Congrès per la Lenga Occitana Vincent.P

- Vincent P.

Le 16 décembre à Bordeaux, le président de la Région Aquitaine lancera le Congrès per la Lenga Occitana, organisme de régulation linguistique
de l’occitan, unissant les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes. Il s’agit d’édicter une norme avec l’aval des pouvoir publics.

Coneguda causa sia ... Il serait temps d’ouvrir les yeux sur la logique même du projet occitan, qui ne peut survivre que s’il développe un standard.

Grans de sau

  • Y aurait-il un jour une volonté de l’IEO d’imposer une langue occitane "référencielle" aux gascons en lieu et place de leur dialecte, j’irais sur le champ grossir les rangs de l’IBG (s’ils ne sont pas allergiques à quelqu’un qui préfère écrire en graphie classique).
    Mais voilà, ce projet n’est encore que de l’ordre du fantasme et de l’interprétation assez tendancieuse que font justement les membres de l’IBG d’informations glanées ça et là...

  • Et c’est reparti ce garçon est fabuleux donner des conseils et leçons à tout le monde !!!
    Il fait quoi lui au fait de réel ?
    ah il a un projet, ah bon, il fait comment, ah d’accord il va discuter avec les pouvoirs publics pour le mettre en place, je ne savais pas.
    Ah ! bon tu me l’apprends il a toutes les solutions pour sauvegarder notre langue, super !!!
    C’est l’homme de la situation c’est vrai ?
    Oui t’a pas lu ce qu’il écrit dans blogs et forums sur internet ?
    Non j’ai pas internet...
    Ouah le ringard t’est nul !!!
    Ah bon faut avoir internet pour être intelligent ?
    Mais oui c’est lui qui le dit.
    T’est occitan toi fait ?
    oui mais béarnais mais j’ai plein d’amis ailleurs qu’en béarn qui parlent le même langue ya des fois des trucs qui changent mais on se comprend toujours,
    pourquoi ?
    Mais t’as pas internet ?
    que non je te l’ai déjà dit...
    Hé bé alors t’est con ! ! !
    En plus t’est jeune non ?
    oui 18 ans.. pourquoi
    Hé bé t’as pas de bol ocitaniste de 18 ans, béarnais d’origine sans internet tu n’as aucun avenir, t’est nul, bête et voire con.
    Hé oh !!!
    ça va pas..
    Mais non c’est pas moi c’est Zorro euh pardon Vincent tu sais le mec super qui le dit..
    Ah bon il doit avoir raison alors c est le mec qui défend notre culture et qui se bat terrible pour que l’on avance, le mec qui nous manquait c’est ça ?
    oui c’est lui..
    Ah bon alors ça va je me vexe pas.. de toute façon je suis con donc j’ai rien compris.

  • Per un còp sui d’acòrdi, damb un estandard, las particularitats son pas respectadas. Mès -ec disi a cada còp que pòdi- l’union hèi la fòrça, e los occitanistas ec an redde bien compris

  • Ce n’est pas une information glanée ça et là, c’est un congrès qui va mettre en place une structure chargée de réfléchir à la normalisation de l’oc avec argent public, ce qui est tout à fait conforme à la tendance de ces dernières années (lei der "occitan" en Catalogne, derniers discours de Grosclaude fils avant d’entrer en politique réclamant un standard, ...). Ma source est occitaniste au demeurant.
    Cela suffit de nier ce qui se déroule devant nos yeux.

  • Sur quelles infos te bases-tu ?
    Donne-nous des sources référencées et consultables publiquement, histoire qu’on puisse tous se faire une opinion.
    Et pas "C’est machin qui connait Truc dont le voisin a rencontré un occitaniste il y a un mois qui lui aurait dit que...".
    Au fait, je parle de sources fiables, pas du site de l’IBG par exemple...
    J’attends de te lire.

  • Le jour où un occitaniste admettra qu’il s’est trompé, ou bien remettra un peu en cause le catéchisme à la croix de St Gilles, ou bien s’aventurera à critiquer ses maîtres à penser...Je renoncerai au sexe, me ferai émasculer et finirai ma vie dans le désert de Gobi.
    Rassurez-vous. Aucun risque.

  • Espérons, cher inconnu, que ce serment n’est pas rétroactif, parce que je suis occitaniste, et je reconnais que je me suis trompé... en pensant que l’occitanisme était par nature anti-jacobin, et respectueux de la Gascogne.

    Pour ce qui est des références demandées par ltrobat en ce qui concerne la thèse de "volonté de l’IEO d’imposer une langue occitane "référencielle" aux gascons", je lui suggère de lire ce "hiu de grans de sau" :
    Una escòla bilingüa mai per Landas.
    Il y a dedans le lien (commenté) vers le discours de David Grosclaude auquel Vincent.P fait allusion.
    Il va de soi que l’occitanisme officiel n’ose pas pour l’instant dire publiquement et clairement qu’il souhaite le remplacement du gascon par le languedocien, ce serait suicidaire*.
    Mais il faut observer, écouter, lire entre les lignes, réfléchir...
    Le fait de ne plus nommer le gascon (ni le limousin, ni l’auvergnat, ni le languedocien...), mais de parler systématiquement de "l’occitan" sans précision, est d’ailleurs un indice très significatif de la manipulation en cours.
    Quelque chose qui n’est plus nommé finit par ne plus exister... sauf le languedocien, qui, lui, n’est plus nommé, mais fournit subrepticement le contenu qui est mis de plus en plus sous l’étiquette "occitan". Lire L’occitan segon los parlars lengadocians

    * Le récemment défunt Enric Garriga Trullols, catalan du CAOC, lui, n’avait pas ce genre de précaution : il préconisait que la langue reconnue officiellement en Catalogne soit l’occitan languedocien et non le gascon aranais (pourtant la seule variété d’occitan parlée dans la Generalitat).
    Le cas récent de la loi catalane sur l’aranais serait à étudier en détail (mais il y a peut-être plus urgent pour la Gascogne !) : il montre les implications du choix du nom qu’on donne à la langue ; il montre crûment l’occitanisme jacobin.

  • Cher inconnu,
    Bon, bon, il va y avoir le 16 décembre un pince-fesses institutionnel où des gens vont se serrer la paluche, faire des discours et boire un godet.
    Et toi, de suite, tu nous vois déferler les hordes toulousaines assoiffées de sang venant ethnocider béarnais et gascons ?
    Du calme, et je je le répète, montre-nous les documents concrets montrant que cette réunion n’est en fait que le prélude d’une vaste conspiration visant à nettoyer linguistiquement la Gascogne. Ensuite on en rediscutera.
    Mais les imprécations purement verbales, ça ne mène pas loin...

  • Çò que cau, qu’es un estandart gascon, un lemosin, un lengadocian, etc... Un entà tot, qu’es autan pèc com parlar esperanto, singui ua lenga artificiau o quasi lo lengadocian.

  • Qu’i a quand mèma ua causa extranha...
    Qu’èi popat la lenga en çò deus occitanistas biarnés, e quan parli dab sòcis e simpatisants de l’IBG, que’m comprenen plan, per tant que n’emplegui pas lo mot « occitan ».

    L’occitanisme a noste que hasó vader ua dinamica d’on son gessidas las escòlas calandretas e las classas bilingas on los mainats aprenen LO GASCON DENS LA SOA FORMA BIARNÉSA.
    Adara, qu’i a uns detzenats d’adolescents en Biarn qui comprenen e parlan lo biarnés, en mei deus qui avans eths an beneficiat d’aqueth ensenhament despuish un trentenat d’annadas.
    N’ei pas suficient qu’at sèi, mes avossem atenut l’IBG tad apitar causas atau, n’i averé pas arren de hèit e la lenga e seré in tren de s’en anar dab los darrers locutors « naturaus ».
    Qu’èi enveja de díser : qu’ei çò qu’an hèit los anti-occitanistes tà transmeter la lenga au mei gran nombre possible de l’escòla enlà ?
    Quinas son las loas realisacions en aqueth maine ?
    Quan i au demiei d’eths que l’an transmetuda aus sons mainats ?

    De mei, que coneishi un drin la situacion en Dordonha. Bèra pausa a que n’i a pas mei de pelejas enter anti-occitanistas e occitanistas. Tot lo mitan associatiu a l’entorn de la lenga e de la cultura que sia l’IEO o Lo Bornat (= los felibres) que son occitanistes e qu’emplegan la grafia classica.
    N’i a pas ua sòrta d’IBG tà espudir çò qu’apita l’occitanisme o ensajar d’i hicar travas.
    E lo resultat qu’ei que la Dordonha ei lo despartament du territòri d’Oc on i a lo mei de locutors.
    Anatz disé’us que los maishants tolosencs e volen remplaçar lo lor dialecte (en fèit qu’en i a dus) peu lengadocian « normalisat », que’s trufaràn de vos de beròia faiçon !

