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Aurensan
En "alibertin" :
Aurençan
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La vallée de l’Adour au Nord de Tarbes est une région mutilée du fait des mutations économiques des Trente Glorieuses et de l’expansion de Tarbes.
Ce n’est évidemment pas la seule région gasconne dans pareil cas, mais son homologue du Sud de Tarbes ne donne pas cette impression de no man’s land maïsicole, du fait probablement de ce que l’architecture béarno-bigourdane qui domine au Sud de Tarbes imprègne plus le paysage que les fermes du pays de Vic, moins typées et donc moins emblématiques dans l’inconscient populaire.
Dans tous les cas, on constate une fois de plus que la dégasconnisation (si le manque du respect du terroir en est une composante), plus que d’une politique de l’Etat français, est avant toute chose le fruit de changements socio-économiques .
Domaine d’Aurentius, le même que pour le village du Gers ?
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Grans de sau
1. Contrairement à la montagne, la plaine est terre de brassage., 15 octobre 2013, 21:27, par Tederic Merger
La politique de l’Etat français a été de constituer peu à peu un territoire unifié autour de Paris, unifié par la langue, par la loi, par les voies de communication, par l’économie finalement...
L’Etat français n’est donc pas étranger aux "changements socio-économiques" qui ont affecté, par exemple ici, la Bigorre.
Le développement industriel de Tarbes est dû en grande partie à l’industrie de l’armement, localisée là pour être le plus loin possible de l’Allemagne.
D’où l’arrivée d’une main d’oeuvre qui a pu dégasconniser la ville.
Quant à la dégasconnisation plus rapide du nord que du sud de la campagne autour de Tarbes, j’y vois l’opposition plaine/montagne.
Le gascon a résisté davantage en montagne parce qu’elle n’était pas terre d’immigration mais d’émigration.