui l’a de plus en plus orientée au nord et à l’est.
Courtand est un patronyme très localisé en Val d’Azun, et il fait peu de doute que cette cabane tire son nom d’une famille de la vallée.
L’on trouve d’autres souches en France, éteintes, si l’on en croit la comparaison des données de Geneanet et de Geopatronyme. Courtand a les apparences d’un prénom, d’instinct, mais lequel ?
Dans les pentes du Soulor.
Arrens-Marsous
Le Montaigu depuis le Soulor
Eth Montagut deth Solòr ençà / Et Mountagut dét Soulor ençà
Eth Montagut
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Arrens-Marsous
Le Val d’Azun
Era Vath d'Asun / Era Bat d'Azu
Lavath + (La/Era) Vath
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Asun
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C’est avec cette image du Val d’Azun depuis la station du Hautacam que j’entends vous souhaiter, amis gasconhautes, une très belle année 2014.
Cette année verra au cœur des débats, plus que jamais, les thématiques abordées sur le site (culture, économie, urbanisme, ...), notamment lors des élections municipales mais également dans le cadre de réformes à intervenir.
Et si ce n’est pas le cas, exigez qu’elles le soient !
Ua bona anada a totas e tots !
Uo bouno anado a toutos e touts !
Des limites de la graphie alibertine étymologisante : les premières attestations sont immuablement Marcaos, Marsaos, Marchaos, ... puis Marssos à partir du XIVème siècle, puis à partir de 1342 une latinisation "de Marssonis" et seulement en 1429 "Marsons" (s’il ne s’agit pas d’une mauvaise lecture).
On rencontre ailleurs ce drôle de suffixe -aos (par exemple Mendousse en Béarn est anciennement Mendaosse). A mon avis, il s’agit bien de la forme d’origine via -aos qui devient -aus puis réduit à -ous. Il ne s’agit pas forcément d’un suffixe variante de -os : Anhaux au Pays Basque est attesté dans les textes gascons alternativement onodz, naoz, anhautz, anus, ... auz serait une variante de aitz.
Il faudra résoudre ultérieurement la question de l’étymon, ce qui est certain c’est que restituer une nasale à l’écrit est cavalier au vu des attestations anciennes (phonétiquement en Lavedan, c’est pareil).
Grosclaude d’ailleurs propose : Marçós. Sur la base qu’il y a derrière un Marcius latin quelconque. Bof. Dans l’expectative, Marsós est tout aussi convenable.