  • Car Itrobat quin plaser de lejer eth ton devis.
    Malurosamen n-em pas que dus o tres a pensar atau sus aqueth siti.
    Que soi solida que vederas que Vincent trovara un dequera pro besti ta amusha qu’ra tua prausata qu’ei faussa.
    En tot cas jo qu’em agrada.
    Amistats.

  • Vincent dira seulement que l’identité n’est pas réductible à la langue et que si l’occitanisme est contesté en Béarn, quand il ne l’est pas en Périgord, c’est que nombre de Béarnais ne se sentent pas partie prenante d’une nation qui engloberait Provençaux, Limousins, ... quand les Périgourdins, du fait d’une tradition félibréenne forte, acceptent mieux cette appartenance.
    D’un côté, une petite entité qui possède encore à la marge une idée nette de son identité, de l’autre une grande entité, non moins auguste, mais qui de l’avis de tous, est identitairement moins marquée, plus molle, plus "châtaignes et bourrée", France centrale en somme, ...
    L’occitanisme permet au Périgord de renouer avec un passé glorieux, et en plus, il passe sous silence sa dichotomie naturelle entre Guyenne et Limousin.
    Le Béarn n’a pas besoin des troubadours pour développer un imaginaire fort.

    NB : Pour ce qui est de l’analyse sur l’occitanité de la Dordogne, c’est tout simplement que c’est le département le plus rural de la région administrative dite Aquitaine ... C’est plus facile de maintenir la langue sans le bassin de Lacq ou Bordeaux.

  • @ Vincent :

    Tu qui defenes dab tant d’arsec la tua lenga contre los envadidors tolosencs, e la parlas au mensh ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Que l’escriu e que la canta plan com cau, los gasconhautes qu’an podut se’n apercéber.
    Ne seré pas estonant se la parlesse tanben miélher que 99,9% de la soa generacion...
    [Tederic M.]

  • N’ei pas la mea lengua senon la deus mens pairbons. Totun, que la poish parlar ...
    Ta dise-t la bertat, se la grafie alibertine n’ère pas tan accentuade, ço qui-m hè perde téns sus û clabè infourmatic, qu’escriberí plâ méÿ soubén en gascoû qui nou pas en francés ...

  • Lo clavèr (pavat numeric, las chifras que) permet aisidament d’imprimir las vocaus : exemple : alt e 161 balha í, alt e 149 ò, etc...

    Réponse de Gasconha.com :
    que marcha ! alt e 161 : í (cau prémer las tres deu medish còp)

  • J’insiste ! Il faut faire émasculer tous les anti-occitanistes afin qu’ils ne se reproduisent pas.

    Réponse de Gasconha.com :
    Qu’ac cau díser en gascon, Felix, que serà enqüera mei amusant !

  • Ne marcha pas dab jo...

    Réponse de Gasconha.com :
    Qu’a marchat damb Windows (guardar los dits sus Alt e "e", e har las chifras)... pas damb Linux per exemple...

  • Alavetz, juste entà dar çò que hèçi jo : alt 0237 entà í, o alt 0243 entà ó. Vertat, qu’i a mei simple !

  • S’es l’emasculacion que non marcha pas, tan mielher, monsur Castran !

    Mèi seriosament lo curioser de cap ad aquesta question deu "Congres per la lenga occitana" que m’a amiat a un siti occitan (plan hèit, ça’m par) aperat "Pais nostre".
    L’anonci deu Congrès qu’i indica enter los objectius (en occitan hens lo texte) : "crear un diccionari elementari de l’occitan... dins l’objectiu d’afortir l’unitat de la lenga d’oc, dins lo respecte dels dialectes".
    Puix dus reaccions de legidors, la seconda (d’un cert ltrobat conegut aqui -s’es lo medix - que s’inquieta d’un biaix moderat mes hort clar deu possible dangeir tau respecte efectiu deus dialecte.
    N’ei pas vist nada responsa a d aquera reaccion mes qu’amuixa au menx que i a un problema e que cau este atentius o vigilants (segon lo grad d’inquietud...) a ço que pot passar dab aqueth Congres.
    En la melhora ipotesi qu’aurem un nau "Tesaur deu Felibritge" redusit e apitat a la moda internet més non credi pas qu’un diccionari dab au menx 6 entradas per mot (e benleu hera mei) e puixqui este hort util en 2011 ; l’auta ipotesis que sere a guaireben cada cop l’eleccion d’un mot "panoccitan" dab quauquas variantas... Que vedetz on aquo pot amiar !

  • Que soi l’autor d’aqueth comentari.
    Que soi occitanista e que pensi que la diversitat deus sons dialectes hè lo riquèr de l’occitan. Qu’ei a partir d’aqu’ò que s’ei bastit l’occitanisme.
    Lo modèle de las autas lengas minoritarias qu’an apitat un estandart n’èi pas valadèr tà l’occitan.
    N’avèm pas la medisha istòria que los bascos (lo sentiment d’unitat que creishó au País Basco sud en reaccion au franquisme), ni tanpòc la medisha geografia que la Bretanha bretonanta (shens lo galò).
    Lo maine lingüistic occitan que cobreish un país hèra espandit dab identitats locaus de las hòrtas.
    Ne vedi pas quin har gessir d’aquò un occitan « estandart »...
    Qu’èi pr’amor que la lenga, dens lo men parçan, ei cargada d’istòria e de cultura qu’èi volut aprenér l’occitan dens la soa varianta dialectau biarnesa. N’avori pas après un esperanto...
    D’un aute costat, que soi abituat a la propaganda mensonjèra e caricaturau de l’IBG.
    Donc qu’ateni de véder çò que va sortir d’aquèra amassada abans de’m har la mea opinion...

  • Merci per aquera precision. Que podem tots este d’acordi dab aqueths perpaus, e’m pensi.
    Mes menxida’s au menx un chic de las iniciativas de l’occitanisme oficiau e centrau d’adara ne vou pas diser seguir las ideias e tesis de l’IBG...
    Un aute occitanisme que deu este possible !

  • Ua question :
    E cau díser : « N’ei pas valadèr tà l’occitan » o « N’ei pas valader per l’occitan » ?
    Que i a dens las règlas d’emplec de per ou entà quaques punts de detalh que’m hèn enqüèra chepics...

  • Je ne vois absolument pas en quoi le modèle occitan pourrait s’affranchir de la création d’un standard.
    On est plus beaux ? Plus tolérants ?
    Ou tout simplement, tout est tellement mort que l’on peut se permettre de dire que l’on sauvera tous les patois de tous les villages ? Bref, dire n’importe quoi.

    Il va falloir revenir sur Terre, constater les autres exemples autour de nous, ou même réfléchir en toute rationalité à savoir que d’une part, tout nationalisme a besoin d’une langue standard, et que d’autre part aller discuter avec des institutionnels, c’est être crédible et donc disposer de tous les oripeaux d’une vraie langue. Grammaire, dico, conjugaisons normées, ...

    Je suis assez surpris de tous ces occitanistes qui ne sont pas occitanistes.
    On se retrouve avec des occitanistes qui ne croient pas qu’il y ait une nation occitane, qui ne sont même pas pour l’émergence d’un standard linguistique, ...
    Vous êtes occitanistes par habitude, mais vous n’adhérez pas à ses principes ...
    Allez faire du tricot, je ne sais pas, mais cessez de vous dire "occitanistes" si vous n’êtes pas convaincus de l’existence de l’Occitanie.
    C’est de la paresse intellectuelle, c’est un peu le catholicisme culturel au fond ...
    L’occitanisme n’est pas du scoutisme, c’est un projet culturel avec des racines profondes dans le félibrige, dont le but premier était aussi la normalisation.

    ltrobat a également tout faux sur les Basques et les Bretons. Le batua est loin d’être accepté de tous, surtout en "Iparralde" où les fidèles à la norme navarro-labourdine restent nombreux.
    Et pour en avoir parlé avec des amies basquaises de mon entourage, le batua tend à s’imposer via les techniques les plus vieilles au monde, à savoir "c’est moderne".
    Bref, j’ai des amies qui blâment leurs grands-parents qui parleraient un basque populaire, qui ne "sauraient pas" parler bien le basque ... On constate le même phénomène dans les calandretas.

    Quant à la Bretagne, nous n’avons pas la même histoire, lapalissade, par contre, la question du vannetais n’est pas loin de nos propos.
    Reste que les Bretons bretonnants sont un peuple, et que personne n’entend les noyer dans un ensemble Grand-Ouest, comme les occitanistes le font pour les Gascons.

