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Caderot

En "alibertin" :

(lo) Capderòt
Prononcer "(lou) Caderòtt", ou "Cadròtt"... Probable diminutif de capdèth (...)

capdèth / cadet

cadette (féminin) : capdèra (forme normale en gascon ; prononcer "capdère", "caddère"...)

[A revoir :
Le "b" ne se prononce pas toujours.
Au fait, pourquoi la graphie normalisée occitane met-elle un "b" si le mot vient de "cap" ? Surtout qu’on trouve dans la toponymie des tas de "Capdet" et pas de "Cabdet"...
D’ailleurs, pour les connaisseurs, la racine "capitellus" justifierait plutôt "capdèth"...]

C’est un mot que le gascon a donné au français.
Viendrait du grade de commandement militaire souvent atteint par les fils cadets des familles gasconnes, dépourvus d’héritage et forcés de s’enrôler dans l’armée.
"cabdet" serait donc à l’origine un dérivé de "cap" dans le sens de "chef" (latin "capitellus").

Voici l’explication donnée par LA PALABRA DEL DÍA du site www.elcastellano.org :

cadete
Los jóvenes que estudian en las escuelas militares son llamados ’cadetes’, nombre que también se da a los adolescentes que trabajan en el comercio como aprendices.
En su origen, en Francia, el cadet era un ’joven noble que se preparaba para la carrera militar’.
La palabra había sido tomada de la lengua de la antigua provincia francesa de Gascuña, en la cual capdet significaba jefe, proveniente del latín vulgar capitellum (jefe), que también dio lugar a ’caudillo’.
Capitellum se había originado en el latín caput (cabeza).

Sur place, "chemin du Caderot" : il y a très probablement eu perte de l’article, de ce qui devrait alors être "Le Cadérot".

prepausat per Vincent P. ;

 

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Le Truch

Peut-être la même signification que le même toponyme que l’on trouve dans le Médoc, documenté celui-ci.


 

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La Landotte

En "alibertin" :

La Landòta
Prononcer "La Landote".

lana / lande

Prononcer "lane" dans la plus grande partie des Landes, "lano" en Gascogne intérieure.
Variante girondine : landa
Le nom Lalanne veut dire "Lalande".
dérivés :
lanusquet (landais)
landescòt (landais, dans le Médoc)
landés semble moins authentique, plus français.

Capvath la lana : A travers la lande

Viendrait du gaulois "landa".


 

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Les Bryons

En "alibertin" :

Brion
Prononcer "Briou(ng)".


 

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Peymenard

En "alibertin" :

Meinard

Meinard prenom mascle / Meÿnard

Escotatz meinard.wav !

On le trouve beaucoup en Bordelais, mais aussi en Provence, comme nom de famille.
Selon J. Tosti (www.jtosti.com), "Nom de personne d’origine germanique, Maginhard (magin = force + hard = dur)."

Parait indiqué pour prénommer un garçon qu’on veut fort et dur :-)

Pèir

Pèir Pèira / Peÿ / Pierre

Escotatz peir.wav !
Prenom Pèir/Peÿ

Pèir Berland defenot la libertat de Bordèu !

Dérivés :

Dérivés ou variantes [Alis-Aiguillon] : Peyre Peyroton Peychot

Futurs parents amoureux de Bordeaux et de sa région, vous souhaitez que votre fils s’attache lui aussi à ce pays et défende ses couleurs...
Appelez-le Pey ou Pèir* !
C’est "Pierre" en gascon de la région de Bordeaux.
C’est le prénom de Pey Berland, homme d’Etat, homme du peuple, homme de coeur et homme de religion, qui a défendu la liberté de Bordeaux contre le roi de France.

*"Pèir" est la graphie occitane normalisée de "Pey".
Il s’agit d’un seul et unique prénom qui se prononce " Pèÿ ".

La forme "Pey" est plus connue, et attestée officiellement. Vous n’aurez aucune difficulté à la faire enregistrer par l’Etat Civil : sinon, il devrait suffire d’invoquer Pey Berland et les multiples "Saint Pey" de la région...

La forme graphique Pèir, plus moderne et audacieuse, est moins évidente à prononcer pour la majorité des gens.
Il vous faudra donc faire, si vous la choisissez, l’effort pédagogique pour qu’ils ne prononcent pas "Pèrr"...

Pèir est la version nord-gasconne (en gros, département de la Gironde nord du département des Landes) de "Pèr" (ne pas prononcer le "r") qu’on trouve dans le reste de la Gascogne (voir les multiples "Saint Pé...").

A noter pour finir : le gascon permet une forme féminine différente du masculin, "Pèira", à prononcer entre "Pèïre" et "Pèïro". Profitons-en ?-)


 

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Toignan

En "alibertin" :

Tonhan
Prononcer "Tougnan"... Antonhan tronqué ? (Antognan existe à Saint Seurin de (...)


 

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Les Grésaux

En "alibertin" :

(lo) Gresau
Prononcer "(lou) Grézàw".

grusèra, gresèra / lieu stérile

Pron. "gruzère".

