Lòcs de Saint-Gor
Bernezat chez Cassini. A rapprocher de "La Bernèze" à Sainte-Colombe-en-Bruilhois (47).
Une formation sur verneda avec -d- > -z- ? Il ne semble pas pourtant que la transformation phonétique ait lieu en présence du suffixe -eda.
Faut-il alors envisager un dérivé de bernés, pour bearnés ?

Saint-Gor
Bernadet
Bernadet
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La maison appartient manifestement à une génération de la fin du XIXème siècle, qui avait perdu la référence à la façade-pignon.

Saint-Gor
Téchénère
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C’est tout le charme, mais aussi le malheur pour le photographe : nos maisons vasconnes sont orientées pour éviter les vents d’ouest, et il est difficile alors de les immortaliser, en façade !
Quel dommage, la maison de "La Téchénère" (avec article sur place) avait l’air magnifique, mais je n’ai pas osé pénétrer l’airial, qui me semblait privé. Avis aux courageux !
L’une des maisons, à façade vasconne, semble comme coupée en deux !
Pour ce qui est de la signification, on retrouve Bécari à Arette (64) et Igon (64). Énigmatique.
Edit 22-03-2018 : Pas si énigmatique que cela, cf discussion ci-dessous.
Bizarrement, ce toponyme sonne peu gascon. On retrouve Royne et Roynet à Arveyres (33). Il existe un patronyme de l’Ouest de la France, qui est Roine/Royne : s’agit-il alors d’une trace de migration gavache, qui dans notre cas d’espèce, aurait touché la lande ?

Saint-Gor
Plaçot
lo Plaçòt, la Plaçòta
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Ce plaçot a-t-il perdu son article ?

Saint-Gor
Soubabère
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B’ei bèra Seuvabèra !

Saint-Gor
Sarpout
(lo) Sarpoth
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Je hais les haies de lauriers.

Saint-Gor
Labeyrière
La Veirièra
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Il doit s’agir du gascon veirièra, vraisemblablement formé sur veiria "verrerie". L’on peut s’interroger sur le besoin de suffixer en -èra à nouveau un terme qui est déjà convenablement formé pour désigner le lieu où se déploie l’activité.
La racine Gueyn- donne plusieurs toponymes en Gascogne : La Gueynotte à Espiens (33), Gueynard à Gauriaguet (33), Gueyniche à Pujols (33), Gueyne à Saint-Magne (33), ... toujours dans des zones septentrionales.
Il est probable que nous soyons face à un dérivé du prénom germanique *Wan : cf en français le nom de famille Guenard, du germanique wan "attente" + hard ’dur". La diphtongue suppose une déformation, mais on la retrouve en Périgord : Le Gueynaud.
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