  • Il n’y a pas d’intercompréhension entre les bretons "bretonnants" et ceux qui parlent le gallo, et encore moins avec les saintongeais, etc...
    Donc la question de la langue standard du « grand ouest » ne se pose pas, ils ne parlent pas la même...
    D’autre part, écrire que les gosses scolarisés dans les Calandretas apprennent un occitan "normalisé" est une énorme connerie ou relève de la malhonnêteté intellectuelle (un exercice dans lequel excelle l’IBG).
    Pour avoir un peu connu le milieu, je t’invite à pousser la porte de quelques écoles Calandreta dans tout le grand sud-ouest pour constater qu’on y enseigne l’occitan dans sa variante dialectale LOCALE.
    Ce qui permet aux gamins de parler avec leurs grands-parents qui les comprennent très bien...
    La comparaison avec le catholicisme culturel m’indiffère totalement, étant donné que je suis de confession protestante.
    La Fédération Protestante de France ayant d’ailleurs montré qu’il était possible de réaliser l’unité dans le respect des identités...

  • Vincent,
    La particularité de l’occitanisme parmi les organisations de défense des cultures régionales ou minoritaires est justement de ne pas se définir comme un nationalisme, il ferait même profession de hair ce concept d’où sa pente d’ailleurs à glisser vers un "universel" non défini et sans limite (je sais, il y a aussi des explications sociologiques à cela, comme l’état de faiblesse extrême de nos langues d’oc et la sociologie majoritaire du personnel occitaniste... Il n’empêche !).
    Il est donc logique pour cet occitanisme (malgré l’héritage du Félibrige ou pas :le félibtige est aussi une histoire compliquée et pas univoque) de suivre d’autres pentes et de recommander d’autres recettes que celles que le nationalisme inspire à d’autres mouvements.
    Le problème justement est que c’est ce qu’il professe mais pas ce qu’il favorise sourdement (je parle ici des réseaux "centraux" de l’occitanisme, pas de l’occitanisme de terrain dans la mesure où je le connais encore).
    Derrière cela, bien sûr,une question est adressée aux gasconistes que nous sommes peu ou prou tous ici :quel modèle souhaitons-nous pour le gascon et la gasconité ?
    La question n’est fichtrement pas simple et le débat loin d’être clos, indépendamment de la question des moyens,elle ausi plutôt délicate !

  • Los defenidors d’un estandart n’an pas forçadament de maishantas intencions.
    En purmèr, la normalisacion qu’ei dens l’èr deu temps adara.
    Puish, per quauques uns qu’i a l’idea que de cap a las institucions que cau aver un estandart lingüistic entà que la lenga e posca gahar ua legitimitat.
    Mes tot aquò que vien d’un modèle non pas adaptat a l’occitan con l’a dit G S G. E que vaderé un projecte tan con com l’ei adara l’Union Europèu.
    N’a pas nat sens de har ua union economica e monetari estreta dab nacions que n’an pas la medisha economia e la medisha demografia.
    De la medisha faiçon, ne’s pòt pas definir un estandart dab parçans, qu’an au dela de l’intercomprenença deus sons dialectes, qu’an ua tan grana diversitat culturau e lingüistica...

  • valede(i)r et pas valade(i)r. C’est le verbe VALER.

  • Mercés per la correccion. Qu’ei notat !
    Que i a tanben un "qu’an" de trop dens la darrèra frasa (un copiar-pegar trop rapide...

  • "tà l’occitan" o "per l’occitan" ?
    Ne soi pas especialista, mès dens aqueste cas, cresi que i a parçans gascons qui disen "tà" (o "entà"), d’autes qui disen "per", e d’autes qui disen "ende".
    Si coneishes lo castelhan : i a parçans qui utilizen "tà", "entà" o "ende" entà (!) ço qui correspon au "para" castelhan, e "per" entà (!) ço qui correspon au "por" castelhan.
    Mès i a parçans qui utilizan lo "per" entà tot, un pau coma lo "pour" francés.
    Soi pas segur d’éster clar ni juste...

  • Intuitivament que disi "valeder per l’occitan"(en gascon !) : en aqueth cas l’intencion n’es pas de mercar ua direccion ni ua intencion ...
    Qu’en disen los linguistes deu siti ?

  • Il est intéressant de savoir que ltrobat est protestant car il y a une véritable filiation en Béarn entre le protestantisme orthézien, la social-démocratie béarnaise née à Lacq et l’occitanisme.
    C’est Lapassade en somme et avec tout le respect pour le grand poète, c’est la niaiserie faite politique.
    Les "Orthéziens" ont quand même écrit qu’il fallait abandonner la transmission dans le cercle privé et que celle-ci serait dorénavant dans les mains de l’enseignant.
    Méconnaissance totale des phénomènes identitaires, et pour tout dire, de manière générale, il est assez vrai que le protestantisme n’a jamais aidé en la matière, car il est un universalisme proto-républicain, là où le catholicisme a pu jouer au contraire un rôle de marqueur.

    Je n’ai jamais dit qu’en calandreta, l’on apprenait un occitan normalisé, par contre l’enseignement y est mauvais, à deux titres : la langue enseignée est dégénérée du fait de la mauvaise maitrise des propres enseignants, même si c’est variable (les Occitans eux-mêmes ont pondu des rapports terribles sur la question).
    D’autre part, j’attends encore l’énarque ou le polytchnicien sorti des calandretas ...
    C’est bas comme argument mais à un moment donné, il faut se poser la question de l’efficience d’un enseignement.
    Egalement la question de l’efficience identitaire : elle est où la génération des calandrons des années 90 ?
    On ne les voit nulle part, où sont-ils dans les associations, sur le net, ... ? Il semble qu’après leur scolarité, ils nient cette dernière.

    Il est également faux de parler d’intercompréhension occitane : un bon locuteur lambda de gascon typé ne comprendra pas un mot du parler rouergat ou a fortiori limousin.
    La génération qui parle un gascon à moitié francisé, dans la syntaxe, la prosodie et la prononciation, le pourra plus facilement avec son équivalent francisé dans les mêmes proportions.

    Dans tous les cas, je constate une fois de plus que l’on parle de langue, on y revient sans cesse, alors que le fait gascon est autrement plus vaste que la simple question de la modalité linguistique usitée sur les terres gasconnes.

    Réponse de Gasconha.com :
    Vincent, pour mettre de l’huile dans le débat, ne faut-il pas éviter des termes comme "niaiserie", surtout quand ils sont adressés à l’occitanisme, dont est issue une partie du public de Gasconha.com ?
    [Tederic M.]

  • C’est une provocation puérile, je le confesse, mais quand on lit les écrits supposés prophétiques d’un Lapassade, érigé en figure morale, on tombe de haut : c’est triste à dire, mais c’est niais.
    L’humanisme et la foi béate dans l’enseignement ne font pas un projet politique.
    On a dit du mal de Palay, mais au moins, il parle de choses concrètes.

    Ce que l’on constate, c’est que les occitanistes orthéziens ont abandonné volontairement toute réflexion sur comment transmettre la langue dans le cadre familial pour développer la pensée d’un syndicat enseignant.
    Cela n’aurait rien changé certes ...

  • Pour ce qui est de la proportion de polytechniciens issus des calandretas (car comme le disait Séguéla : « Si on n’a pas fait Polytechnique à 30 ans, on a raté sa vie »), t’es-tu posé la question de façon rationnelle ?
    La calandreta de Pau connaît une recrudescence de ses effectifs depuis quelques années, mais si on prend les 20 premières années d’existence des écoles calandretas (1979 – 2000 en gros), on est sur une population scolaire peu importante.
    Si tu considère le nombre de polytechniciens par rapport au nombre de gamins sortant de CM2 sur toute la France (ce qui nous donne, de façon très approximative j’en conviens, une idée de la probabilité de faire l’X quand on sort de l’école primaire) et que tu rapporte cela sur la très petite population scolaire des calandrons de cette période, il n’est pas étonnant de ne pas y retrouver des wagons de polytechniciens...

    Il m’est arrivé de rencontrer des anciens calandrons de 20 à 30 ans.
    J’ai pu constater que leur parcours scolaire ultérieur est identique à celui des anciens élèves du système scolaire plus « classique », la proportion d’élèves ayant eu le bac et fait des études supérieurs.
    Les calandretas ne font pas des génies comme le croient parfois certains de leurs zélateurs un peu trop enthousiastes.
    Elles ne produisent pas non plus des gamins en échec dans la suite de leur scolarité...

