Le blason gascon sur les mairies

- Tederic Merger

Je l’ai photographié ce 14 juillet à Réaup.
Triple appartenance : la Gascogne, représentée par le blason écartelé (escuarterat), la France et l’Europe.
A y réfléchir, c’est une belle preuve de résistance : il y a si longtemps que la Gascogne a été rayée de la carte des régions...

Et en plus, ce n’est pas rare, c’est même peut-être un usage normal par ici.
Je l’avais déjà relevé pour Gaujac près de Marmande, mais aussi à Villefranche du Queyran.

Villefranche-du-Queyran : drapeau-blason gascon sur la mairie
Arboré en compagnie des drapeaux français et européens, en mai 2006.
Bravo !
Julian

.

Je note aussi que ces trois communes sont dans le département 47, qu’il ne faudrait pas trop vite exclure du noyau dur de la Gascogne. N’est-ce pas, contributeur 32406465 ?
Ensuite, il faudrait voir si ce drapeau n’est pas aussi arboré dans la partie non gasconne linguistiquement du département 47 (Lot-et-Garonne).

Grans de sau

  • Je n’exclue de la Gascogne ni le 47 ni le 33, ni le Comminges ou le Couseran !

  • Tant mieux, 32406465 !

    Maintenant, je veux bien discuter l’idée d’un repli stratégique sur 32406465, ou en gros la boucle de l’Adour, si vraiment c’était trop difficile de maintenir la gasconitat dans les zones trop proches de Bordeaux et Toulouse. Mais alors, le département 32 serait aussi largement à abandonner...

    L’exemple de la nouvelle Région Occitanie (PM) pourrait nous inspirer : on peut le voir aussi comme un repli stratégique des occitanistes, un repli sur les terres où l’occitanitat est la mieux admise par le public.

    Que se passerait-il si les pays de la boucle de l’Adour, par une péripétie aussi improbable que celle de la refonte régionale "hollandaise", formaient une "Région Gascogne" ?
    Nous serions sans doute très partagés, comme le sont les occitanistes maintenant.

    Pour l’instant, je préfère défendre bec et ongles le triangle gascon !

  • La formule 32406465 est fausse. Un seul département est totalement inclus dans l’ultra Gascogne (historico-linguistique), c’est le 65. Le 40 a une commune en dehors. Il faut retirer plus de la moitié orientale du 32, y compris Auch, et une petite moitié occidentale du 64 qui est basque.
    Raisonner de manière départementale pour la Gascogne est une erreur anachronique.

  • Le 40 et aussi le 65 sont entièrement en Gascogne historique, du moins au XVIIIe siècle !

  • Je vous présente un modèle de drapeau " Pan-Gascon " ou " Des Pays Gascon " , inspiré du " Trenca " .
    J’ai voulu éviter le traditionnel écu au centre de la composition , mais nous retrouvons les armoiries de la Guyenne , de la Généralité et du Béarn sur le coté , un peu dans l’esprit du drapeau de St Pierre et Miquelon .
    Sans doute il ne flottera jamais au fronton d’un bâtiment " officiel " ,mais je le verrais bien lors d’une fête ou d’un festival Gascon , sur une ruine historique ou tout simplement en bord de plage ou dans une auberge ( je ratisse large ! ...)
    Rien n’est à abandonner ! Tout est à gagner ! Je me refuse à croire que la moitié du 32 n’est plus Gasconne ! Auch l’est toujours malgré les oripeaux occitan dont on s’acharne à la recouvrir .

  • Très bien le drapeau mais le blason aurait pu être celui concocté par PJM, qui représente à peu près tous les pays gascons.
    Autrement c’est très joli.

  • =) 3
    Quelle est donc cette commune landaise hors de la zone Gascogne ?

    Le triangle gascon c’est bien mais les habitants de ce triangle n’ont pas protesté lors de la réforme régionale. Pas plus que les pays proche de l’Adour.

  • Il convient de rappeler que ce site parle de la Gascogne comme d’une réalité ethno-linguistique, basée sur l’ancienne langue gasconne, et autres critères, ce qui n’a jamais exclu la variété et les zones de transition, et qu’à ce titre, 40, 32 et 65 sont entièrement en Gascogne au sens de ce site, sans aucune espèce d’ambigüité.

