Exemple d’IBGisme Vincent.P

- Vincent P.

Exemple d’IBGisme ou comment la négation du fait gascon aboutit à écrire n’importe quoi (il s’agit d’une note à un texte bigourdan extrait de la lettre de juillet 2010) :

www.languebearnaise.com/fileadmin/medias/Ouvrages/Lettre_IBG_23.pdf

"que s’arrestauo &#8594 ; Alors qu’en Béarn on dira que s’arrestabe, dans cette partie de la Bigorre, on dit que s’arrestauo en changeant le -b- en -u- prononcé [w]. Ce type de changement est systématique et vous le trouverez dans ce texte à plusieurs reprises.
Notez également que le –e final atone ( = c’est-à-dire non tonique ou faible), appelé communément –e béarnais, se change en –o atone en Bigorre et dans l’Armagnac (Gers)."

D’une part, il est malhonnête intellectuellement de parler de changement.
Le gascon de cette partie de la Bigorre, et avec lui l’immense majorité du domaine gascon, a conservé la prononciation originelle quand le [b] béarnais est un hispanisme probable, en tout cas un phénomène ultérieur, connu également en basque.

D’autre part, on frise l’incompétence sur cette histoire de -e béarnais.
Cette notation était certes celle d’un certain nombre de textes béarnais, mais également de tous les textes de l’ouest gascon de Bordeaux à Bayonne, ainsi que ponctuellement en Armagnac.
Quant à la prononciation, on peut douter des capacités linguistiques de l’auteur de la note car la prononciation -o pour la syllabe atone est ultra-majoritaire en Béarn, à l’exception de Pontacq (qui possède le -a lavedanais) et du pays d’Orthez, comme par hasard ancien pays dacquois, qui a en effet -e, qui est la prononciation normale au Nord d’une ligne Orthez-Tonneins, et annonce sans doute possible le gascon noir de la lande.

Un gran de sau ?

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