  • La question n’est évidemment pas celle du nombre de polytechniciens, ce qui était une provocation, mais plutôt celle du devenir des calandrons.
    Et j’ai ma réponse : il n’est pas différent du reste des élèves.

    C’est bien le problème : la scolarisation en calandreta n’a pas créé une génération à la pointe du combat identitaire qui aurait porté sa différence dans leurs métiers respectifs, en s’organisant en lobby par exemple, en syndicats, que sais-je ...
    Bref, les calandretas ont échoué : elles transmettent certes la langue, mais pas une sensibilité accrue au fait régional.
    C’est mon principal reproche : les occitanistes sauvent la langue, ou pensent la sauver, en hors-sol.

    Cela ne sert à rien de sauver le gascon, ou l’occitan, qu’importe, si cela ne permet pas de maintenir le sentiment d’appartenance à une petite patrie. Le gascon sans Gascons ou néo-Gascons a peu d’intérêt, juste un hobby en somme.

  • « il y a une véritable filiation en Béarn entre le protestantisme orthézien, la social-démocratie béarnaise née à Lacq et l’occitanisme. »
    Hélas, trois fois hélas, je ne suis point orthézien, ma mère étant originaire de Jurançon.
    Mon protestantisme est un leg de ma famille paternelle qui se trouve être bordelaise (car je suis à moitié doryphore et né à Talence).
    Et bien qu’étant de gauche, je ne suis pas social-démocrate, mais je vais éviter de me lancer dans une digression politique qui serait pour le coup très hors-sujet.
    En général il vaut mieux éviter de traiter les faits sociaux en invoquant des catégories globalisantes, surtout religieuses (les protestants, les catholiques, les juifs, les musulmans...).

  • Je maintiens : le substrat protestant du pays d’Orthez n’a pas été sans conséquence sur la définition politique de l’occitanisme béarnais, c’est un fait largement connu.
    Un Lapassade est allé jusqu’à la conversion, quant à Grosclaude son prosélytisme protestant était connu.
    Cela rejoignait leur action syndicale de centre-gauche chrétien (qui s’inscrivait aussi dans l’émergence d’une nouvelle donne "industrielle" en Béarn).
    Mais enfin, puisqu’il faut s’interdire de traiter les faits sociaux en invoquant des catégories globalisantes (ce qui est le but de la sociologie en tant que science humaine) ...

    Au demeurant, l’influence protestante dans l’occitanisme béarnais est intéressante et paradoxale car on sait que le protestantisme a participé à la création de la fiction universelle républicaine française, et d’autre part a été un vecteur de francisation (et qu’on ne cite pas les Psaumes, c’est un micro-événement dans l’histoire du Béarn, qui s’est vu intégrer par ses souverains dans les réseaux de pensée genevois.
    Des siècles après, les villages "républiains" du Béarn étaient ceux qui avaient été touchés par le protestantisme comme Osse-en-Aspe, la vallée d’Aspe réclament même à la veille de la Révolution que l’on cesse le petit enseignement itinérant en gascon pour n’user que du français).

    Il y aurait également une étude à faire sur le protestantisme en Agenais et la relation qu’il entretenait avec la langue vernaculaire.

    Quant à Bordeaux, le protestantisme a joué un rôle probable dans la dégasconnisation précoce de certaines classes sociales commerçantes, là où la bourgeoisie catholique fanatique de Toulouse maintenait la langue jusqu’il y a peu.
    Après, ce n’est pas une charge contre le protestantisme, ce mouvement religieux est souvent précurseur.

  • Et avant que l’on m’accuse de je ne sais quoi, mon arrière-grand-père salisien était issu de vieilles familles protestantes de Salies (les Lembezat notamment).
    Il était comme par hasard militant SFIO. Et insensible pour tout dire à la culture régionale quand sa belle-famille catholique fanatique là aussi des enclaves bigourdanes était connue pour être "patoisante".

  • Moi, ma grand-mère était protestante sociologue (mais non religieuse), bordelaise, employée de magasin et communiste...
    Oui, le protestantisme a participé à la fiction universaliste à la française (i.e. on accède à l’universel en détruisant le local) et a été un vecteur de la francisation.
    Mais voir les faits sociaux comme des invariants historiques est une erreur manifeste.
    Au XVIème siècle, afin de gagner la campagne béarnaise aux thèses de la Réforme il était opportun de traduire les Psaumes en béarnais et d’en faire la langue du culte.
    À la fin du XIXème, alors que le clergé catholique et les hiérarchies traditionnelles encourageaient la pratique des langues régionales dans une optique folklorisante, les protestants progressistes (mais il y en eu également qui ont été réactionnaires) ont joué le jeu de la francisation (en effet on ne traduisait pas Comte ou Marx, par exemple, en breton, en basque ou en béarnais).
    Dans « Les mémoires d’un paysan bas-breton », Jean-Marie Déguiney raconte comment l’apprentissage du français lui a permis d’accéder aux outils de son émancipation intellectuelle...
    Là où ça c’est gâté c’est qu’on s’est mis à penser qu’on ne pouvait développer l’apprentissage du français qu’en détruisant les langues régionales.
    D’où la pression scolaire (les coups de règle) et sociale (l’intériorisation de la honte de ses origines au point de ne pas transmettre sa langue à ses enfants).
    À cette époque, certains « linguistes » se sont illustrés en soutenant la thèse que les langues régionales n’existaient pas et n’étaient qu’une déformation du français...
    On peut regretter, et c’est mon cas, que les tenants du progressisme universaliste, parmi lesquels il y eut nombre de protestants pour qui la république était une chance d’émancipation face au poids du catholicisme dans la société d’alors et son influence sur la sphère publique, se soient dévoyés dans ce genre d’excès.

    De nos jours une organisation comme La Libre Pensée ou des partis politiques comme le MRC ou le PG de Mélenchon sont toujours sur cette ligne, hélas.
    Tout cela pour dire qu’en général le comportement d’un groupe social n’est pas inscrit dans ses gènes mais s’explique souvent pas des circonstances socio-historiques...

  • « la scolarisation en calandreta n’a pas créé une génération à la pointe du combat identitaire qui aurait porté sa différence dans leurs métiers respectifs, en s’organisant en lobby par exemple, en syndicats, que sais-je ... »
    Tu as raison.
    En même temps il n’est pas anodin de constater que les calandretas sont apparues au tout début des années 80, au moment où la société française allait amorcer un virage l’envoyant dans l’orbite du néolibéralisme.
    La conséquence étant la montée de l’individualisme et la perte de tout sentiment d’appartenance collective, qui a entrainé le déclin des formes du militantisme.
    Emmanuel Todd a écrit là-dessus des pages très justes dans « Après la démocratie ».
    À l’époque où il était une force produisant de l’intelligence collective, le PS avait des sections d’entreprise.
    De même à ses heures glorieuses, le PCF avait un réseau militant très riche (cellules, école des cadres, organisations de loisirs).
    À l’époque, « le parti » était comme une seconde famille.
    Maintenant, il n’est plus que l’ombre de lui-même.
    De même pour les syndicats qui ont toutes les peines du monde à mobiliser leur base de plus en plus mince et les salariés.
    On a beaucoup commenté médiatiquement la « forte mobilisation sociale » de l’automne 2010, mais pour qui a vécu celle de 1995 (soit en tant que gréviste soit en tant qu’usager) et le bordel (joyeux d’ailleurs) qu’il a entraîné dans le pays, cela paraît bien léger...
    Prenant acte de la désaffection du public pour les formes traditionnelles de militantisme, les Verts, en se mutant en Europe Écologie ont développé le concept fumeux de « coopérative politique » (qu’ils sont d’ailleurs bien en peine d’expliquer concrètement).
    Donc je suis d’accord avec toi pour constater le peu d’efficacité des calandretas à créer une génération d’acteurs engagés.
    Mais j’ai envie de dire qu’il en est de même pour toutes les structures militantes organisées.

    Réponse de Gasconha.com :
    D’ailleurs les calandretas ne sont que des écoles maternelles et primaires (sauf les deux ou trois collèges).
    C’est seulement s’il y avait un système complet incluant l’enseignement supérieur qu’on pourrait imaginer la formation d’une "génération d’acteurs engagés".
    Au pays basque sud, ces conditions sont réalisées, et les étudiants qui sortent de l’université abertzale trouvent à s’embaucher dans des coopératives abertzale (Mondragon...).
    [Tederic M.]

