"Les Mots d’ici" de Guy Suire, "Sud-Ouest", 04/12/10 :
"Serpe (n.f) Dans notre cher et discret argot local, ce substantif n’a rien à voir - quoique - avec l’outil à large lame qui rend encore de me nus services à la campagne. Traiter quelqu’un ou quelqu’une de serpe, c’est l’accuser de : mauvaise langue, de colporter ragots et rumeurs, d’avoir comme disaient nos parents ... " un fisson empoisonné... ».
En référence à l’outil, c’est finalement quelqu’un qui ... « taille »."
Ce serpe "argotique" ne serait-il pas tout simplement le gascon "la sèrp" (le serpent) ?
Lengue de sèrp Tederic M.