Dans la Bible de Berganton (je suis un nouveau converti, et n’en ai encore lu que des bribes), je trouve Peixot comme dérivé de Pey (Pierre). Le suffixe -òlo (-òlou) fait d’adorables noms gascons !
Je suppose que quelque part Berganton se penche sur ces formations en -xot* (je pense à Arnaoutchot, Bernatchot...) que je ne vois directement dans ses listes ou tableaux de suffixes.
*Le x a pu noter le son ch dans les écrits anciens gascons, et certains le préconisent encore de nos jours, y compris couramment sur Gasconha.com !-)
Façon de parler, bien sûr...
Mais quand on s’intéresse aux noms gascons, c’est important d’avoir un livre de référence.
D’après les bribes que j’ai lues, le raisonnement de Berganton est solide, son travail sérieux. Il s’appuie sur une connaissance du gascon qui me parait solide elle aussi ; dans la lignée de l’Atlas linguistique de Gascogne..
Son matériau de travail : des registres fiscaux de Béarn et de Bigorre, vers 1400.
Dans ces documents, il analyse le foisonnement de noms de personne fabriqués grâce à des combinaisons de suffixes appliqués à des noms racines : le monde des Ticolet (à partir d’Arnaut) et des Menjolet (à partir de Domenge)...
Marcel François Berganton : Le dérivé du nom individuel au Moyen Age en Béarn et en Bigorre : usage officiel, suffixes et formations - CNRS 1977
surtitre : Anthroponymie de la Haute Gascogne centrale
Grans de sau
1. Dérivé de Pey ?, 11 avril 2020, 18:14, par Tederic Merger
Dans la Bible de Berganton (je suis un nouveau converti, et n’en ai encore lu que des bribes), je trouve Peixot comme dérivé de Pey (Pierre).
Le suffixe -òlo (-òlou) fait d’adorables noms gascons !
Je suppose que quelque part Berganton se penche sur ces formations en -xot* (je pense à Arnaoutchot, Bernatchot...) que je ne vois directement dans ses listes ou tableaux de suffixes.
*Le x a pu noter le son ch dans les écrits anciens gascons, et certains le préconisent encore de nos jours, y compris couramment sur Gasconha.com !-)
2. Page 16 !, 11 avril 2020, 19:29, par Vincent P.
P.16 de son livre, il traite de la palatisation, qu’il est compliqué de déceler dans les traditions orthographiques anciennes.
3. Peichòt (?), 12 avril 2020, 12:15, par Renaud
La bible de Berganton ? J’ai dû sauter une page, là... Qu’es aquò ?!
1. Plus rigoureux, cependant, qu’une Bible..., 12 avril 2020, 13:41, par Tederic Merger
Façon de parler, bien sûr...
Mais quand on s’intéresse aux noms gascons, c’est important d’avoir un livre de référence.
D’après les bribes que j’ai lues, le raisonnement de Berganton est solide, son travail sérieux. Il s’appuie sur une connaissance du gascon qui me parait solide elle aussi ; dans la lignée de l’Atlas linguistique de Gascogne..
Son matériau de travail : des registres fiscaux de Béarn et de Bigorre, vers 1400.
Dans ces documents, il analyse le foisonnement de noms de personne fabriqués grâce à des combinaisons de suffixes appliqués à des noms racines : le monde des Ticolet (à partir d’Arnaut) et des Menjolet (à partir de Domenge)...
Marcel François Berganton : Le dérivé du nom individuel au Moyen Age en Béarn et en Bigorre : usage officiel, suffixes et formations - CNRS 1977
surtitre : Anthroponymie de la Haute Gascogne centrale