  • Nous serons d’accord alors pour constater que dans nos sociétés modernes ultra-libérales, il n’y a en effet plus de place possible pour des systèmes de valeur parallèles permettant l’engagement, tant les gens bougent, aussi bien physiquement qu’intellectuellement.
    Société de zapping.
    C’est pour cette raison d’ailleurs que je pense qu’il est impossible de sauver quoi que ce soit de l’ancien monde, sauf si la crise actuelle prend des proportions plus importantes.

    Il est certain comme l’indique Tederic qu’il est possible encore à la marge de créer tout un réseau, de la petite école au premier emploi, qui diffuse une manière de penser, mais l’exemple basque me parait être une exception, encore que peut-être il est possible d’entrevoir des exemples similaires en Alsace (il n’y a qu’à voir le symbole de la dernière Miss France qui parle alsacien, se dit "paysanne" et ancrée dans son pays).

    Il n’en reste pas moins étrange que parmi tous les gamins ayant suivi l’enseignement en calandreta, on n’en retrouve aucun sur le marché politique ou le tissu associatif, ou même ailleurs, mais développant une fibre régionale. C’est dingue.
    A mon sens, la raison est tout simplement que les élèves furent placés en calandretas pour de mauvaises raisons.
    Et qu’aussi, les calandrons ne sont souvent pas en majorité les descendants des derniers locuteurs. Ils n’ont pas noué avec la langue un rapport affectif mais seulement un rapport scolaire.

  • Voici donc un débat de haut niveau.
    Merci à tous les contributeurs.

    Si tous les occitanistes étaient du niveau de M. Trobat, alors il y aurait beaucoup moins d’anti-occitanistes.
    Mais la réalité est que les militants occitanistes ne sont généralement pas capables de développer un tel discours argumenté et noient leur impuissance dans beaucoup de médiocrité rhétorique et/ou intellectuelle, quand ils ne s’enfoncent pas dans le sempiternel catéchisme dogmatique auquel nous sommes habitués ici.

  • Je tenais à préciser que contrairement aux affirmations de Vincen et au delà de toutes polémiques pro ou anti occitanes les calandrons ne furent pas placés là pour de mauvaises raisons et il convient de faire un rappel historique de la création de ces écoles.
    Je peut sans prétention aucune apporter mon modeste témoignage y ayant participé.
    Certes j’étais bien plus jeune et Vincent pas encore né !!!
    D’abord pourquoi sont elles nées ?
    Une prise de conscience de quelques jeunes Béarnais qui après avoir constaté que la dance, la musique trad Gasconne était sur le reculoir ont mis en place un réseau de collectage et de transmission avec la création en 1976 de la Civada avec les premiers stages d’apprentissage de dances et musiques Gasconnes.
    Parcourir notre territoire des fois en mobylette pour aller chercher toutes les infos..
    Travail très artisanal certes mais qui au fil du temps a porté ses fruits.
    Puis en 1981 création des menèstrers Gascons structure qui permit d’organiser des stages de chants et musiques plus structurés avec des intervenants qualifiés qui forment depuis 30 ans maintenant des musiciens, danseurs, chanteurs sur tout le territoire Gascon.
    Et la langue dans tout ça ?
    Nous n’étions plus que quelques jeunes enfants de locuteurs naturels à parler de façon naturelle, nous tentions alors d’initier nos jeunes amis au parler Gascon sans aucune pédagogie ni base d’enseignement convenable.
    Donc comment faire, n’ayant aucun retour ni aucune volonté des pouvoirs publics et de l’éducation nationale, se posa la question comment faire pour continuer à transmettre notre langue base de tout.
    Les Ikastolas venaient de se créer, nous nous sommes dits alors pourquoi pas nous.

    C’était parti, à PAU nous partions alors pour la création de la première calandreta forte d’un effectif énoorme ! de 3 élèves enfants d’ailleurs de locuteurs naturels.
    La première régenta fut une aspoise qui abandonna son poste confortable d’institutrice du public pour se consacrer uniquement à cette tâche.
    Je ne pas sais lequel d’entre vous aurait fait ce choix ?
    Je précise aussi que le choix d’enseignement fut la langue Gasconne du Béarn dit de la plaine avec lo ua la comme articles à contrario des Ikastolas et Diwan qui avait fait le choix d’une langue "unifiée" comme le batua ou un breton dit standart.
    Quand certaines personnes disent que l’on apprend en calandreta un occitan éloigné de ce que l’on parle ici en Gascogne c’est faux et c’est tout simplement de la désinformation malsaine. APARTE..

    Au fil du temps ces écoles grandirent, vient la création de la deuxième Calandreta à OLoron là le choix de langue fut celui du parler du haut Béarn avec eth era.
    En effet nous avons toujours veillé à ce que la langue enseignée respecte les spécificités locales afin que les gamins continuent à parler chez eux.
    Mettre un gamin à calandreta était un acte militant et je ne m’en cache pas donc au contraire de ce qu’affirme Vincent qui était encore dans les couches.. ces gamins entendaient et parlaient la langue tous les jours.
    Victimes de leur succès effectivement l’on vit arriver à calandreta vers les années 1995 d’autres gamins non issus d’un tissu familial gascon.
    En effet des parents de tout bord choisissaient ces écoles pour leur petit effectif, pour la pédagogie FRESNET, ou pour d’autres raisons diverses.
    Fallait il les refuser non !!!
    Au contraire cela permettait de montrer que notre langue, notre culture s’ouvrait aux autres et qu’un "parisien" implanté ici pouvait "s’intégrer" et avait l’intelligence de chercher des racines qui n’étaient pas les siennes.
    Bien sûr ces gosses non issus d’un milieu de locuteurs naturels ne sont pas devenus des militants convaincus, c’est vrai !!!
    mais le but premier n’était pas celui là.
    C’était tout simplement de sauver la langue par la transmission et l’enseignement.
    Certes tout n’est pas parfait, on peut toujours critiquer c’est vrai mais au moins un jour des gens se sont pris en mains pour trouver des solutions et arrêter de se regarder le nombril et ce sont bougées.
    Par contre je tiens à préciser que la plupart des calandrons manient très bien la langue et surement mieux que certains persifleurs de ce site.
    Alors sans polémiques et en toute amitié j’invite tous les détracteurs des calandretas et écoles bilingues à se rendre dans une de ces écoles pour s’en faire une véritable opinion.
    Après je pourrais entendre toutes les critiques.
    Je précise qu’ils y seront les bienvenus.
    Si l’éducation nationale et par la même l’état avait étés plus respectueux des langues régionales à l’époque, les calandretas, diwan, bressolas n’auraient jamais dut exister.

    Voilà le témoignage d’un très modeste "locuteur naturel" qui ne voulait pas que sa langue disparaisse..
    Amistats
    Miqueu

  • A la re lecture de mon précédent article je me suis aperçu qu’une cohorte de fautes d’orthographes étaient présentes et je m’en excuse.
    Par contre il y en a une issue d’un Gasconisme dont je suis fier si l’on peut s’exprimer ainsi c’est danse écrit dance dont finalement je suis assez fier....
    J’ai oublié de préciser que si pendant plus de trente ans des personnes de bonne volonté n’avaient pas oeuvré pour la sauvegarde de tout notre patrimoine culturel et ce en partant de pas grand chose, je pense qu’il n’y aurait plus grand chose à dire sur notre langue et que même ce site n’existerait même pas.... malheureusement !!!
    Moi je suis un gascon occitaniste qui rêve d’une grande nation occitane dont la Gascogne serait une de ses provinces...
    Aquo dit a beth leu

  • Personne n’a jamais affirmé le contraire de ce que Miquèu expose ...
    Heureux de voir que tu acceptes d’admettre le détournement des calandretas par les parents d’élève également.
    Content également de constater que tu ne peux nier qu’il n’existe pas aujourd’hui une génération militante passée par ces écoles. Bref, c’est tout ce que j’ai pu écrire.

    Seul différend : pour ce qui est de la qualité de la langue, je m’appuie sur les études menées par les occitanistes eux-mêmes.
    Pour le reste, j’attends de voir un calandron qui saura rouler un r ...

  • Au fait l’exception Basque dont parle Vincent c’est bien beau !!!
    Mais pourquoi alors ont ils créé les Ikastolas pour les enfants et dans le nord AEK formation pour adultes si leur langue se portait si bien ?
    Le nombre de locuteurs naturels n’est pas plus important aujourd’hui que celui de la Gascogne par exemple.
    Je le déplore fortement mais c’est ainsi.
    Le particularisme Basque c’est qu’il est à cheval sur 2 états, avec au sud une autonomie et une histoire très marquée parfois tragique (GUERNICA) et au nord une culture trop folklorisée par notre état.
    Et que Vincent ne me dise pas que la notion sud et nord n’existe pas ou alors il révise sa géographie politique. (iparralde).