Lieu stérile, en friche, avec des cailloux. On trouve ce toponyme en Marmandais.

Variantes : gresèra (pron. "grézère"), grusa (pron. "gruze"), que l’on trouve en toponymie girondine.

(il y a deux lieux Les Grésaux à Saint-Loubès, celui-ci est près de la Parqueyre et du Padouen des Mottes)
Cad. napo. (Section B feuille 2 : La Palue) : aux Gréseaux
IGN 1950 : Les Grézeaux
IGN : Les Grésaux
FANTOIR :
CHE DES GRESEAUX
LES GRESEAUX (auquel des deux lieux s’appliquent ces deux dernières entrées du FANTOIR ?)

prepausat per Tederic Merger ;

 

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Les Grésaux
Los Gresaus / Lous Grézàws

En "alibertin" :

(lo) Gresau
Prononcer "(lou) Grézàw".

grusèra, gresèra / lieu stérile

Pron. "gruzère".

Lieu stérile, en friche, avec des cailloux. On trouve ce toponyme en Marmandais.

Variantes : gresèra (pron. "grézère"), grusa (pron. "gruze"), que l’on trouve en toponymie girondine.

(il y a deux lieux Les Grésaux à Saint-Loubès, celui-ci est près de l’Esventat)
Cad. napo. (Section E feuille unique : Le Bourg) : Les Greseaux
IGN 1950 : Les Gréseaux
IGN : Les Gresaux

FANTOIR : GRESAUT, PETIT GRESAUT
CHE DES GRESEAUX
LES GRESEAUX (auquel des deux lieux s’appliquent ces deux dernières entrées du FANTOIR ?)


 

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Couquet

Cassini : Couquette (un de ces cas où le t final prononcé a laissé croire à un féminin)


 

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impasse du Rouille

En "alibertin" :

Larrolh + (l')Arrolh
Interférence possible avec arroi.

arrolha, arrulha, arrelha / rouille, ruisseau

Le mot "rouille" est une mauvaise francisation, semble-t-il. Peut-être que la couleur rouille de certains ruisseaux landais a facilité l’erreur ?
Le "a" de début de "arrolha" a aussi été confondu avec le "a" de "la" rouille...
"arrolha" viendrait du bas-latin "arrogium" (Nicolaï) ou du latin "arrugia" (Fenié).
On peut penser que le mot castillan arroyo est de la même origine.
Et probablement aussi le basque arroila.

Il semble que le masculin "arrolh" (prononcer "arrouil") existe aussi, avec le même sens de rigole, ruisseau, fossé.

LA PALABRA DEL DÍA (www.elcastellano.org) donne la préférence à une origine prélatine :
"arroyo
Es uno de los pocos vocablos hispánicos prerromanos, que sobrevivieron a la latinización de la Península Ibérica.
En su origen, se refería a un ’canal artificial para el paso del agua’ y más tarde las ’largas galerías de las minas’, generalmente túneles muy estrechos por los que apenas podían pasar los mineros y con esa denotación fue acogido por los romanos y empleado por Plinio.

La palabra castellana se extendió al portugués arroio y se mantuvo en el vasco arroil (foso, desfiladero entre montes).
En varios dialectos italianos aparecen formas como ruga, roggia, con el sentido de ’acequia’ o ’canal’.

Sin embargo, Covarrubias supone en su diccionario (1611) que la palabra está formada por el artículo árabe al antepuesto a la voz latina rivus, o a su diminutivo rivulus o, tal vez, el griego ryo (yo fluyo). Esta hipótesis se descarta actualmente."

Le bas-latin a pu adopter et diffuser ce mot pré-latin, hispanique. Pour le mot espagnol arroyo, l’explication donnée plus haut suggère son entrée directe dans le lexique, à partir du mot pré-latin.
Pour ce qui concerne l’espace aquitain, nous n’avons aucun élément pour affirmer que cette racine existait avant la latinisation, et donc le gascon l’aurait reçu par ricochet.

Palay :
Multidiccionari francés-occitan

« arroulhe sf. Rigole ; ornière ; fossé ; canal ; l’outil appelé arroulh. Syn. arrélhe. »
Remarque : la forme arrélhe a un homonyme, soc (pièce de charrue) qui, justement, sert à creuser un sillon !

Lespy :
« ARROULHE, Arrolhe, Arrulhe rigole, ornière profonde, fossé, canal »
Les exemples donnés par Lespy utilisent beaucoup la forme arrulhe.
Lespy signale aussi une extension du sens à un terrain limité par des arrulhes, par exemple "un verger conquis sur le marais".

PNG - 864.9 ko
arrolha, arrulha, arrelha à partir de arrugula

C’est une voie qui semble récente* près d’un ruisseau, il y a aussi pas loin la rue du Ruisseau.
rouille doit se référer à ce ruisseau, mais on s’attendrait à "de la Rouille"...
Lavetz, arrolh ?

*urbanisme en raquette !


 

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