    Si l’on retient le critère administratif ancien, qui a vu plusieurs entités porter le nom de Gascogne, il convient de bien préciser l’époque à laquelle on fait allusion : au XVIIIème siècle, le dernier avatar royal "Gascogne", dans le plus grand ensemble "Guyenne et Gascogne", comprenait clairement l’ensemble des départements modernes du Gers, des Landes et des Hautes-Pyrénées.

    La carte Wikipedia est bien faite : Carte de la Gascogne.

    Cette Gascogne était vraiment l’assise de la Gascogne linguistique, beaucoup plus fortement que d’autres avatars historiques du même nom, et lui échappaient seulement, pour des raisons historiques qui peuvent faire l’objet d’un débat sur ce site, le Bordelais, l’ancien Bazadais épiscopal d’entre Garonne et Dordogne (pourtant nettement novempopulanien), les terres gasconophones de l’Agenais rive droite : ces terres étaient en Guyenne administrative.

    Lui échappait également le Béarn, allié à la Basse-Navarre dans des États particuliers, tandis que la Soule et le Labourd en étaient. Si l’on pinaille, l’on pourra remarquer que le Volvestre autour de Rieux (31) et toute une partie de la Gascogne toulousaine, par la langue (et l’affirmation identitaire), relevaient des États du Languedoc. Un grignotage toulousain sur les marges, rien d’anormal, c’était déjà le cas, sur un plus ample territoire, du temps des Volques.

    L’on voit bien que même si la Gascogne administrative du XVIIIème siècle est un mirage intéressant de la réalité gasconne ethnique, elle est tout de même autre chose. Nous serions fort satisfaits au demeurant qu’un tel découpage existe toujours !

    L’on constatera aussi que ces découpages anciens se moquaient bien de ce que les grandes villes se trouvent au centre de leur région administrative : Toulouse est ce qu’elle est, une ville à cheval sur deux espaces ethno-culturels, dans cette zone de transition qu’est la vallée de la Garonne. La géographie française, obsédée de rationalité et de syllogismes mathématiques, en ceci bien jacobine, est incapable d’appréhender ces réalités.

    Dans tous les cas, pour revenir au débat initial, 64+65+32+40 reste un leitmotiv intéressant pour signifier l’existence, à cheval sur les monstres "Nouvelle Aquitaine" et "Occitanie", d’une réalité gasconne, mais il faut garder à l’esprit la gasconnité encore forte de parçans des départements immédiats voisins : le Bazadais en Gironde, la lande en Lot-et-Garonne, le Haut-Comminges et le Couserans, ... Il y a encore beaucoup de gasconnité à relever en ces lieux.

    Ailleurs, c’est plus compliqué. La vallée de la Garonne, du Médoc à Agen, me semble très acculturée. Bordeaux, c’est quasi mort. C’est la pénétration de la révolution industrielle, certes bien moins massive qu’ailleurs en France, mais à compter du début du XIXème siècle, ces terres ont connu de profonds chamboulements, d’importantes migrations. Il reste parfois l’accent du Sud-Ouest, parmi les classes populaires.

    A rebours, mais c’est ma stricte opinion personnelle, et non pas celle de ce site, je crois que nous pourrions associer l’Agenais non-gascon à notre démarche, que nous disons ici guyennais : il me semble un espace de transition entre la Gascogne ethno-linguistique et le monde des contreforts du Massif Central.

    A Fumel, quand l’on pénètre dans cette vaste plaine du Lot, ceinturée de collines, l’on sent bien que ce n’est plus le monde du Quercy ou du Périgord, par l’architecture, l’occupation du territoire, l’agriculture. A Castillonnès ou Lauzun (47), j’ai souvent la sensation d’un jumeau du Gers. Ces terres ont été dans le duché de Vasconie, il en reste peut-être quelque chose, on sait que l’ethnonyme gascon avait du succès populaire. Loin de moi cependant une volonté irrédentiste, ce n’est qu’un constat basé sur les sensations, une certaine pratique d’Agen ou Villeneuve-sur-Lot.

  • Vincent, le site associe déjà l’Agenais non-gascon sous le mot-clé Agenais guyennais que j’ai créé et utilise de temps en temps.
    Je sais que les 4 admins sont d’accord sur ce principe général.

