L’étiquette "Midi-Pyrénées" supplante le reste Vincent.P

- Vincent P.

Voilà comment on vent un ancien presbytère près d’Auch pour le public anglais : même plus de Gascony ou de SW France, non, c’est "Midi-Pyrénées".

www.cottonandco.org/property

P.-S.

La principale menace pour la Gascogne, c’est peut-être bien maintenant les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine, qui sont en fait les aires d’influence respectives de Toulouse et Bordeaux.

Je compte utiliser au maximum Gasconha.com pour promouvoir une région Gascogne émancipée de ces métropoles, et développant avec elles des rapports d’égal à égal.
Le moyen institutionnel serait la constitution de métropoles régionales libres, ex-régionalisées, cantonnées à un territoire étroit qui ne les empêcherait pas de rayonner largement, non plus sur une région mais sur plusieurs.
De petits Singapour...
Bordeaux rayonnerait sur la Gascogne, la Guyenne, le Poitou, le Limousin, l’Euskal Herria (pardon, Renaud !)...
Toulouse rayonnerait sur la Gascogne, la Guyenne, le Languedoc, le Limousin...
La nouvelle Gascogne aurait comme noyau Tarbes-Pau-Dax.
C’est un projet à long terme, mais il est enthousiasmant.
Le seul fait d’en parler fait de la Gascogne un concept d’avenir.

[Tederic M.]

Grans de sau

  • Remarquez que sur le site immobilier qui vend le presbytère sous l’étiquette "Midi-Pyrénées", la Gascogne revient par la fenêtre, par la carte Google associée.
    Logique : la Gascogne est une unité géographique nette, qui lui permettra probablement de surmonter cette période néfaste où elle n’est plus nommée.

  • Je ne suis pas sûr qu’il faille s’alarmer tant que cela parce qu’une agence immobilière anglaise donne à ses clients virtuels une indication géographique fondée sur la région administrative d’appartenance ; c’est le contraire qui m’aurait étonné.
    Ce qui serait inquiétant à terme serait que la plus grande part de notre patrimoine immobilier gascon (et d’ailleurs) finisse par passer en des mains étrangères parce que le niveau des prix excluerait de facto 99% des habitants ou originaires de la région, attachés à elle soit par des nécessités économiques soit par une appartenance culturelle.
    Bref des "estrangers" soit de passeport soit d’appartenance mentale.

    Pour le reste, ma sensibilité aquitano-gasconne, un peu isolée parmi les contributeurs du site - je le reconnais - me fait reconnaitre assez naturellement Bordeaux comme capitale aquitano-gasconne (ce qu’elle fut à divers moment de l’histoire) et comme je l’avais écrit en son temps, je ne crois guère en France aux "villes -Etats" à l’allemande.
    Je reconnais qu’il y a problème en ce cas pour que la Gascogne ne perde pas ses rebords orientaux "toulousains" et ne se dilue pas dans une vague identité aquitaine, promue par le journal Sud-ouest et le conseil régional sans y mettre aucun contenu gascon/occitan (puisqu’il y aurait aussi une composante occitane non gasconne là-dedans).
    Bref,la discussion n’est sans doute pas achevée !


Un gran de sau ?

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