Le gascon dans la clandestinité ? jmcasamayou

[A propos d’une communication de l’InOc, "Région Aquitaine : Une charte interrégionale en faveur de l’occitan / Ua Carta interregionau entà l’occitan"]

"L’occitan, qui peut aussi se dénommer, dans certaines régions : aranais,
auvergnat, gascon, languedocien, limousin, provençal, vivaro-alpin,..."

Il faut vraiment prononcer le mot "gascon" sur le bout des lèvres et surtout en secret, en cachette...
amistats

P.-S.

Même si on admet l’appartenance du gascon à l’ensemble lingüistique occitan, il n’est pas correct d’expliquer que le gascon est une autre dénomination (moins bonne évidemment...) de l’occitan : c’est confondre la partie et le tout.
On en arrive à regretter les formulations qui présentaient le gascon comme une variante de l’occitan...
[Tederic M.]

Grans de sau

  • Il ne faut pas donner plus de force à ces textes qu’ils n’en ont.
    Nous savons les auteurs, dès le moment que l’on connait leurs idées, et qu’on les juge néfastes (en l’espèce, plus confuses qu’autre chose), il n’est plus besoin de s’apesantir dessus.
    Je vais être un peu violent mais voilà, il est assez clair que le mouvement occitaniste est constitué de gens incompétents, qui ne maîtrisent pas leurs propres concepts.
    Ils ne savent plus écrire quelque chose de précis, ils sont devenus tellement obsédés par le discours publicitaire que tout ce qu’ils écrivent n’a pour seul but que de déminer les contestations possibles.

    J’identifie cependant deux problèmes :


     Il est clair que l’occitanisme a choisi de jouer le jeu des régions administratives qui ne correspondent pas aux entités culturelles qu’il a contribué à définir dans les années 50.
    L’impossibilité de tenir un discours simple face aux élus qui n’ont que faire de la diversité linguistique dans le dite région Aquitaine oblige les occitanistes à minimiser l’opposition entre les terres gasconnes et les terres guyenno-limousines.
    En plus, c’est l’occasion de forger un standard par l’inertie. De manière assez paradoxale, dans la mesure où les occitanistes labellisés béarnais trustent le Conseil Régional, cela se fait en faveur du gascon, au détriment des Périgourdins et des Nord-Agenais.


     L’autre problème, c’est que ce discours est le seul que les calandrons entendent, et que je crois que personne n’a réfléchi à la situation dans 50 ans, quand les seules personnes capables de parler un peu l’ancienne langue seront tous convaincus des mêmes choses. Il est possible que je sois encore là, cela ne sera pas rigolo de parler avec eux ...

    Dans tous les cas, tout cela me renforce dans ma conviction qu’il faut mettre la langue de côté, comme un totem un peu désuet pour qui s’y intéresse (moi par exemple), et plutôt que de parler du seul gascon, parler de Gascogne.
    Cela me semble beaucoup plus dans l’air du temps, l’occitanisme est arrivé au bout de ce qu’il avait à dire, là on fait face aux derniers archaïsants défenseurs de la paroisse, ils sont pénibles certes, mais ils ne comptent pour rien.

  • Cette guèguère de vocabulaire est ridicule et passéiste et arrange bien tous nos détracteurs, on ferait mieux de dépenser nos énergies à défendre l’enseignement de notre langue et peu importe le nom qu’on lui donne car c’est la même !!!!

    Réponse de Gasconha.com :
    Nom de nom, le nom importe beaucoup !-)
    Donner des noms, c’est étiqueter les choses, c’est la base de toute connaissance.
    Quand un texte occitaniste dit que "occitan", "gascon" ou "auvergnat", c’est la même chose, il y a une confusion, une erreur logique, un brouillage.
    Ce n’est pas parce que gascon et auvergnat appartiennent à un ensemble commun nommé (pourquoi pas ?) "occitan" que c’est la même chose !
    Cette erreur logique est-elle volontaire ? dans ce cas, ce ne serait plus une erreur mais une tromperie.
    Je crois que chez la plupart de ceux qui produisent ou portent ces écrits, il n’y a pas une volonté consciente de tromper, mais une complaisance dans un flou paresseux qui concourt au but ultime : éliminer le mot "gascon", donc la différence gasconne, et disqualifier ceux qui s’y opposent comme des idiots qui mènent une guéguerre ridicule.
    Miquèu, ne cau pas participar ad aquò !
    [Tederic M.]

