Banèras entà la Gasconha David Escarpit

En vérité, le problème est,à mon sens, que la Gascogne linguistique, telle que nous la concevons, n’a jamais existé politiquement dans sa totalité comme un état indépendant.

La Vasconie, La Novempopulanie antique, l’Aquitaine mérovingienne, le duché d’Aliénor puis territoire des rois-ducs dont la capitale était Bordeaux, le comté de Toulouse, celui de Foix, le royaume protestant de Navarre (Labrit, Béarn, Bigorre...), il s’agit de réalités territoriales différentes les unes des autres.

Parfois rivales : on sait que Gaston Febus, comte de Foix, était l’ennemi de son voisin le comte d’Armagnac, lequel n’hésitait pas à faire appel au roi de France contre son rival (chroniques de Froissard).

Les Bordelais et Agenais sont sensibles au léopard rampant, les Armagnacais à l’écu bleu et rouge avec lions et épis, car il fut réalisé dans l’esprit de la Gascogne centrale, les Béarnais aux vachettes, les Bayonnais à l’Ikurinia, les Gascons du pays toulousain (Lisle Jourdain, Beaumont de Lomagne,...) plus à la croix occitane...

Je pense le drapeau-écu rouge et bleu le plus fédérateur.
Je me trompe peut-être.
Amistats
David

P.-S.

L’escut bleu et rouge semble, c’est vrai, le plus répandu. On le trouve par exemple en fond d’écusson de communes du Bordelais (Cadaujac, Lormont...).
C’est à prendre en considération, même si les couleurs bleu et rouge n’ont pas une légitimité historique inattaquable.

Un gran de sau ?

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