Oloron-Sainte-Marie / Auloron-Senta-Maria
Saint-Pée-d’Oloron / Sent Pèr d'Auloron / Sen Pè d'Aoulorou
En "alibertin" :
prepausat per
Vincent P.
|
||||
Lòcs (toponymie, paysage...) de Oloron-Sainte-Marie / Auloron-Senta-Maria :
0 | 3 | 6 | Tout afficher Tous les Lòcs (toponymie, paysage...) de Oloron-Sainte-Marie / Auloron-Senta-Maria |
Un gran de sau ? |
Grans de sau
1. 19 février 2011, 21:38, par Tederic M.
Que cau díser aqueste "Pée" dab ua "e" finau qu’ei la notacion biarnesa entau "r" mut de "Pèr".
E pas ua marca de feminin. Aquò sia dit entaus novicis...
Le "e" de "Pée" est bien la marque du "r" final muet de "Pèr", notation propre surtout au Béarn. Certains pourraient croire que c’est une marque du féminin, et s’étonner que ce ne soit pas "Sainte-Pée" (on ne sait jamais...)
2. Biarnoko Euskualdunak, 23 juin 2013, 21:28, par Vincent P.
Le livre "Biarnoko Euskualdunak" (qui a l’air passionnant mais je ne sais pas lire le basque) nous apprend que Saint-Pée de-Haut et Saint-Pée-de-Bas se disaient en basque "Senpe Gaina" et "Senpe Pea". "Sanpe" également.
Il y avait au contact d’Esquiule des maisons bascophones à Saint-Pée, dans le bois de Bervielle, qui se dit Berbila en basque.
L’une de ces maisons est la maison Bayerque, qui semble un nom gascon, dite Baierka en basque.
On peut donc remarquer que sur nombre d’emprunts au gascon, le basque a gardé la finale -a, là où le gascon local dit -o ou -e (c’est aussi le cas à Bardos dans un contexte bilingue).
3. Des extraits :, 23 juin 2013, 22:05, par Vincent P.
http://www.euskaltzaindia.net/dok/plazaberri/2013/apirila/130412%20Aurkezpena.pdf
4. Le gascon des locuteurs basques, 24 juin 2013, 10:56, par Vincent P.
Vous remarquerez page 16 du pdf que l’auteur analyse aussi le gascon des locuteurs basques de la région.
Remarquez que même au contact du Barétous, on dit aléatoirement "lou cami" et "e cami", autrement dit ces populations basques ont appris le gascon sur les foires, pas nécessairement le gascon barétounais.
On trouve vers Barcus des erreurs assez amusantes comme "lou maïzou". La difficulté des basques avec les genres en gascon est un trait comique connu des conteurs béarnais.