  • Coupons court à cette idée de castration. Infelix castrator...

  • Toutes les Basquaises que j’ai connues étaient bascophones (surtout des filles étrangement), une de mes très bonnes amies est bascophone de naissance dans sa variante bas-navarraise.
    Impossible de voir ça en Gascogne.
    La langue se porte mal sur la côte (phénomène de substitution de population) et en Soule (sociologie politique plus républicaine).
    Ailleurs, pas tant que ça.

    Quant au Nord/Sud des pays basques, si je prends une carte, on se rend compte que les terres bascophones du Sud sont en fait plutôt à l’Ouest, et celles du Nord à l’Est : Bilbao est quasi plus "haut" que Bidart, là où commençait la langue basque.

    Je ne vois rien de folklorisé pour le reste dans la culture basque française, juste le maintien jusqu’au boutiste par les Basques de France de leur culture, et parallèlement, un hommage constant rendu à leur ténacité par ce qui compte d’artistes et d’institutions sensibles.
    Va dire aux jeunes bascophones de "Garazi" qu’ils sont folklorisés.

  • L’éternelle rengaine des occitanistes aigris, qui n’osent pas reconnaître leur échec et qui jalousent les Basques.
    Pauvres gens ! Pauvres impuissants !

  • Pas du tout aigri puisque l’on travaille beaucoup avec eux tant sur la pédagogie d’enseignement et de transmission de nos langues.
    Beaucoup d’artistes basques et occitans travaillent ensembles et ont des projets artistiques communs, l’échec pour les inconnus qui ne savent pas de quoi ils parlent !!!!
    Pour l’impuissance je suis à ta disposition pour te démontrer le contraire !!!
    Mais je pense cher inconnu que tu fait partie de la catégorie des peines à jouir...

    Réponse de Gasconha.com :
    Coupons court à ces échanges virils qui tirent le débat vers le bas (inconnu, il ne fallait pas commencer !) !

  • Qu’as rason Miquèu. Avossem atenduts l’IBG tà deféner e promover la lenga e la cultura nosta, ne gausi pas imaginar çò que serén deviengudas...

  • Qu’avem tanben un problème dab la nosta relacion a la lenga e la nosta capacitat de l’assumir e la portar que sia dens la vita sociau e la vita vitanta.
    Hicatz dus bascos au demiei d’un detzenat de francés, que parlaràn basco.
    Hicatz un franchimand au demiei de detz gascon que saben parlar la loa lenga, que’s hicaràn a parlar francés.
    E çò de sordeish, sovent los detz gascons que coneishen la lenga que van, la magèra part deu temps, emplegar lo francés enter eths...

    Réponse de Gasconha.com :
    Problema de fiertat identitari, tot simplament.
    Mès adara qu’es bien tard : la fiertat que pòt tornar dens las navèras generacions, mès n’i a pas mei la competéncia lingüistica.
    [Tederic M.]

  • A l’attention des thuriféraires de Calandreta et de l’occitanisme universellement bienveillant et convivial.
    Une des premières Calandreta fut celle de La Teste-de-Buch, la deuxième je crois.
    Elle fut fondée par un groupe de Testerins (dont Nicole Léglise et Francis Pédemay) au tout début des années 1980.
    Puis ils se sont progressivement détachés de l’occitanisme en revendiquant clairement leur gasconnité et un tropisme basque clairement affiché.
    Et bien ils furent virés comme des malpropres, eux les créateurs, par les occitanistes de l’époque, et dans des conditions qui ne grandissent pas ce mouvement tartarinesque, au cours d’un conseil d’administration proprement scandaleux.
    Il ne fait pas bon s’opposer en Occitanie calandretesque. Les propres créateurs virés parce qu’ils s’écartent du dogme !!! Il y a 30 ans de ça !!!
    Ce n’est pas nouveau l’intolérance occitaniste.
    Je tenais à rappeler ce fait "historique" parce que certains discours, ici, me fatiguent quelque peu.

  • Cher inconnu une fois de plus ton anti occitanisme primaire te fait raconter n’importe quoi en effet la Calandreta de la Teste fut mise en place en 1989 bien après les 3 calandretas du Béarn, l’enseignement y était et y est toujours le gascon.
    Quand aux 2 personnes que tu cite je ne les connais pas, elles ont dut fonder queque chose mais surement pas la calandreta de la Teste, je faisais partie à l’époque de la confédération calandreta et j’ai rencontré l’instit à la création de la TESTE et les 2 personnes que tu cites inconnues au bataillon !!!
    Tu raconte n’importe quoi, c’est pathétique et terrible à l’image de ton anonymat.

  • Monsieur Miqueu,

    En plus du reste, l’occitaniste de base s’essaie au Stalinisme le plus crasse, celui qui effaçait les visages de Trotsky et autres opposants des photos officielles.
    Monsieur miqueu vient de se ridiculiser comme un grand en démontrant sa méconnaissance hallucinante de l’histoire de cette "Calandreta Bogesa" créée le 15 mars 1981 (remplacée par la Caladreta bogesa navèra" après éviction des créateurs) et de l’association testerine "A noste qu’èm".
    Et pourtant, Monsieur miqueu se la joue pas mal ancien combattant de l’Occitanie.
    Monsieur miqueu qui sait tout mais ne sait rien en fait. Le mouvement occitaniste n’a pas à s’inquiéter de ses ennemis, vous faites très bien le boulot tout seul, Monsieur miqueu.
    Dans un certain dialogue de Michel Audiard il est question de gens qui osent tout, il paraît même que c’est à ça qu’on les reconnaît. Ben on vous a reconnu.
    D’autant plus que ce grand spécialiste de tout et de rien semble ignorer que la Calandreta de La Teste n’existe plus.
    Allez donc vous cachez et recouvrir votre tête de cendres.
    Heureusement que le ridicule ne tue pas, sans quoi vous seriez déjà dans la rubrique nécrologique de Sud-Ouest.

  • Pour ceux qui douteraient de l’existence de ce Congrès, je vous invite à lire le communiqué du Conseil Régional d’Aquitaine qui vient d’être mis en ligne à cette adresse :

    <a href=
    http://aquitaine.fr/IMG/pdf/CP-Congres-permanent-langue-occitane-161211.pdf>aquitaine.fr/IMG/pdf/CP-Congres-permanent-langue-occitane-161211.pdf

    Lo congrès permanent de la lenga occitana vient de voir le jour comme un organisme scientifique et moral de "régulation linguistique (préconisations)".
    C’est la suite logique après l’Aporloc et la signature de la Charte interrégionale.
    La régulation de l’occitan est en marche sous les auspices du Conseiller régional occitano-vert, David Grosclaude, maître d’oeuvre de la cérémonie de l’Amassada.
    Voilà pour l’info officielle, une affaire sérieuse à suivre pour de riches et constructifs débats... sur Gasconha !

    Saint Thomas était connu pour ne croire que ce qu’il voyait...

    amistats

  • Cher Inconnu

    Il me semblait bien qu’il n’y avait pas d’école Calandreta à La Teste de Buch.
    Et effectivement, après m’être renseigné, j’ai bien confirmation qu’actuellement il n’y en a pas.
    Je ne sais pas dans quelles conditions l’école dont vous parlez a été créée.
    Cela dit je ne vois dans les faits que vous énoncez aucune malignité...
    Comme tous les autres structures associatives, il y a au sein de la Confédération Calandreta un certain nombre de règles.
    Et un de ses principes fondamentaux est la promotion de la langue occitane (le gascon, le languedocien, le limousin et autres en étant des dialectes).
    Donc l’école de La Teste est libre de vouloir extraire le gascon du cadre linguistique occitan et a tout à fait le droit de vouloir continuer sa route en dehors de l’occitanisme, mais de son côté la Confédération est tout à fait fondée d’exclure cette école de ses structures.
    Cela fonctionne de la même façon dans toute autre association du moment qu’une personne physique ou morale n’est plus en accord avec ses règles...
    J’ajoute que je serais ravi que les gasconistes ou béarnistes anti-occitanistes créent leurs propres écoles comme cela a été fait dans le milieu occitaniste, car au-delà des batailles linguistiques, cela ferait progresser le nombre de locuteurs.
    Mais voilà, si les membres et sympathisants de l’IBG sont prompts à critiquer assez durement ce qui se fait au sein des calandretas, ils se gardent bien de mettre leurs discours en pratique et à nous montrer l’exemple de ce qui devrait être fait.
    La critique est aisée, mais l’art est difficile, comme disait l’autre...