    Il faut cependant faire attention :

     Considérer comme pleinement gascon un territoire qui n’est pas linguistiquement gascon sur les derniers siècles risque d’invalider le critère le plus sûr pour délimiter l’espace gascon.
    Il faut donc considérer que l’Agenais guyennais n’est pas gascon, mais a des affinités fortes avec la Gascogne.

     Les représentations populaires sur place sont contradictoires : certains guyennais se disent gascons, mais la vision "Gascogne sur la rive gauche de Garonne et Guyenne sur la rive droite" est très ancrée localement*, et nous avons intérêt à l’appuyer, parce qu’elle est simple et juste grosso modo et qu’elle concorde avec le triangle gascon Mar-Garona-Montanha ; ensuite, à un public attentif, nous pouvons et devons affiner en signalant l’existence de zones gasconnes sur la rive droite de Garonne ; et à un public encore plus réceptif, expliquer l’affinité de l’Agenais guyennais avec la Gascogne...

    Nous avons d’ailleurs la chance d’avoir parmi nous Andriu d’Agenés qui est issu de l’Agenais guyennais et s’intéresse aussi à la Gascogne.
    Pour ma part, et je sais Vincent que tu fais pareil, je n’exclus pas les zones guyennaises de mes explorations, mais de fait j’y vais peu, parce que ce n’est pas mon coeur de cible, et que la petite compétence linguistique qui me donne un "plus" en terre gasconne ne marche guère en Guyenne.

    *La dernière chronique occitane de "47 Magazine", que je joins ci-dessous, montre que des occitanistes partagent - dans un gascon un peu guindé et guère local - cette vision de la Garonne comme limite de la Gascogne : « Que sufeish de sautar Garona entà estar en Gasconha. »

  • Et oui dans ma famille on se croyait gascon (ainsi que dans tout le L&G je pense), même si on disait que "en arrivant à Tonneins on ne comprend plus rien" et si on connaissait depuis l’école que la rive droite de Garonne avait été la Guyenne.
    Quel est donc cet atavisme qui me fait aller sur ce site.

  • Voici un " auto-collant " aperçu dans une galerie marchande de Souston ( 40 ) ; Si la croix du Languedoc est omniprésente dans le Gers , c’est la " croix Basque " qui la remplace dans les Landes au pays de Born ...
    Aussi j’ai été surpris de voir cette carte postale au milieu des souvenirs de la région proposés aux touristes .
    Vue également ( sans photo hélas ...) sur le marché , des melons en provenance du 47 de la marque " Gascogne " avec un beau dessin des armoiries de la généralité sur le cageot .
    Finalement , nos couleurs font de la résistance et en cherchant bien on les retrouve sous le vernis Occitan ou Basque .

  • Blason vu sur la cape de "super gascon" hier à la Madeleine.

  • réponse à notre ami T-S :
    On trouve ce blason à l’arrière de voitures et sur quelques commerces dans l’ouest des Landes(au moins) depuis un ou deux ans .il essaie d’exprimer ,maladroitement à mon avis,ce que nous avons tenté,PJM,Boyvil et moi,il y a quelques mois avec notre blason des Pays gascons.
    Deux différences majeures :
     voulant identifier Landes,Armagnac,Guyenne/Aquitaine et Béarn ,il est moins exhaustif que notre proposition qui n’oublie pas Bigorre,Comminges,Couserans et même le Val d’Aran ;
     sa représentation des Landes (un bateau à voiles) est très discutable :ce blason aquatique est inventé pour la circonstance et n’est pas adéquat pour représenter un territoire dont le seul port est Capbreton ;notre représentation des Landes par un ensemble Albret/Marsan est par contre presque exhaustif là aussi et plus correct au point de vue historique et héraldique.

  • =)11
    """Vue également ( sans photo hélas ...) sur le marché , des melons en provenance du 47 de la marque " Gascogne " avec un beau dessin des armoiries de la généralité sur le cageot .""""

    Et dans ce même supermarché on trouve les œufs gascons de Damazan (47) sur la boite desquels apparait en petit le blason de la Gascogne.
    Les Lot et Garonnais se sentent gascons !

  • Il est bien dommage de ne pas voir de signe fédérateur pour notre belle Gascogne, coincée entre l’Occitanie et sa croix et le pays basque, beaucoup plus répandus.

