Voici en lien un exemple, parmi d’autres, pris dans la presse du jour, où l’indication du terme "occitan" n’a absolument aucun intérêt identitaire, aucune plus-value.
L’on regarde le programme, et si l’on excepte la participation du groupe languedocien "Du Bartàs", c’est là un programme essentiellement béarnais.
On touche là aux limites de la communication institutionnelle des organismes occitano-compatibles : à quoi bon, du seul point de vue stratégique, toujours chercher à placer le terme "occitan", quand manifestement, il s’agit de thématiques à tout le moins gasconnes, et dans le cas d’espèce quasi exclusivement béarnaises ?
Surtout en matière culinaire : c’est quoi la culture "occitane" ? Quels points communs entre la cuisine méditerranéenne de Provence et la cuisine du Massif Central ? On arrive au paradoxe où le terme hexagonal "Sud-Ouest" est plus précis pour désigner une réalité culturelle.
L’obsession du mouvement occitan à tout labelliser "occitan", le contenu comme le contenant, est absolument contre-productive, car elle brouille les données identitaires.