  • @ Saint Thomas de Casa (ora pro nobis) :
    Je suis allé regarder le lien que tu nous as indiqué, et je lis ceci (entre autres) :
    « Il agit [l’APORLOC] selon des principes d’action tels que le respect de l’unité et de la diversité de l’occitan, la stabilité, la représentativité des régions linguistiques du territoire
    d’Oc »
    Bref, on est encore loin de la normalisation à marche forcée...
    Cela dit, un machin comme l’APORLOC est est plus ou moins une structure bureaucratique à velléité académique.
    C’est le dada de certains occitanistes, ce n’est pas le mien.
    Pour ma part, ce qui m’intéresse dans l’occitan (aarrrgghhh, j’ai lâché un gros mot !) c’est la culture populaire qu’il véhicule et la pratique sociale de la langue et pas les institutions bureaucratiques que certains essaient de construire à partir de cela.
    Mais bon, chacun son truc, laissons académiser ceux qui le souhaitent...
    Quant à ce qui est de représenter « les usagers et les locuteurs de l’occitan », là aussi cela ne me fait ni chaud ni froid, je me fais représenter par qui je veux, voire par moi-même. Je ne sache pas avoir donné de mandat à l’APORLOC pour me représenter, donc je ne me suis en aucune façon représenté ou tenu par elle.

  • Long grain de sel... Faut dire qu’il y a de quoi moudre.
    Précisions qui, je l’espère, suffiront.
    Pas sûr. N’est-ce pas MM. Trobat et miqueu ?

    La "Calandreta bogesa" fut ouverte le 15 décembre 1982 (la deuxième en Gascogne), après avoir été mise en projet par l’association "A nòste qu’èm" fin 1980 (Nicole Léglise et Paul Soubie responsables de la commission).
    La première présidente fut Chantal Daisson.
    Pour les incrédules qui ont besoin de voir les stigmates, des coupures de presse de l’époque sont à disposition, que je vais essayer de mettre en ligne (inauguration par les élus et tutti quanti).
    Pour rassurer M. Trobat, il ne s’agissait à l’époque ni de gasconnistes et encore moins de béarnistes (les béarnais, même occitanistes, tenant en piètre estime ces nordiques du pays de Buch) à la sauce IBG, accusation commode et totalement anachronique.
    Il s’agissait d’occitanistes purs et durs des années 1970 (un peu style Larzac. Vous voyez ?).
    Nous arborions même tous les colifichets de rigueur, croix de St Gilles et tout le toutim) qui ont décidé de prendre leurs distances d’avec un mouvement qui leur semblait déjà bien sectaire et dogmatique.
    Donc, des déviants dans le vocabulaire stalinien, maoiste ou viêt- minh.
    Faute de pouvoir les rééduquer, on les a viré.
    Il y eut donc le fameux conseil d’administration (très houleux, et c’est un euphémisme) au cours duquel des méthodes bien peu reluisantes furent employées pour évincer les créateurs et les mettre en minorité, avec l’aide d’occitanistes bien en vue de l’époque et de troupes qu’on rameuta pour l’occasion et qui n’avaient participé en rien à la création de l’école mais qui furent embauchés (ou débauchés, selon) pour mettre l’équipe en place en minorité.
    Pas jojo hein !?

    Le seul crime de ces militants de la (presque) première heure était de critiquer le discours officiel qui, à l’époque déjà, était très jacobin-méridional languedocianocentré.
    Le délit d’opinion existe donc dans le monde occitaniste et, comme le prouve la méconnaissance dont fait preuve miqueu, on fait disparaître les traces des opposants pour faire place nette.

  • Pour info, j’ai envoyé un mail afin de recueillir leur "version" de l’histoire...
    Cela dit, une vingtaine d’années à l’échelle du mouvement Calandreta, c’est plus qu’une génération. Il y a fort à parier qu’aucun ou presque des acteurs de cette époque n’est plus dans le "circuit" Calandreta.

  • Bonsoir M. Trobat,

    En fait, si vous comptez bien, cela fait trente ans. Peut-être trouverez-vous des dinosaures de cette époque bénie où tous les espoirs étaient permis. Vous savez, le 10 mai 1981...
    Ceci dit, ils seront peut-être atteints de l’Alzheimer occitan, cette espèce de mémoire sélective et enjolivée qui nous fait tenir le coup, même quand on s’aperçoit, après trente, quarante cinquante ou soixante ans de militantisme, qu’on s’est gouré de combat.
    Alors, avec l’arrivée de la vieillesse et la perspective de la mort, on ne peut décemment pas faire son agiornamiento.
    Vous voyez, je ne parle même pas de mea culpa, même si l’Eglise catholique elle même a fait son Vatican II.
    L’occitanisme, contrairement à cette institution ultra réactionnaire qu’est l’Eglise catholique, n’est pas capable de la moindre autocritique. Il n’y a qu’à lire sur ce site les réactions dès qu’on critique l’Eglise d’occitanologie.
    Et pourtant, dire qu’on s’est peut-être trompé serait pourtant très honorable.
    Je connais de vieux occitanistes béarnais qui sont en désaccord total avec l’occitanisme cassoulet mais qui ne l’avoueront jamais qu’en privé.
    Moi, la dernière fois que j’ai rencontré un ponte de Calandreta, dans les années 1990, il ne savait même pas parler occitan. Ca la fout mal tout de même. Qu’en pensez-vous ?
    Un peu comme si chez Diwan ou Seaska on ne savait parler ni breton ni basque.
    Mais dans dans le milieu occitaniste c’est possible. Il est même possible de l’enseigner sans savoir correctement le parler. Et sans vergogne avec ça !
    J’attends avec impatience les coupures de presse "vintage" pour clouer définitivement le bec, je l’espère, de M. miqueu, qui m’a vraiment beaucoup énervé et déclenché ce lavage de linge sale.
    Parfois, il faut apprendre à se taire ou bien à tourner sa langue sept fois dans sa bouche.
    Mais bon, à mon âge je vais bien finir par me calmer. Ce n’est pas bon pour mon coeur.

    Réponse de Gasconha.com :
    Si lo còr - malaia - e’vse hè passar de l’aute costat, que porteram hlors au sordat inconeishut !

  • Ora pro nobis !

    Pour répondre à Itrobat, je n’ai pas utilisé le mot de "normalisation " mais j’ai repris le terme exact de REGULATION.
    Je n’ai pas tout cité du document (le lien était fait pour çà) mais le Congrès veut aussi respecter l’unité et la diversité grâce à un Conseil linguistique venant de toutes les régions du territoire occitanophone.
    Il faut donc suivre les travaux de ce Conseil linguistique (déjà existant ???) et voir comment sera menée cette "régulation".
    Un prochain dictionnaire élémentaire français-occitan en ligne est en chantier...
    Attendons de voir.

    St Thomasdecasa

  • Mon pauvre M. Merger, à qui le dites-vous.
    Enfin, ce n’est pas bien jojo de se réfugier derrière l’anonymat pour vilipender les occitanistes.
    Ceci dit, la capacité de nuisance de certains mandarins actuels n’est pas négligeable. Donc, prudence prudence.
    Enfin, si je décède prématurément après avoir lu ou entendu une énième çonnerie occitaniste, vous ferez porter une couronne sur ma tombe, avec l’épitaphe suivant :
    AU VALEUREUX SOLDAT INCONNU, MORT LES ARMES A LA MAIN EN LUTTANT CONTRE L’OBSCURANTISME OCCITANISTE.
    C’est beau hein ?
    J’en ai les larmes aux yeux.
    Vive la République !

  • Cher inconnu

    Vous employez l’expression "église d’occitanologie" que j’ai lu également sous la plume de Marilis Orionaa.
    J’espère que vous ne faites pas preuve d’autant de mauvaise foi qu’elle en est capable quand vous argumentez.
    Et pour ce qui est de mourir pour vos idées, d’accord mais de mort lente, comme disait l’autre...

  • Monsieur Trobat,

    Je pensais avoir trouvé un truc rigolo avec "Eglise d’occitanologie".
    Bon, j’ai été devancé par dame Marilis et j’en suis très vexé.
    Bon, elle a tout de même un certain talent et ça m’amuse beaucoup de la lire.
    J’adore, entre autres, son texte sur Javaloyès. Tordant !
    Quant à mourir, il va bien falloir.
    Mais ni pour l’Occitanie, ni pour la Gascogne, ni pour rien d’aussi trivial en tout cas. Pour une femme ?
    Peut-être...Pour ma descendance, sûrement !
    Enfin, tout ça pour dire que je ne vais pas prendre le maquis pour bouter l’Occitan hors de Gascogne.
    Pour tout vous dire, il m’est même arrivé de connaître bibliquement une "regenta" de Calandreta.
    C’était très bien. Pour moi en tout cas. Vous voyez, je suis un homme ouvert.
    En attendant les preuves confondantes à propos de la fameuse calandreta de La Teste, je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël, ainsi qu’à miqueu et à M. Merger. Ne mangez pas trop.
    Moi, je me retire dans un couvent pour méditer.