  • Le Français mal en point à qui la faute surement pas à l’enseignement des langues régionales !!!
    Je ne comprends pas un tel pessimisme quand on sait qu’en Béarn vous vous faîtes le défenseur du vrai Béarnais et de la vraie écriture Béarnaise...
    Vous voulez quoi exactement ?
    Si tout est foutu alors arrêtez de grâce votre anti occitanisme primaire et consacrez vous à d’autres tâches.
    mercès.

  • Mon cher Vincent là ton analyse est fausse et pour une fois en termes d’incompétence et de bêtises tu te poses là.
    En effet si les calandretas n’avaient pas étées créées à l’époque premièrement la langue ne serait plus transmise depuis belle lurette, deuxièmement c’est ce travail de transmission qui a donné l’inertie de l’enseignement bilingue dans le public aujourd’hui.
    Je regrette mais tu racontes n’importe quoi !!
    Apprends après tu pourras faire des commentaires éclairés et s’il te plait arrête de mêler les calandrons à tout ça, en matière de langue au moins ici en Béarn tous autant qu’ils sont ils pourraient te donner des cours de gascon parlé..
    Non Tédéric excuse moi mais j’en ai assez de voir écrire n’importe quoi par des pseudos intellos qui ne maitrisent même leur sujet en l’occurence la langue.
    De plus Vincent casse, broie , attaque, mais ne propose jamais rien, le néant, trop facile !!!
    Adishatz.
    Nota : il n’est pas même pas poli, il n’a pas répondu à mon invitation..
    Cela m’aurait plaisir de deviser autour d’un bon repas gascon...
    adishatz
    miqueu

    Réponse de Gasconha.com :
    [SAV de Gasconha.com]
    A propos de l’invitation : taxer l’invité "d’incompétence et de bêtise" est-il le meilleur moyen de l’encourager à l’accepter ? Il avait d’ailleurs dit oui, mais ne va-t-il pas changer d’avis ?
    Le feuilleton devient haletant.

  • En plus je signale qu’ici en Béarn malgré mes convictions occitanistes quand on analyse la chose les mots gascon ou occitan ne sont que très rarement cités par les locuteurs naturels, ici on parle toujours de patois ou Béarnais et cela est une réalité donc gascon est un faux débat au moins ici.
    Adishatz

  • Je n’ai pas répondu à l’invitation car je ne pensais pas que les grans de sau étaient le lieu. Mon adresse mail est la suivante : vpoudamp2 @ voila . fr

    Pour le reste, je maintiens que dans 50 ans, je ne sais pas comment le débat sera possible avec les rares possesseurs malhabiles de l’ancienne langue, eux qui n’auront jamais lu la littérature hérétique d’un Rohlfs, d’un Lafitte ou même d’un Bec des années 50.
    Eux qui n’auront jamais eu accès à l’ALG. Eux qui auront été élevés dans cette confusion dialectique (et dialectale ...).
    C’est assez clair, si on ne relève pas l’idée de Gascogne maintenant chez les jeunes, c’est mort.

    Pour ce qui est du rejet du terme de gascon en Béarn, étant du Béarn des confins, tout le monde sait à Lembeye qu’en Rivière-Basse, ils parlent la même langue, tout le monde sait à Thèze qu’en Tursan, ils parlent la même langue, tout le monde sait à Salies qu’en Orthe c’est la même langue.
    Maintenant, il serait surprenant que des irréductibles Aspois disent parler béarnais, eux qui ont pendant de siècles refusé, ainsi que les Ossalois, la domination de la plaine et de Pau.

  • Qu’ei vertat, quan eri poquet disèva "que parli Aspès" mes eras causas son cambiatas, era navèra géneràcion deth me age disen parla sia Gascon, sia occitan deth Biarn mès aquo ei mei politic.. o parlar dera montanha.
    Enta l’invit quei notat era tua adressa e que moccupa de har aquo com cau.
    Au plasèr totun, au maugrat deus nostes chepics
    Coraument

  • Hèi redde dòu que contùnhin aqueras fotudas polhèiras a prepaus de la faiçon dont fau nomar la lenga.
    Cadun sap, egau, que l’union hèi la fòrça, e cadun coneish lo diesedèir "divisar per milhor renhar"...
    Los Francés poiràn se basar suus desacòrds entre nosauts per provar que los movements que vòlen gardar las culturas ditas "regionalas" son pas serios.
    Aperam tot aquò "l’òc" apui valà !
    Seré pas la milhora denominacion, pusqu’en gascon, lemosin, auvernhàs, lengadocian, provençau, vivarés... "oui" se ditz òc ?


Un gran de sau ?

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