Lo campionat mondiau de surf en 2017 : un eveniment neo-gascon ?

- Gerard Saint-Gaudens

Qui de Biarritz Pays Basque (intégrant Anglet et Bidart, soit deux communes traditionnellement gasconnantes sur trois, quand même) et les Landes (associées à la communauté de communes M.A.C.S. – que je me refuse à appeler Max, sauf à convoquer également les ferrailleurs !) organisera le Championnat Mondial de surf en 2017 ? Réponse à la fin de l’été.

L’évènement mettra fortement le projecteur sur nos côtes atlantiques, au nord ou au sud et aura bien sûr une certaine portée touristique :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/pays-basque/qui-de-biarritz-ou-des-landes-accueillera-les-mondiaux-de-surf-en-2017-1038995

En attendant je livre à l’attention des services de communication qui planchent sans doute sur de futures affiches, brochures et communication numérique de tout type la traduction des mots du surf réalisée en 2014 par Miquèu Baris (extrait d’une de ses chroniques hebdomadaires de Sportlandes) :

Per començar, que vam « aviar », o « gahar l’aviada », es a díser « descolar » o « enlairà’s », ns’enviar en l’aire.
Mes que cau s’i avisar, que’s pòden autanlèu gahar la cabussada, « wipe out » en anglés, o préne’s un « espatarrat » o un « pohom ». Se tomban suu cuu, qu’es ua « espaternada ». E se tomban a plat, que « s’espatiflan ». Se caden suu nas que « s’esmostan ». Pr’amor que i a mantua faiçon de tombar o de càder…

La cordeta, la « leash » en Anglés, dab la quau e damoram estacats a la pòst, endé ne pas aver a nadar, o a « banhar » d’un costat o de l’aut endé’s tornar tot amassar, qu’es ua « cordilha » o ua « estaca ».
Lo « curl », qui s’a balhat lo nom a la celebra mèrca de surf, que’s diseré en Francés lo « tube », e pr’aquò, que caleré privilegiar en Gascon lo « canèth ».
Enfin, lo « bodysurf », es a díser « eslurrà’s », o « eslissà’s » dab lo còs, que’s poderé bilhèu arrevirar per « eslurracòs ». (traduction française à suivre).

Miquèu Baris

Qu’es de notar qu’aquèths mots qui atanhan un maine moderne, pòst societat rurau, e poden estar acceptats peus tots los Gascons de capsus a capvath … a condicion qu’ajin chic o mic d’interest entau surf !

Grans de sau

  • Plan. Mes jo que hèci los dus, har surf (bodyboard) e parlar gascon (e n’i a d’auts ?!!), s’èi a díser quauquarré deu vocabulari dedicat, qu’at dirèi dab los mòts que coneishen, singui los tèrmis anglés. Donc, aqueth glossari qu’es plan brave, mes en fèit, qu’at sàbem plan, ne sèrv pas end’arré...

  • La traduction annoncée (à l’usage de communicants surf en panne d’idées qui consulteraient gasconha.com...) :

    Pour commencer, nous allons « abia » (ouvrir) ou prendre notre envol, c’est-à-dire « décoller », ou nous envoyer en l’air.
    Mais il faut faire gaffe, nous pouvons aussitôt prendre la « cabussade », « wipe out » en anglais, ou prendre un « espatarrat » ou un « pouhoum ». Si nous tombons sur le derrière, c’est une « espaternade ». Et si nous tombons à plat, nous nous « espatiflons ». Si nous tombons sur le nez, nous nous « esmoustons ». Parce qu’il y a plusieurs façons de tomber ou de choir…
    La cordelette, la « leash » en Anglais, avec laquelle nous restons attachés à la planche, pour ne pas avoir à nager (« bagna ») d’un côté ou de l’autre pour tout ramasser, c’est une « courdille » ou une « estaque ».
    Le « curl », qui a donné son nom à la célèbre marque de surf, se dirait en Français le « tube », et pour cela, il faudrait privilégier en Gascon « lou canèt ».
    Enfin, le « bodysurf », c’est-à-dire « eslurra’s » ou glisser avec son corps, nous pourrions peut-être le traduire par « eslurrecos ».

    Miquèu Baris
    Contact : mbaris-oc@orange.fr

    NB : en relisant les communiqués de presse (pb : sur internet, presque rien n’est daté, donc on ne sait trop le dernier état de la question) je me demande si le choix d’un site en France est définitivement arrêté ou si plusieurs pays sont encore en lice.
    Que veiram plan .

  • Lou surfou, le club surf qui compte le plus de licenciés dans les Landes et qui a fêté ses 40 ans l’été dernier.

    "Surfou" est-il attesté dans le Palay ? ;-)

  • Je me souviens avoir envoyé il y a 3 ans le vocabulaire du surf à plusieurs clubs de surf landais, mais peut-être pas au Surfou...qui en aurait fait peut-être bon usage .Pour faire écho(tardivement) au post de Renaud ci-dessus,si on réserve le gascon au monde de Palay* -au monde d’avant,quoi- c’est fichu ;pas de raison de ne pas employer le gascon pour le monde d’aujourd’hui ou de demain sauf à se résigner absolument à sa disparition.Et en ce cas, à quoi bon enseigner la langue ?
    Les Basques,eux,ne se posent sans doute même pas ce genre de question !
    *apparemment pas de surfou dans les dictionnaires ,même avec un tout autre sens !

  • Et j’oubliais:c’est bien Bayonne-Anglet -Biarritz qui organisa finalement le championnat mondial de 2017 ,avec sans doute pas mal de banderoles en basque, ce qui est de bonne guerre bien que le trilinguisme bayonnais ait souffert ainsi un nouvel accroc.

    "Afin de choisir le territoire français qui organiserait la compétition si la France était choisie, un appel à candidatures avait été lancé en avril dernier. Quatre dossiers d’excellentes qualité sont parvenus à la fédération francaise de surf (FFS). La commission d’étude et d’évaluation des candidatures de la FFS et la société Olbia Conseil avaient sélectionné deux candidatures : Biarritz Pays-Basque (Biarritz, Bidart, Anglet) et le Département des Landes, la communauté de communes Maremme Adour Côte Sud (Macs) et ses 23 communes. Les dossiers de Lacanau et de La Réunion, bien que très intéressants, n’ont ainsi pas été retenus. Après une audition au siège de la FFS en juillet dernier, le dossier basque a finalement été retenu et présenté au Comité directeur de la FFS qui a suivi les recommandations de la commission".


Un gran de sau ?

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