    Une synthèse est pourtant assez facile à faire - il ne reste plus qu’à la populariser :

    Les frontières naturelles de la Gascogne :
    Océan, Pyrénées, Garonne
    Dans une logique non exclusive (le gascon est généreux)
    Le coeur du territoire : départements 32,40,64 et 65 (bien-sûr le Pays basque a sa propre identité dans l’ouest du 64) (le gascon est tolérant ;-) )
    Les "marches de Gascogne" : départements 33, 47, 82 et 31 (là également, sans sectarisme : vient qui veut même si la Garonne est souvent une limite naturelle facile à marquer) !

    Le drapeau :
    beaucoup de choses sont dites, on semble hésiter entre le sautoir gascon qui daterait des croisades, le blason Louis XIV à 4 pans et le bicolore à la dame.
    J’assume ma préférence pour le sautoir, simple, élégant, reprenant le rouge historique de l’Albret. L’adjonction du blanc réalise une belle alliance que l’on retrouve dans les férias, moment fédérateur de notre contrée par excellence ! Un beau symbole de générosité, de simplicité, d’élégance, à l’image de ce que peuvent être les Gascons.
    Le blason royal a été imposé de force par le roi de France le plus "absolutiste" de l’Histoire dans une logique annexionniste, il ne me semble pas cohérent avec les valeurs et l’identité de notre contrée.
    Le bicolore de 2009 est élégant par sa simplicité ; toutefois la dame est difficile à reproduire et le fait qu’il ait été déposé à l’INPI ne me semble pas cohérent avec l’image qu’on peut se faire d’un symbole populaire.

    De nombreux vexillologues (les spécialistes des drapeaux) admirent le sautoir gascon. Il recevrait un accueil critique indéniable. Dommage qu’on ne le trouve pas encore dans le commerce... Une petite affaire à monter ?

    Viva Gasconha !
    Bén a tots

  • Des trois drapeaux proposés sur se site , lequel conviendrait le mieux ?
    Je n’en sais rien , car tout les 3 sont très bien , et c’est peut être les Gascons qui décideront en utilisant ...celui qui leur plaira le plus ...
    Les Bretons en plus du Gwenn ha du , ont également le Kroz-du et des " hybrides des 2 ".
    Le drapeau Basque a subit les même errements que le nôtre ...
    Mais je vais me faire l’avocat de l’écartelé : c’est le seul symbole officiel de la Gascogne , enregistré , validé ...et franchement Louis XIV avait autre chose à faire que de nous vendre ou imposer nos armoiries ...
    Elles ont été faites par les hérauts d’armes de 1700 , pour la création de la province Gascogne . Ils ont repris pour cela les anciennes armes et cimiers des comtes d’Armagnac du XIVeme siècle , pour les réinterpréter au XVIIIeme ...en utilisant sans doute les couleurs de base de l’Albret et de l’Astarac ( bleu et rouge ). Les commentaires peu flatteur sur nos armes dans certains sites Occitans prennent leurs sources dans la très mauvaise définition donné par Wikipédia , hélas repris sur certain site Gascon ...Même si la généralité ne recouvre pas entièrement la Gascogne " historique " , sa bannière et le drapeau qui en découle mérite sa place , au coté des autres symboles gascons sans rougir, elle est d’ailleurs toujours reconnue par un grand nombres de gascons qui l’oppose régulièrement à la croix du Languedoc ...

  • Au risque de me répéter un peu trop, je dirais qu’il vaut mieux ne pas trop mélanger armes et bannières bien que les armes louis-quatorzièmes de la petite Gascogne soient parfois utilisées comme bannière et de façon assez populaire ... dans le ressort de la petite Gascogne en question (Landes,Gers) ce qui laisse entière la question du reste (pas rien !) de la Gascogne.
    Et pour les armes encore une fois, si l’on veut représenter tous les Pays gascons au sens linguistique du terme (comme il y a les Pays basques) c’est notre essai synthétique (que je ne parviens pas à introduire sous mon texte, hélas) qui me parait le mieux adapté. Il parait qu’il fait le buzz sur le site Regaspro facebook.

  • Je crois qu’il ne faut pas confondre une bannière, qui reproduit des armoiries et devait être déchiffrable au temps des hérauts d’armes, et le drapeau dans un sens tout pratique, qui est une marque populaire.

