Excellente étude qui confirme l’importance de l’axe garonnais et le binôme Toulouse-Bordeaux, pour notre plus grand malheur souvent, mais c’est là la réalité contemporaine, avec marginalement, le pôle ouest-pyrénéen autonomisé autour de Pau.
La preuve que la réforme territoriale engagée ne s’est basée sur aucune étude économique, statistique ou démographique, ainsi que les propres députés qui ont manœuvré l’ont concédé.
Quelques extraits :
La dernière étude de l’Insee Aquitaine et de l’A’urba confirme que Bordeaux et Toulouse forment un vrai binôme et montre que la métropole bordelaise a un fort rayonnement régional.
La communauté Sud-Ouest intègre ainsi Aquitaine, Limousin, Midi-Pyrénées, et une partie de Languedoc-Roussillon, soit un ensemble de 134 aires urbaines où s’installent préférentiellement les habitants de ces régions. La surprise vient du fait que Charente et Charente-Maritime ne font pas partie de ce périmètre.
Autre particularité, l’Aquitaine est l’une des quatre régions françaises, avec Bretagne, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur, où coexistent deux systèmes urbains de proximité différents. Au sud de l’Aquitaine, Pau occupe en effet le centre d’un réseau de huit villes, parmi lesquelles Hendaye, Bayonne, Dax, deux se trouvant en Hautes-Pyrénées.
La focale siège social - emplois appliquée à la communauté Sud-Ouest montre que Bordeaux et Toulouse évoluent dans un ensemble commun soudé par l’importance des échanges économiques entre les deux pôles. En plus de l’axe garonnais (Agen), ce binôme rayonne vers l’est (Dordogne) pour Bordeaux et le nord de Midi-Pyrénées pour Toulouse.