  • Hilh de puta quina bona navera l’inconegut que s’en va hermita un gran solatgamen enta umanitat si los podevam guardar...
    Republican bon franchouillard e integrista catho e shens trop de coratge ...demora anonima mei aisit ..
    Ne l’ei pas jamei vist escriber en lenga noste.. valhador de lessons atau qu’em her arride... sustot sus aqueth siti defendedor dera noste cultura au maugrat deras pelejas de tot escantil.
    Que desiri bonas hestas a tots mes pas a l’inconegut ta jo quei subertot un minja brolha..

    Réponse de Gasconha.com :
    Bonas hèstas a tots, quina que sia la vòsta religion !

  • Tau noste inconegut.
    Jo mesish estar atacat per x que m’en trufa mes per contra atacas e sus entenuts cap a tederi capdau d’aqueth siti n’accepti pas quei un manca d’arrespect tau trivalh deus grans de mestrejar aquets grans de sau.
    Tederic au mensh que perpausa e construseish.
    Ne m’agrada pas briga era critica shens perpausicions darrer.
    Meshanter e destrucion quei tot.
    Mes dieu eth inconegut va trovar era divinacion de perdon en ra sua arretirada spirituau..
    Jo qu’em voi har ua arretirida spiritueux dab eths pagalhos.
    Potons e amistat a tederic.

    Réponse de Gasconha.com :
    L’arretirada en meditacion deu noste sordat inconeishut, e en espirituaus deu noste Miquèu que’ns balhan l’exemple :
    Dens aquesta perioda benasida de Nadau, lo programa de Gasconha.com que cab en quate letras : P A T Z
    [Tederic M.]

  • Et comme le disent les Barétounais et les Roncalais lors de la Junte du 13 Juillet au-dessus de la borne frontière 262 : "PATS ABAN/PATZ AVAN" !

    Amistats à touts e gauyouses hestes de Nadau !

    jmcasa

  • Un bon Nadau a tots, Gascons, Basques, Occitans e los auts, e si quauqu’un podèva me comunicar adreças mail de personas qu’èran a la creacion de la Calandreta Bogesa..., per mon petit jornau gascon Lo Sarmonèir.... seri frem reconeishent.. !!!

  • Èra contenta au mensh la regenta ?
    En aqueths moments n’ei pas hèra galants de’n pensar qu’a se medish...

    Réponse de Gasconha.com :
    Si deu son ermitatge lo sordat desconeishut e legís aquò, qu’u demandi de ne pas respóner :
    que cau evitar lo hòra-subjècte (que’nse mieré tròp lonh deu "Congrès per la Lenga Occitana", subjècte d’aqueste hiu de grans de sau).
    Lo moderator

  • Que soi d’accord. Qu’èra un drin d’umor...

  • Bonas hèstas a tots ! – Bounes hestes a touts !

  • Du fond de ma retraite spirituelle.
    Halleluyah ! J’ai enfin les coupures de presse.
    Saint Thomas (miqueu) va peut-être admettre qu’il dit de grosses bêtises sur ce site mais personne ne lui a encore cloué le bec. J’espère que ça va suffire mais ce n’est pas certain tant il a du oua-oua et est péremptoire.
    Vous pourrez remarquer qu’à l’époque, tout ce petit monde était occitaniste, et pas de ceux qui sont arrivés après la bataille, en 1989 (suivez mon regard).
    Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, trente ans après (suivez mon regard), et s’obstinent à croire que l’occitanisme va sauver la Gascogne.
    La Gascogne ? L’occitanisme n’en a rien à faire (pour lui, ce n’est que l’Occitanie occidentale), il s’en sert juste parce que c’est l’endroit où la langue et la culture sont le moins mal conservés et où les subventions tombent avec le plus de facilité des mains de M. Rousset.
    Car l’occitaniste officiel est avant tout un profiteur qui mène sa petite barque en captant autant d’argent public qu’il peut, à travers une multitude d’associations dans lesquelles on retrouve toujours les mêmes personnes.
    La Gascogne ? Il veut s’en débarrasser, ainsi que de sa langue qui le gêne beaucoup tant elle ne correspond pas au standard cassoulet-huile d’olive-cigalou-pastis et pétanque qu’il entend imposer.

    Michel (c’est Miquèu en gascon et pas miqueu) me reproche de ne pas écrire en gascon. Je ne m’adresse pas aux occitans en gascon mais en français parce que c’est la langue qu’ils manient le mieux et je ne parle gascon qu’avec les Gascons et les gens que j’apprécie.
    Quant à vous, Michel, faites-nous la grâce d’écrire en français aussi parce que c’est pénible de voir comment vous massacrez le gascon, autant syntaxiquement qu’en matière orthographique (22 fautes dans son dernier et pourtant bref "gran de sau" du 22/12).
    Je ne sais pas qui donne des leçons à qui mais vous n’êtes pas très crédible dans votre déguisement de "locuteur naturel".

    Allez, joyeux Noêl quand même et adieu pauvres occitanistes qui ne comprendrez jamais rien à rien et qui, pourtant, vous regardez passer avec pas mal d’arrogance.

    PS : La "Calandreta bogesa" fut la deuxième en Gascogne et la troisième en tout.

  • A jo que’m sembla normau de s’exprimir en gascon suu siti gasconha.com.
    Ne parlan pas de plan, los occitanistes ? Qu’ei donc la reponsabilitat deus qui, com vos, saben parlar de com cau de’ns amuishar quin e cau parlar la lenga.
    Qu’èi hami d’apréner de parlar mei plan...

  • Cher inconnu.. moi je parle gascon tout les jours version aspoise avec mon frere ma fille ma mere au boulot...
    je l’ai transmis a mes enfants.. je suis fier d’etre bearnais et je ferai toujours tout pour conserver notre facon specifique de parler..
    C’est vrai que quelques occitanistes avaient envie de creer un occitan parle unifie sur le modele languedocien mais ici en bearn nous n’avons jamais ete d’accord d’autres parts nous n’avons pas attendu les subventions de rousset pour travailler, moi je me souviens quand j’avais 20 ans partir chanter notre langue nos chants trad d’aspe ossau baretous le vendredi le samedi pendant des annees pour payer le salaire des instits de calandretas.. t’etais ou toi l’inconnu..
    c’est surtout toi qui harte tout le monde avec tes lecons par contre comme certains tu ne propose pas grand chose pour defendre notre culture.. pour moi t insignifiant et sans importance..
    j’attends avec hate tes coupures de presse, moi j’ai une surprise pour toi en ce qui concerne la calandreta de la teste...
    adishatz led gahus arroganhec

  • Certes je suis loin d’etre parfait par contre tu es le seul sur ce site a te refugier derriere un pseudo anonyme un peu facile..
    j’ai surement beaucoup de defauts par contre je ne suis lache comme toi..
    je suis parfois en desacord avec les intervenants de ce site dont Vincent par contre je respecte les gens qui travaillent et les photos sur l’architecture gasconne avec les commentaires pertinents de Vincent me plaisent beaucoup c’est du tres bon travail très interessant.
    Toi a part casser pas grand chose de tres constructif illustre inconnu..
    A beth leu

  • Cher miqueu,

    Personne n’est parfait, vous avez raison. Moi, je suis lâche. A chacun ses tares. Vous, vous êtes simplement péremptoire.
    Je ne cherche pas à casser qui que ce soit, je vous prouve simplement par A + B que vous avez menti, par ignorance et que, comme tous les occitanistes, vous êtes un usurpateur qui niez même la vérité qu’on vous met sous le nez.
    Peut-être que les articles produits ici sont des faux. Qui sait ?
    Je vous dit adieu et sans rancune.

  • Les articles ? Quels articles ?


  • Mais les occitanistes ne sont pas Saint Thomas qui, lui, a accepté la vérité en voyant et touchant les stigmates.
    Un occitaniste moyen (pléonasme), même quand on lui met le nez dedans, continue à affirmer que ça sent la rose et vous traite de nazi si vous lui dites que l’odeur est bien celle de la merde.
    Exemple typique, les affirmations ridicules, pathétiques et terribles (pour reprendre le vocabulaire employé par ce pimpoy) de miqueu (Miquèu je suppose, en bon gascon, ou Michel en français) au sujet de la Calandreta de La Teste dont il ne sait rien mais au sujet de laquelle il se permet de la ramener sans vergogne.


Un gran de sau ?

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