Jo, dens la cronica :
« los qui arriban au còr de vila de Tonens, malurosament que son sovent familhas precàrias e qui s’instalan dens lotjaments de maishanta qualitat e de còps insalubres o benlèu dangerós »

Pour les non-gasconophones :
– Le maire de Tonneins déplore l’existence d’un circuit de “marchands de sommeil” qui amènerait de nouvelles familles précaires dans le coeur de ville de Tonneins, qui est déjà précaire.
Selon lui, la ville aide déjà ses pauvres, mais ne peut en accueillir davantage.
Il voudrait que la CAF coupe ses aides dans certains cas...
La ville a aussi mis en place le "permis de louer", que Nérac, par exemple, a abandonné (trop compliqué).
– Mais n’y a-t-il pas un danger de stigmatisation des "cassos" ?
Et à y repenser, les pauvres n’ont-ils pas, tout au long de l’histoire, constitué la majeur part du peuple, à Tonens comme ailleurs ?
Et puis, n’est-on pas toujours le pauvre de ceux qui sont plus riches ?
Et puis, plutôt que de chercher à limiter l’arrivée des "pauvres" qu’on pourra difficilement empêcher d’aller loger là où c’est moins cher, plutôt considérer que ce sont des êtres humains, avec qui on peut tisser quelque chose... qui sap ?

Tonneins / Tonens








