Cloches, sonnailles, carillons en pays landais Vincent.P

- Vincent P.

Je conseille la lecture de "Cloches, sonnailles, carillons en pays landais" édité par Le Festin conjointement avec le CG des Landes.

Architecture des clochers, vie des sonneurs, évocation de la musicalité des troupeaux, ...
Et puis des détails intéressants : au XVIIIème siècles, 75% des cloches landaises étaient fabriquées par des Basques et des Cantabres itinérants ou pas (certains faisaient souche), ce qui est un indice de plus sur l’existence ancienne d’un espace économique vascon, détruit par l’instauration de l’Etat-Nation français au XIXèm siècle, qui a cassé le commerce avec l’Espagne pour privilégier les réseaux devenus nationaux (les Lorrains qui étaient cependant déjà présents).

Grans de sau

  • A Hagetmau, jusque après la guerre, les cloches sonnaient plus longtemps pour un mort riche que pour un pauvre, selon ce que payaient les familles.
    Les longues sonneries proclamaient bien fort :

    "Aqui qué’n i a !
    Aqui qué’n i a !"

    (d’argent).


    Clarines des vaches de Béarn, cloche des armes du Couserans, sonnailles des bannières d’or ou "Gaïffer" à Saint-Martial de Limoges...


Un gran de sau ?

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