    L’escuarterat de la Généralité d’Auch est parfaitement conforme à ce qu’on pouvait attendre d’une héraldique bien comprise : la gerbe vient d’un cimier d’Armagnac. (Un cabinet d’enregistrement n’aurait pu se permettre de faire n’importe quoi sans se ridiculiser.)
    Du reste, l’héraldique de la ceinture rétive, pays d’Etats ou provinces "à l’instar de l’étranger effectif" a conservé ses emblèmes d’avant les annexions : Alsace, Comté, Flandre, n’ont pas été effacées de ce point de vue, malgré la dureté des événements. (Exception précoce mais relative : le recul du lion plantagenêt en Anjou, Maine et Poitou. On indiquait ainsi le passage d’un souverain à un autre, pas une annexion d’Etat, notion moderne.)
    Il y a en Europe des régions qui ont changé cinq ou six fois d’administrateurs et de maîtres, leurs armoiries sont restées presque inchangées. Voir la Silésie ou la Poméranie. A partir du XIXe s. l’étatisme est venu perturber cette permanence qui valorisait la longue durée.
    Depuis on a imaginé le logo qui casse les références historiques (et rapporte gros aux graphistes qui emportent le marché).

    Utilisons donc le Trencat, le Sautoir (chargé ou non d’un écu de pays ou de ville), les armes synthétiques réalisées par Boyvil avec notre petit groupe, et diffusons aussi, séparément au besoin, cette croix de Gascogne qui doit remplacer la croix de Toulouse prétendue occitane et devenir l’équivalent du lauburu basque et du rozon arpitan.

    Tout est bon, l’important est de promouvoir.

  • Plutôt qu’ergoter (même si les arguments sont louables !) sur le blason de la Gascogne, utilisons déjà celui qui existe et qui a déjà un peu d’histoire et assez de gueule !!! N’ayons pas peur, ne soyons pas frileux ! Nous avons un drapeau, certes c’est celui imposé par Le roi Louis, mais s’il faut mettre tout le monde d’accord sur les douzaines de propositions on est pas sortis de l’auberge ! Sinon vous savez bien celui qui finira de flotter partout...

    Gascouns en daban !

  • =) 13 : sa représentation des Landes (un bateau à voiles) est très discutable :ce blason aquatique est inventé pour la circonstance et n’est pas adéquat pour représenter un territoire dont le seul port est Capbreton

    Je vais tenter une hypothèse hardie : peut être que l’origine du patronyme de Christophe Colomb était Caulonque, Colonque, que l’on trouve dans Les Landes pas loin de Capbreton ?

    Un trois mats cela fait quand même prétentieux même si les gascons de Capbreton sont allés chasser la baleine au large du Canada.
    Il en reste des traces comme dans le nomPort-Daniel–Gascons

    Il faut bien rire un peu...

  • A noter : les armes de la Généralité, l’escuarterat, n’ont pas fait l’objet d’une demande de réforme de la part des institutions locales au XVIIIe siècle, pourtant pointilleuses, et n’ont pas été contestées à la réforme de 1719.
    Cet écu ne peut représenter tous les pays gascons. Il est cependant au centre des armes synthétiques.

    Le drapeau, c’est autre chose : il doit être simple et lisible de loin.

    Pour moi, après tant de travail et de discussions communs, dont le site porte la trace sur des kilomètres de hius, je ne proposerai plus rien parce que "le mieux est l’ennemi du bien" et que je me rallie aux amendements acquis : deux possibles drapeaux (Trencat et Sautoir) ; un blason aux armes synthétiques : l’écu gironé ci-dessus ; un emblème (pastille) : la croix de Gascogne.

    A utiliser sans modération.

    Quand le chantier des pays gascons aura abouti (que devient-il ?), la confection d’emblèmes de pays permettra de mettre en avant tout un patrimoine méconnu.

    Bonne rentrée !

  • Je suis passé par la commune de Soustons et ce drapeau gascon était sur le fronton de la mairie à côté du drapeau français et du drapeau européen.

  • Dans les Landes, ce n’est pas si rare que cela, je pense. Ailleurs, je ne sais pas. Mais au nord de la Gascogne (Gironde, Lot et Garonne) , c’est le léopard aquitain d’or sur fond de gueules (rouge) que l’on voit parfois au fronton des mairies.


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